Street food in Latin America

Photo tirée de la série Netflix, « Street food in Latin America » (Bolivie).

 

Alors les gens, vous avez pris le temps de regarder Street food in Asia ? Racontez-moi !
Cette semaine je continue de manger dans la rue avec Street food in Latin America et c’est un autre voyage : moins de riz, plusse de pommes de terre, de haricots secs, de fromage… et encore de très beaux portraits.

 

Épisode 1 : Buenos Aires, Argentine

On commence par l’Argentine et l’Argentine c’est a priori pas l’épisode pour moi. La grosse viande, le gros fromage… non. Non non. Et me dis pas que tu danses le tango après ça, espèce de mytho ! Je m’y connais pas trop en tango. J’essaye de suivre mais c’est difficile parce que ça change de direction au moment où tu t’y attends le moins. Il faut être très souple. Faire confiance à ton partenaire, qu’il soit fiable ou pas parce que bon, t’as pas le choix. Sinon il faut changer de danse. Et ce serait con parce que c’est très beau.
Je m’y connais pas trop en tango mais je sais un truc : après la tortilla farcie au jambon et à la tonnasse de mozza de Pato Rodriguez du marché de Buenos Aires, tu bouges plus. Tu poses ton ventre quelque part et tu laisses ton foie faire son travail pendant que tu rêves (d’amour). Continuer la lecture de « Street food in Latin America »

Street food in Asia

Photo tirée de la série Netflix, « Street food in Asia ».

 

Je vous le disais la semaine dernière dans mon article Ce que cuisiner veut dire, Mickaël et moi on a re-regardé tous les épisodes de Street food in Asia avec les enfants pendant les vacances de Noël. Un épisode par soir. C’était la première fois qu’ils regardaient une série en VOST et ils ont kiffé. Moi aussi j’ai kiffé, c’était trop la fête de trouver quelque chose que je peux regarder avec eux en éprouvant du plaisir.
Rapport à mes derniers samedis (noirs) soirs, tu vois.

Épisode après épisode, nous avons retrouvé les rues que nous avons arpentées, les échoppes où nous nous sommes arrêtés. Ça nous a rappelé tellement de souvenirs, tellement d’images chaudes et pleines de couleurs. On pouvait presque sentir les odeurs, les textures, les saveurs… C’était comme revivre des rencontres et des émotions de notre voyage en Asie-Pacifique tous ensemble, c’était vraiment chouette.

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de ces cuisiniers et cuisinières de rue qui mettent des paillettes d’or au fond de leur marmite. J’ai envie, de nouveau, de m’arrêter dans chaque pays, d’écouter, de tout Continuer la lecture de « Street food in Asia »

Ce que cuisiner veut dire

Photo : Le flan au chocolat que j’ai fait pendant qu’on avait le covid (novembre 2021). On n’a rien senti… sauf les garçons non-covideux qui n’avaient pas perdu le sens du goût et qui l’ont trouvé super bon. Mais j’ai noté que la texture ne me paraissait pas assez flan. Pour un flan, je veux dire. Parce que si j’avais voulu faire un fondant truffé au chocolat, j’aurais fait un fondant truffé au chocolat, t’as vu. Mais pas là.

 

J’emprunte le titre de mon article à l’ouvrage du sociologue Jean-Claude Kaufmann dont c’est le sous-titre (Casseroles, amour et crises – Ce que cuisiner veut dire, éd. Armand Colin, 2005) et que j’avais trouvé passionnant il y a des années de cela.

 

Les nouvelles interdictions nationales et internationales éloignent encore un peu plus la possibilité de voyager, ou même simplement d’aller à la rencontre de l’autre. C’est triste. La peur, la haine, le repli, la stigmatisation, ça me fait du noir à l’intérieur. Si j’écris là-dessus, je vais m’y noyer. Alors, avec le mot CONFIANCE que j’ai choisi pour éclairer mon année, je préfère partager ce qui me met en joie. Peut-être vous aussi vous avez besoin de réconfort, le temps qu’il faudra.

