Vietnam façon guide

Photo : Dans la baie de Bai Tu Long (Vietnam, mai 2019).

 

  • Période : 24 avril – 20 mai 2019 (4 semaines).
  • Âge des babi : 5 ans puis 6 ans, 7 ans puis 8 ans, et 10 ans.
  • Transport pour y aller : 9h de bus de Kep (Cambodge) à Can Tho.
  • Décalage horaire : + 5h l’été, + 6h l’hiver.
  • Transport sur place : bus locaux, mini-vans, autos-taxis, vols intérieurs.
    On n’a pas loué de scooter parce que c’est folie ici !!!
  • Hébergement : guesthouses, hôtels, location d’appartement à Hanoï par Airbnb, et une nuit en bateau dans la baie de Bai Tu Long.
    Au Vietnam, nous avons choisi plus souvent de payer un peu plusse pour avoir une chambre séparée de celle des enfants. Voire des cabines plus éloignées comme sur le bateau dans la baie de Bai Tu Long.

La griffe de Papa Écureuil
N’en déplaise à Arnaud, ce gros mytho, qui loue un studio pour partir en vacances en famille avec deux enfants parce que : « quand tu as envie d’avoir de l’intimité en voyage, avec de l’imagination tu trouves… ».

Non, mais non, Arnaud. Avec de l’imagination, tu t’en passes, c’est tout !

 

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Un coin de rue devant le marché de Hoi An.
 
LA CARTE

 À m’entendre désespérer parce que je ne trouvais pas de plug-in de carte sur laquelle dessiner notre itinéraire pour le blog, le Grand Lièvre s’est exclamé :
– Mais maman, moi J’ADORE les cartes ! Je vais faire les cartes de tous les pays où on est allés si tu veux !

Et c’est ce qu’il est en train de faire, tout seul, une carte après l’autre, quand il a fini son travail (ou parfois, Papa Écureuil accepte que ça fasse partie du travail).
Grâce à Lu, vous pouvez donc désormais suivre notre itinéraire au Cambodge, au Laos, et ici au Vietnam.

 

En rouge le tracé fléché de notre itinéraire sur la carte du Vietnam dessinée par le Grand Lièvre.
 
Notre itinéraire

Semaines 1 et 2 : le sud et le centre.

Can Tho : la plus grande ville du delta du Mékong.
Marchés flottants de Cai Rang et de Phong Dien sur le Song Can Tho, un petit bras de rivière de la grosse rivière Song Hau (mais qui nous a déjà semblé énorme !).

Vol intérieur Can Tho → Da Nang (1h30).

 

J’adore cette photo que Mickaël a prise au petit matin, en arrivant au marché flottant de Cai Rang.

 

Da Nang : la grosse station balnéaire du centre du pays, depuis laquelle on peut accéder à pas mal de sites.
Plage, repos. Malade pour moi.

Auto-taxi Da Nang → Hoi An (30 minutes).

Halte aux Marble Mountains : grotte dans la pierre, temples.

 

Marble Mountains. Ici c’est une grotte dans laquelle a été construit un temple bouddhique et la lumière pénètre la pierre comme une cascade.

 

Hoi An : très jolie petite ville classée au Patrimoine mondial de l’Unesco. Mais j’étais malade, toujours, donc je suis restée presque tout le temps dans la chambre…  🙁
Balade dans la vieille ville et visite des différentes maisons anciennes (assembly halls).

Hoi An, c’est la ville des tailleurs et des chausseurs.

Papa Écureuil s’est fait couper une chemise sur mesure pour remplacer sa chemise de catho man que je déteste, et la Petite Souris s’est fait coudre un maillot de bain puisque depuis trois mois nous cherchons en vain un maillot dont le haut et le bas en même temps lui siéent…
Tout ce qu’on trouve dans les boutiques, ce sont des soutiens-gorges disproportionnés pour des petites filles avec au contraire des mini culottes qu’on ne peut même pas enfiler jusqu’en haut parce qu’elles bloquent aux cuisses !

 

Hoi An, maillot de bain sur-mesure pour la Petite Souris. Premier essayage : le haut ça va. Le bas devra être repris…

 

Mini-van Hoi An → Hué par le Col des Nuages (3h30).

