Street food in Asia

Photo tirée de la série Netflix, « Street food in Asia ».

 

Manger dans la rue en Asie

 

Je vous le disais la semaine dernière dans mon article Ce que cuisiner veut dire, Mickaël et moi on a re-regardé tous les épisodes de Street food in Asia avec les enfants pendant les vacances de Noël. Un épisode par soir. C’était la première fois qu’ils regardaient une série en VOST et ils ont kiffé. Moi aussi j’ai kiffé, c’était trop la fête de trouver quelque chose que je peux regarder avec eux en éprouvant du plaisir.
Rapport à mes derniers samedis (noirs) soirs, tu vois.

Épisode après épisode, nous avons retrouvé les rues que nous avons arpentées, les échoppes où nous nous sommes arrêtés. Ça nous a rappelé tellement de souvenirs, tellement d’images chaudes et pleines de couleurs. On pouvait presque sentir les odeurs, les textures, les saveurs… C’était comme revivre des rencontres et des émotions de notre voyage en Asie-Pacifique tous ensemble, c’était vraiment chouette.

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de ces cuisiniers et cuisinières de rue qui mettent des paillettes d’or au fond de leur marmite. J’ai envie, de nouveau, de m’arrêter dans chaque pays, d’écouter, de tout Continuer la lecture de « Street food in Asia »

Makan di Jawa

Photo : Marchande de fruits et légumes au marché Pasar Beringharjo de Yogyakarta (sur l’île de Java). Photo d’Odyssée Tamata. 

Manger à Java et en Indonésie

 

En bahasa indonesia, manger se dit « makan ».

La cuisine javanaise est très proche de la cuisine balinaise. Il y a une sorte de socle commun à la cuisine de toutes les îles indonésiennes où le riz est toujours l’aliment de base, et le nasi goreng le plat national : du riz frit avec des œufs et des petits morceaux de viande et de légumes.
De même que les kaki lima dans les rues, les principaux condiments (piment cacahuète, lait de coco…) se retrouvent dans toutes les îles d’Indonésie. Continuer la lecture de « Makan di Jawa »

Ma gourmandise absolue

Photo : Glace au sésame noir et manjuu au sésame noir, dimanche dernier à Yufuin (Japon, juin 2019).

 

L’un de mes ravissements, au Japon, c’est qu’on trouve plein de trucs à manger au sésame noir. Et le sésame noir, c’est ma petite folie à moi. Encore plus que le kasha et le chocolat.
Ça veut dire beaucoup.

J’aime tout au sésame noir, absolument TOUT.

J’aime les brioches garnies au sésame noir, les pains fourrés shao-bings ou le gomadofu de Clea au sésame noir, les manjuu au sésame noir, les mochi, la glace, les panna cotta de Clotilde qui sont un petit délice, mes biscuits à moi au sésame noir, la cuillérée de pâte de sésame noir que Continuer la lecture de « Ma gourmandise absolue »

Phô et usage de phô

Photo : Resto de rue le matin devant l’enceinte d’une école à Hoi An (Vietnam, mai 2019).
Il est dix heures, entre un cours de maths et un cours d’histoire, c’est l’heure du phô !

 

Manger dans la rue au Vietnam

ΞΞΞΞΞ

 

Comme en Thaïlande, on trouve des restos de rue et des marchands ambulants partout, mais l’offre est beaucoup moins diversifiée. C’est-à-dire que si on veut, on peut manger du phô. Mais si on veut pas aussi. Du phô bô (bœuf) ou du phô gâ (poulet), et basta. Tu erres de rue en rue, et tout ce que tu vois autour de toi, c’est du phô.
Sauf à Hué, dans le centre du pays, où tu trouves plus souvent le plat local : le bun bo hue. On était tellement contents à l’idée de goûter autre chose que du phô, on s’est installés dans le premier resto de rue où il restait Continuer la lecture de « Phô et usage de phô »

An o Vietnam

Photo : Dans un petit marché d’Hanoï où j’ai acheté un chou chinois et des concombres (Vietnam, mai 2019).
Les légumes sont beaux. Peut-être ils sont bio, mais il faut compter avec les pots d’échappement des scooters qui passent à 10 cm des paniers….

Manger au Vietnam

 

Mickaël et moi pensions, après notre voyage pas facile au Cambodge, que la cuisine vietnamienne serait un réconfort joyeux plein de fraîcheur, de couleurs et de saveurs acidulées. Mais non. C’est fade. Je suis lasse de tout ce que je mange, et ça se voit sur mes photos. J’ai plus envie, ni de manger ni de prendre des photos.

Même Papa Écureuil, qui aime pourtant la routine et n’est pas du genre à s’ennuyer d’un bol de riz, de noodle soup ou de quoi que ce soit, m’a dit après seulement une semaine de Vietnam :
– Je ne suis pas excité à l’idée d’aller manger. Continuer la lecture de « An o Vietnam »