Illustration de Jack Koch.
Comme je vous l’annonçais dans mon premier article de l’année (relisez-le, j’ai tout donné pour celui-là ; mes prochains articles ne seront que succédanés à faible densité nutritionnelle !), je vous propose de célébrer les 3 ans d’existence de mon blog par un rappel des articles parus le même mois pour chaque année écoulée.
Quand je pense mars, je pense Life on Mars ?, Marce comme Marce, et je pense aussi que presque à la fin du mois c’est mon anniversaire. Ouais, encore… D’ailleurs un peu plus loin dans cet article, je vous propose de me faire un cadeau. Si ça vous dit.
Et donc c’est complètement en lien avec mon anniversaire (là c’est flou mais vous comprendrez mieux quand vous aurez lu la suite) que je cherchais ces derniers jours une chanson à la fois intime et représentative, qui dirait des choses vraies de moi.
C’est difficile parce qu’on a tous beaucoup de chansons qui nous parlent au cœur, dans lesquelles on se reconnaît. La première qui m’est venue, c’est « J’ai faim » de Jeanne Cherhal. Mais je l’avais déjà partagée avec vous il y a longtemps ici.
Évidemment il y a Janis Joplin, mais vous le savez déjà aussi.
Alors j’ai cherché plus loin en moi la moelle, la substantifique moelle, et c’est Brel.
C’est une chanson qui me picote de frissons partout à l’intérieur mais qui m’a soutenue souvent. Quand je doutais, quand je doute encore, quand j’en fais trop et puis que je m’en veux.
Piste audio : Jacques Brel, La quête, album « L’homme de la Mancha », 1968.
Brel, La quête, album « L’homme de la Mancha », 1968.
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part.
Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal
Tenter, sans force et sans armure
D’atteindre l’inaccessible étoile.
Telle est ma quête
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour.
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux
Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile.
∼∼∼∼∼
Un cadeau d’anniversaire
À la fin du mois de janvier, juste après la publication de mon article sur L’allaitement & moi, ma copine Adeline m’a envoyé une chanson. Je me sentais particulièrement fragile et vulnérable – c’est toujours ce qui arrive quand on s’expose un peu trop nu(e), même quand on sait exactement pourquoi on le fait et qu’on trouve qu’on a raison de le faire.
D’ailleurs je remercie une seconde fois ici pour leurs messages toutes celles qui m’ont écrit en retour à cet article. C’est intéressant de voir comme vous préférez toujours le mail ou le texto perso (même super long) plutôt que le commentaire à découvert sur le blog ! 😉
Enfin donc, c’est à ce moment-là, fin janvier, que ma copine Adeline m’a envoyé une chanson accompagnée de ces quelques mots :
– J’ai écouté, j’ai pensé à toi et ça m’a fait pleurer.
(Elle ne m’en voudra pas de le dire ici parce que c’est quelqu’un qui assume qui elle est. Qui essaye…)
Clip vidéo : Zaz, La fée, album « Zaz », 2010.
Je ne connaissais pas du tout cette chanteuse, Zaz, alors qu’apparemment elle est un peu connue.
J’ai écouté et puis moi aussi j’ai pleuré, à cause de ma copine qui me dit que la chanson lui fait penser à moi (et que ça la fait pleurer). Ou à cause de comment je me sentais, trop tendre et trop givrée. Peut-être les deux. Mais bon. Je vous le dis quand même parce que moi aussi j’essaye d’assumer qui je suis. Ma traîne brûlée, mes ailes grillées. Va pas croire que c’est facile.
Et puis son geste, le geste de ma copine Adeline, m’a donné une idée.
Est-ce que vous voudriez, avant mon anniversaire dans trois semaines, m’envoyer à votre tour une chanson qui vous fait penser à moi ?
Pas forcément à cause du texte mais une chanson où, quand vous l’écoutez, vous savez que c’est sûr, vous pensez à moi. Un peu comme mon pote David quand il écoute Anne Sylvestre ou mon amie Marie quand elle entend Britney Spears (voyez qu’on n’est pas forcément dans une recherche de profondeur) !
Vous pouvez me l’envoyer par mail ou par texto si vous avez mon numéro, ce sera comme un cadeau. Ensuite je prendrai toutes ces chansons et j’en ferai une playlist que je publierai ici.
Peut-être que je mettrai votre prénom avec la chanson, ou peut-être non, comme vous voulez.
Merci 🙂
* Note du 24 mars 2021 *
La playlist de mon 43e anniversaire est ici : La playlist 43
Merci à vous d’avoir participé à ce cadeau !
∼∼∼∼∼
En mars 2018, c’était… le début de Ma chambre à moi.
2 mars 2018 : Ma cup & moi
9 mars 2018 : One Piece (article de la Petite Souris)
16 mars 2018 : De l’égalité des sexes
20 mars 2018 : Prépare tes bagages avec Maman Ourse ! (article de Papa Écureuil)
23 mars 2018 : Mes règles & moi
30 mars 2018 : Partir en famille
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En mars 2019, c’était… la Thaïlande, puis le Laos.
2 mars : Objectif Thaïlande ? Non, objectif cousins ! (article de mounette)
4 mars : Tuk tuk tuk ! (article de Lilie la cousine, du Marcass’ et du Grand Lièvre)
6 mars : À toute heure du jour et de la nuit (Manger dans la rue en Thaïlande)
8 mars : Les dadais en Thaïlande (article de Noa le cousin et de la Petite Souris)
11 mars : Thaïlande façon guide
13 mars : Sawat dii khrap Thailand ! (Au revoir Thaïlande)
15 mars : Huitième arrêt : Laos
18 mars : Sabaï dii Lao ! (Bienvenue au Laos)
20 mars : Est-ce que les gens naissent égaux en droits ?
24 mars : J’ai 41 ans.
26 mars : Jusqu’au bout de la nuit
27 mars : J’ai vu la lune de l’ours (article du Marcass’)
28 mars : Kin Kao in Lao (Manger au Laos)
30 mars : Pudiques et secrets (Est-ce ainsi que les hommes vivent… au Laos)
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En mars 2020, c’était… le début du premier confinement.
4 mars 2020 : La déception & moi
11 mars 2020 : I am NOT non-violent (Nina Simone)
14 mars 2020 : L’âne et le puits
17 mars 2020 : Il y a un an… au Laos
20 mars 2020 : Nous sommes en guerre (article de la Petite Souris)
24 mars 2020 : De Charybde en Scylla en Typhon (article du Grand Lièvre)
27 mars 2020 : Le retour du Papchou (article du Marcass’)
29 mars 2020 : En confinement : l’humour de Papa Écureuil
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Et vous, que vous inspire mars ?
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Pour vous aider à publier votre premier commentaire de mars, voici la marche à suivre :
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La prochaine fois, vous n’aurez plus qu’à renseigner votre mail et votre mot de passe avant d’écrire votre commentaire sur Disqus, ce sera encore plus facile !