Halte au Hai Van Quan : remparts situés au sommet du Col des Nuages.
Halte au Lap An Lagoon : bon, il y a un petit lac d’eau salée et un restaurant qui s’appelle « Le Lagon » où le chauffeur du mini-van qu’on n’avait que pour nous s’est arrêté. Mickaël et moi avons bu un café, et les babi qui avaient faim ont mangé un riz frit, voilà. Mais j’avoue que j’ai un peu de mal, depuis Tahiti et les îles de Polynésie, à voir le mot « lagon » employé à tort et à travers. Ça fait hyper prétentieux d’écrire ce que je viens d’écrire mais bon c’est vrai – et se faire appeler lagon quand on ne l’est pas, non seulement c’est hyper prétentieux mais en plus c’est phô. Faux, pardon. (Mais quatre semaines au Vietnam quand même. Phô comprendre. Nan j’arrête. J’arrête, j’arrête.)

 

Lap An Lagoon. C’est beau hein, j’ai pas dit que c’était pas beau. Si je vous le dis pas, vous ne voyez même pas les deux touristes qui font des selfies sur la bande de terre qui permet d’appeler le tout « lagon »…

 

Hué : ville impériale de la dynastie Nguyen et capitale du Vietnam au XIXe siècle. Comme Hoi An, c’est une ville classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Visite de la Citadelle impériale.
Navigation sur la Rivière aux Parfums, dans une petite barque que pour nous, avec trois visites à pied :
Pagode de la Dame Céleste ;
Sanctuaire de Hon Chen ;
Mausolée de l’empereur Minh Mang.

Repos et piscine dans un hôtel « pour faire rien » pour l’anniversaire du Marcass’.

 

Dans la Citadelle impériale de Hué.

 

Semaines 3 et 4 : le nord.

Vol intérieur Hué → Hanoï (1h30).
On aurait pu mettre 48h de bus sinon. Avec peut-être une ou deux nuits d’hôtel sur la route.
Mais on a préféré payer 40 € de billet d’avion (x5, quand même) pour 3h check-in, temps d’embarquement, vol et récupération des bagages compris. On est de moins en moins ouf. Ou on vieillit de plus en plus, je ne sais pas encore. Mais c’était bien comme ça.

Hanoï : la capitale du Vietnam, plus grande mais moins peuplée que Hô Chi Minh-Ville.
Balades dans la ville :
à pied autour du lac Ho Hoan Kiem et temple Ngoc Son sur la petite île au milieu ;
tour du vieux quartier en auto électrique ;
grande halle du marché.

Les rues étroites du vieux quartier d’Hanoï sont regroupées par type de commerce.

Ça grouille de monde et de scooters mais c’est plutôt mignon par rapport aux grandes avenues d’où jaillissent de partout encore plus de deux-roues et où tu risques à chaque pas ta vie et celle de tes enfants.

 

La sieste d’un chauffeur de cyclo-pousse dans une ruelle du vieux quartier d’Hanoï.

 

L’atmosphère et les façades varient selon les quartiers. Qu’est-ce qui réunit le vieux centre colonial, l’Opéra de Hanoï qui ressemble à l’Opéra de Paris, et la mairie de Hanoï qui est un fleuron bétonné de l’architecture soviétique ?
Le bruit ! Le bruit et les motos.

L’ambiance générale d’Hanoï est en effet celle d’une grande ville, très bruyante. Le jour, la nuit, c’est klaxons, klaxons, éclats de voix en vietnamien (= très fort, globalement agressif), et redoublement de klaxons.

 

Dans une petite rue du centre d’Hanoï.

 

Minivan Hanoï → Ha Long (3h30)

À la lumière de tout ce que nous avons lu et entendu sur la baie d’Halong, nous avons décidé de ne pas y aller et de découvrir les mêmes paysages magnifiques dans la baie de Bai Tu Long qui est moins touristique.

 

 

Depuis Ha Long : croisière deux jours une nuit sur un bateau de 24 cabines qui n’était rempli qu’à moitié (donc 12 cabines, dont les deux nôtres). Si vous êtes en couple ou seul(e), il existe des bateaux plus petits avec juste quelques cabines, mais sur ces bateaux, les babi ne pouvaient pas être à trois dans une chambre. Or nous voulions une cabine juste pour nous deux, Mickaël et moi (lire en début d’article).