Et ce qui me met en joie, devinez quoi, c’est le voyage et la cuisine qui fait voyager. Celle qui permet que s’ouvre en nous l’intimité de l’autre pour peu qu’on en ait la curiosité. Ce qui me met en joie, c’est l’amour qu’on donne quand on cuisine pour quelqu’un et l’amour qu’on reçoit quand on mange un plat qui a été cuisiné pour nous.
T’imagines pas l’émotion, les larmes de ma copine Adeline quand je lui apporte une soupe, une part de gâteau, un pain ou des biscuits que j’ai préparés. Et pourtant je le fais tout le temps !
Enfin si tu crois que tout ça c’est que du blabla, cuisine pour moi. Tu verras… Continuer la lecture de « Ce que cuisiner veut dire »

Le pire endroit du monde

Photo : Cet été, dans un des plus chouettes endroits du monde (île de Sifnos, août 2021).

 

Si vous êtes abonné(e) à ma newsletter, vous savez que le covid s’est récemment invité chez nous. Que Papa Écureuil a repris le travail, la Petite Souris le chemin du collège, mais que les garçons qui sont négatifs au PCR et qui vont bien doivent rester confinés à la maison. Donc avec moi. Jusqu’à la fin du mois. Reprends un rhum, ça va aller.

C’est le moment où je m’aperçois que je n’ai pas publié d’article dans cette joyeuse catégorie de VIVRE qui s’appelle Vis ma vie de maman depuis bientôt six mois… et pourtant je peux t’assurer qu’ils sont bien là ! Tous les trois, ceux qui font de moi une maman, chacun avec sa problématique.

De :

Franchement tout le monde au collège a un portable, je suis LA SEULE à pas en avoir. Toi et papa vous vous rendez pas compte comment je me sens…

À :

Mais maman, JE PEUX PAS mettre mon manteau par-dessus mon kimono parce que la manche de mon kimono elle est trop courte et elle reste coincée dans la manche de mon manteau, je peux pas la tirer et ça m’énêêêêrve, tu comprends ? Ça m’énêêêêrve trop !

En passant par :

Tu dirais que c’est quel dinosaure qui est apparu en premier sur Terre ? Le coelophysis ou l’eoraptor ?… Et si mon blob est mort mais que je mets une boîte sous le radiateur avec dedans un bâton mouillé et un sopalin mouillé pendant un mois, à ton avis est-ce que ça peut faire naître un autre blob ? Si j’oublie pas de l’humidifier, est-ce que il peut vivre ? Continuer la lecture de « Le pire endroit du monde »

Mange tes pâtes !

Photo : Notre carte d’Italie des pâtes (février 2021). Réalisée par les enfants sous la supervision de Papa Écureuil.

 

La scène que je vais vous raconter maintenant se passe le mercredi d’avant les vacances de février. Pas confinées mais couvre-feutées. Avec enfants. Sans partir. Confinées quoi.

Dehors, dans notre garde-manger sous l’escalier, j’ai retrouvé une bouteille de rhum artisanal.
Il était encore un peu tôt mais j’avais passé le mercredi ENTIER seule avec mes enfants (7, 9 et 11 ans) sans même un café clandé le matin. Donc pour moi, comme pour Fred-ma-cops à qui j’ai pensé précisément à ce moment-là, il était carrément l’heure. Du rhum. Certains jours, surtout le mercredi, on devrait commencer à boire dès qu’on se réveille. Oh je sais que c’est définitivement pas comme ça que je vais vieillir comme Claire Chazal (newsletter 76 # 28 février 2021) mais bon. C’est facile pour vous, ça se voit que vous vous êtes pas fait attaquer par un T-rex au saut du lit ! En une seule morsure, le T-rex peut arracher 70 kg de viande, je vous signale. C’est plus que tout le corps de Papa Écureuil (il m’a dit que j’ai le droit de le dire).

Enfin. Donc encore un peu tôt pour l’appeler apéro dans la vie des gens normaux, ce mercredi, je me suis servi un grand verre de rhum pur, et puis après, Continuer la lecture de « Mange tes pâtes ! »