My recovery running playlist

Photo : Il me manque le lasso en fait, c’est tout. Et un peu de cheveux. Noirs.

 

Depuis notre retour de voyage, je cours plus souvent, plus longtemps, et la conséquence c’est que mes premières playlists de running ne sont plus suffisantes.
Je les aime encore, mais il m’en faut plusse. (Mickaël dirait que c’est l’histoire de ma vie.)

Parfois je profite de ma course pour écouter un ou plusieurs épisodes de podcasts que je charge sur mon iPod – je ne cours pas avec un téléphone, juste mon iPod minuscule et mes clés.
D’autres fois, et en ce moment c’est le cas, je ne veux surtout pas réfléchir. Je veux courir et me sentir forte.

∼∼∼∼∼

 

Depuis deux semaines, je teste les musiques que je vais intégrer à ma nouvelle playlist de running. Celle qui marque mon retour dans mon équipe, la tête haute et les deux bras en l’air poings serrés dans la montée des marches (ouais parce que j’ai des marches moi aussi sur mon parcours de course).

C’est cette playlist que je partage avec vous ici.
Le choix des pistes est complètement personnel, la durée adaptée à mes distances actuelles, et quand je l’écoute, je suis grande, je suis puissante, je suis… Rocky Balboa ! (mais Wonder Woman ça marche aussi).

You could go the distance
You could run the mile
You could walk straight through hell with a smile
(The Script feat. will.i.am, Hall of fame)

Parce qu’il y aura un jour.
(‘Cause there’s gonna be a day)

 

Sur l’ardoise d’un resto, ce week-end à Trouville. C’est quoi le pire ? Faire des fautes et ne pas se corriger, ou se corriger et faire des fautes ?

 

Le printemps est en chemin, je le sens quand je cours. J’ai les joues qui chauffent et mon bonnet du Commandant Cousteau sera bientôt de trop.

Il y a un gars que je vois tout le temps dans le premier tiers de mon parcours, son job c’est conduire une machine qui lisse le terrain de foot. Tout l’hiver il était emmitouflé mais hier il n’a pas mis son bonnet. On s’aperçoit de loin, on se fait de grands signes avec tout le bras parce que justement on est loin – d’ailleurs si je le voyais de près je ne saurais même pas le reconnaître – mais j’ai vu hier qu’il n’a pas mis son bonnet.

Parce que le soleil revient, il est temps de laisser là tout ce qui nous glace dans cet hiver et de lever notre verre (ou deux, à tout ce qu’on a perdu).

Just come on and come on and raise your glass !
(P!nk, Raise your glass)

Vous pourrez toujours me rappeler que j’ai dit ça quand, dans un mois, je serai au bord du gouffre parce qu’il fera de nouveau froid et qu’on sera à deux doigts de mon anniversaire…

 

Ce week-end à Trouville. Le soleil chauffait, moi aussi j’ai lâché mon bonnet.
My recovery running playlist (1h31)

En playlist sur notre chaîne YouTube ici :
https://www.youtube.com/watch?v=f4Mc-NYPHaQ&list=PL4jhWDuXjI_WZw8xkrX0vwciX88UUlGRz

  1. Queen, I want to break free
  2. Queen, I want it all
  3. Queen, Don’t stop me now
  4. Meredith Brooks, Bitch
  5. LeAnn Rimes, Can’t fight the moonlight
  6. Rihanna, Diamonds
  7. Imany, Don’t be so shy (Filatov & Karas Remix)
  8. Serena Ryder, Stompa
  9. The Script feat. will.i.am, Hall of fame
  10. P!nk, Raise your glass
  11. David Guetta feat. Sia, Titanium
  12. Sia, Unstoppable
  13. LSD, Thunderclouds
  14. Tones and I, Dance Monkey
  15. Robin Schulz, Waves (Radio Edit)
  16. Robin Schulz feat. Francesco Yates, Sugar
  17. Flay, Giver
  18. K’s Choice, Not an addict
  19. LP, Halo
  20. Christine & the Queens, It
  21. Aloïse Sauvage, Animal anormal
  22. Kool Shen, Le retour du babtou
  23. Lartiste feat. Awa Imani, Chocolat *

 

* Je sais, Chocolat ça craint. It sucks.
Beillbê, alors ? On va où ? On fait quoi ? On s’enfuit, loin d’ici, on y va…
Mais je ne cours plus sur cette chanson : la dernière piste c’est quand je souffle en marchant pour mon retour à la maison. Et c’est parce que c’est un truc entre nous (ça n’excuse pas, ça explique paraît-il).

Un jour qu’on écoutait Chocolat donc – après que le Marcass’ l’avait réclamé à cor et à cri, vu que c’est surtout lui qui se prend pour Omar Sy – je demande, en plaisantant mais pas vraiment, en fait, à Mickaël :

– Et moi tu trouves que je suis sexy raffinée ?

Bon, c’est con. Faut pas poser ce genre de questions. Jamais. Sous aucun prétexte. Parce que c’est sûr à 100% que tu vas être déçue, tu tends l’autre joue, le bâton pour te faire, enfin faut pas le faire quoi.
Parce que la réponse ça a été :

– Ben non, toi tu es sexy déglinguée !

Voilà.
Tu me diras, sexy déglinguée, c’est mieux que pas sexy du tout. Quelque part. Au fond à gauche. Ou à droite. Si tu vois le verre à moitié plein.
Ouais. Sûrement. Nan nan mais vraiment.
Mais quand même, moi là je te donne un conseil POUR LA VIE : si tu sens monter en toi une question qui commence par « et moi tu trouves que… », avale-la comme une putain d’huître.

Ne la pose jamais. Jamais jamais.

 

Jamais.

 

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Get ready to raise your glass now ? Let’s go running !