Sur un plus gros bateau, nous avions aussi l’espoir de rencontrer d’autres familles qui voyagent avec enfants.

Mais non. Il n’y avait que nos babi sur ce gros bateau. Et c’était bien quand même !
Pour eux parce que ce n’était pas trop long et qu’il y avait même une petite piscine et un jeu d’échecs sur le bateau. Et pour nous parce que la vue depuis le bateau était superbe.

 

La baie d’Halong et la baie de Bai Tu Long ne sont distantes que de quelques kilomètres. Elles offrent les mêmes somptueux paysages, la première avec des gros bateaux de touristes en plus, la seconde avec presque personne…

 

Avec des activités en plus de la vue, pour les moins contemplatifs :

kayak bi-places dans la baie ;
baignade en pleine mer depuis le pont du bateau ;
petit concert de flûtes en bambou de certains membres de l’équipage ;
pêche aux calamars de nuit, avec une canne à pêche en bambou ;
cours de taï chi pour les lève-(très)-tôt motivés ;
spectacle traditionnel de marionnettes sur l’eau ;
visite d’une des neuf grottes découvertes pour l’instant dans la baie d’Halong.
Madame Minh espère que Lucien sera un des futurs archéologues français à découvrir et rendre accessibles d’autres grottes de la baie.

 

Coucher de soleil sur la baie de Bai Tu Long. Mickaël en a pris plein, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de soleil du tout. Je ne pouvais pas ne pas vous en mettre une…

 

Retour Ha Long → Hanoï en mini-van (3h30).

Après quelques déboires en revenant à Hanoï (appartement Airbnb pas du tout conforme à l’annonce et SANS EAU, hôtel réservé sur Booking mais pas deux chambres pour nous cinq), nous finissons par trouver une formule appart-hôtel qui nous convient. En marchant, avec tous nos bagages sur le dos, à la tombée de la nuit sous une pluie chaude.
Et sachez qu’en tongs on glisse facilement sur les trottoirs gras. Surtout quand on s’est levé(e) à 6h du matin pour le taï chi.

Je ne peux que louer ici la réactivité de Papa Écureuil, de plus en plus efficace sur la logistique quotidienne. Nous devrons peut-être penser à une reconversion à notre retour à la maison, réfléchir à inverser nos tâches…

À Hanoï, vie tranquille sur la base répétitive d’une balade tous ensemble le matin, puis chacun vaque à ses occupations l’après-midi : école pour les babi, préparation et organisation du voyage dans notre prochaine destination pour Papa Écureuil, et travail sur le blog pour moi.

Balades au petit marché alimentaire, parc de Thong Nhat, Mausolée de Hô Chi Minh, et de nouveau jusqu’au lac et centre piéton le week-end.

 

Hanoï, Mausolée d’Hô Chi Minh. Appréciez cette photo à sa juste valeur car, pour la partager avec vous, j’ai dû transgresser la loi communiste vietnamienne. Je n’ai pas fait exprès mais il se trouve qu’on n’a même pas le droit de s’approcher d’aussi près que j’étais pour prendre la photo (c’est-à-dire quand même un peu loin). Un garde avec l’étoile du drapeau sur son képi est venu nous faire rebrousser chemin et il a placé une grille derrière nous. No visitors.

 

J’avais lu quelque part : « Il ne fait jamais trop chaud à Hanoï et dans sa région ».
On a trouvé que c’était vrai quand on est arrivés de Hué. On a dû perdre dix degrés d’un coup.
Mais à notre retour de la baie de Bai Tu Long, tout avait changé. La chaleur s’était abattue sur la ville et elle nous a pris à la gorge.
Jusqu’au moment où j’écris ce qui seront mes dernières lignes au Vietnam, il fait 40° à l’ombre. On crève de chaud. On n’en peut plus. On veut remonter vers le Nord !

 

Hanoï, parc de Thong Nhat. On crève tous de chaud, on peine à se mouvoir, mais le Grand Lièvre trouve un volant et, intuitivement, s’initie tout seul au da cau, le sport national vietnamien !

 

 

Départ du Vietnam pour… le Japon !

 

*****

 

Et vous, qu’est-ce que vous avez fait au Vietnam ?
Avez-vous préféré le nord ou le sud du pays ? Pourquoi ?