Médiocratie #mardi 7

Dessin : « Quand soudain sont débarqués des types un peu extrémistes ».
Street art dans les rues de Kaboul, Afghanistan, par Shamsia (Ommolbahni Hassani), 2020.

 

Mardi 7 juin 2022

Si tu bandes pas y’a Viagra !

 

Et si on allait manifester, tous aussi imparfaits qu’on est ?
Moi j’ai l’impression que ça fait des siècles que je suis pas descendue dans la rue… et c’est même pas qu’une impression ! Quand tu t’alourdis de tes contradictions, toi la bonne granola écolo qui emmène ton enfant au McDo parce que c’est à côté du rendez-vous à 12h30 chez l’ophtalmo (et que l’enfant bigleux en question t’a suppliée à genoux demandé, s’te plaît maman, s’te plaît, s’te plaît, j’te promets je perdrai plus jamais mes lunettes dans la boue !).

Comme quoi j’aimerais bien vous donner des leçons, malheureusement je ne peux pas. Peut-être que se regarder avec lucidité et se moquer de nous-mêmes, c’est tout ce qu’il nous reste… Continuer la lecture de « Médiocratie #mardi 7 »

Médiocratie #lundi 6

Dessin : « Chui plus un humain, chui un guichet ».
Street art dans les rues de Kaboul, Afghanistan, par Shamsia (Ommolbahni Hassani).

 

Lundi 6 juin 2022

Tant qu’il reste quelques minutes à ma vie…

 

Je poursuis avec ma chanson préférée des Cowboys Fringants, celle dont jamais je ne me lasse. Elle ouvrait une de mes dernières newsletters de voyage déjà : newsletter 38 # 14 juillet 2019.

Et c’est la toute dernière chanson de cet album de 2004, « La Grand-Messe », qui est aussi mon préféré des Cowboys Fringants – mais ça je vous l’ai déjà dit. Dans les toilettes de l’AS 24  😉 Continuer la lecture de « Médiocratie #lundi 6 »

Médiocratie #dimanche 5

Dessin : « Je suis maintenant le dernier humain de la Terre ».
Street art dans les rues de Kaboul, Afghanistan, par Shamsia (Ommolbahni Hassani).

 

Dimanche 5 juin 2022

Citoyens, l’avenir commence à c’t’heure !

 

Hey ! Chaque matin de la semaine qui s’en vient, je partagerai avec vous une chanson des Cowboys Fringants que j’aime et qui dit des choses. Sur notre société, notre monde – et il va mal le monde comme vous savez.

J’ai pas de conseils à donner mais je voudrais quand même dire à tous ceux qui se sont abstenus au deuxième tour des présidentielles, et je comprends tellement, à tous ceux qui étaient si écœurés qu’ils ne sont même pas allés voter parce que c’était trop fucké, dimanche prochain ce sera peut-être le moment de faire quelque chose pour la planète avant qu’il n’en reste plus rien.
Plus rien. Continuer la lecture de « Médiocratie #dimanche 5 »

Médiocratie #samedi 4

Dessin : La musique comme arme de résistance.
Street art dans les rues de Kaboul, Afghanistan, par Shamsia (Ommolbahni Hassani), 2016.

 

Samedi 4 juin 2022

Aujourd’hui je crois qu’il est temps de réfléchir au choix que l’on va faire dans huit jours.
Il est temps de croire qu’on a encore le choix d’aller vers ce en quoi on croit.

Aujourd’hui c’est aussi l’anniversaire de mon ami Mathias, que j’appelle Monsieur Tro. Un de mes plus vieux potes de lycée, avec qui j’ai tracté et collé mes premières affiches, un homme engagé qui s’est investi activement dans la vie politique et municipale – ce qui a fait qu’il a pu revêtir le ruban du maire pour nous marier comme je le souhaitais Mickaël et moi. 🤩

Monsieur Tro est aussi cycliste, metteur en scène, cuisinier, musicien, grand mélomane et amoureux des Cowboys Fringants. Il était avec moi au concert lorsque je griffais les mains de ma mère sous la douleur inouïe d’une cervicalgie, je te jure que je préfère accoucher que de revivre ça, un récit passionnant que vous ne pouvez pas rater à la fin de Continuer la lecture de « Médiocratie #samedi 4 »

S’il n’en restait qu’un(e) # mai 2022

Photo : Au cœur du saule. Dissimulée. (mai 2022).

 

Le joli mois de mai est fini les amis ! Et j’aime pas la façon dont il passe si vite. Comment c’est possible, je me dis ? Comment c’est possible qu’il soit si court avec ses 31 jours alors que novembre s’étire sans raison ni fin avec un jour de moins ?
Les pivoines de mon jardin se fanent et je voudrais qu’elles se redressent et s’épanouissent encore, qu’elles n’en finissent plus de s’ouvrir encore et encore… Mais je vois que déjà les papillons s’envolent vers des corolles plus brillantes, tourbillonnent entre les arbres fleuris qui leur serviront d’abri. Est-ce qu’on force un papillon ?

Mon dernier bonheur de mai est ce partage de fin de mois que je prends grand plaisir à faire depuis le début de l’année.

S’il n’en restait qu’un(e) # janvier 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # février 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # mars 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # avril 2022

 

En mai 2021, l’article qui mettait le plus la pêche est une playlist à écouter pour danser et vous vider la tête dans la rubrique ÉCOUTER < Les B.O. de Let’s go. Continuer la lecture de « S’il n’en restait qu’un(e) # mai 2022 »