Kick ma sôce (poème en douce)

Photo : C’est la tasse en céramique artisanale, fabriquée sur l’île de Sifnos, que j’ai rapportée cet été spécialement pour Marlou.
Photo de Marlène Cristóvão (octobre 2020).

 

Aujourd’hui est un jour spécial puisque c’est l’anniversaire de mon amie Marlène.
Je vous ai déjà parlé de sa boutique, qui est un mix original de magasin bio et de salon de thé (et de havre de paix où il fait bon s’arrêter).
Aujourd’hui je veux vous parler d’elle, de cette si belle personne qu’elle est et de tout l’amour qu’elle donne, sans compter, sans jamais juger.

En retour, aimer Marlène c’est tellement facile et tellement doux, ça fait tellement de bien que tu veux l’aimer plusse encore. Marlène est de ces personnes rares dont on a envie de pousser la porte du cœur (comme dit le poète kabyle qui l’aime aussi). Parce que dans ce cœur, il y a tant de gentillesse et de bienveillance, tant de curiosité, d’ouverture aux autres et d’humilité, tant de générosité et de don de soi, que toi aussi tu veux lui donner. Tout. Sans réserve.

Quand je pense à elle, je la vois enveloppée dans son espèce de châle-plaid qui la protège du froid. (Marlène a toujours froid, il paraît que c’est le profil kapha…). Et ce châle-plaid, c’est exactement l’effet que ça fait d’aimer Marlou : ça t’enveloppe de chaud et de doux.

Moi je trouve que la vie elle est brusque, surtout en ce moment, et quand Marlou me prend dans ses bras c’est tellement doux, c’est comme si une poudre d’étoiles magiques pleuvait sur moi et réparait tout.
Bien sûr c’est le temps d’un câlin, mais des câlins Marlène elle en donne autant que tu en as besoin. Et elle va rester avec toi jusqu’à ce que tu aies moins peur, même si elle aussi elle a peur. Mais à deux, à trois parce qu’il y a Adeline aussi, vous êtes fortes et vous n’avez plus peur de rien.

 

Pendant notre ccc + cookie bio maison + câlin de mercredi matin (4 novembre 2020).

 

J’ai quelque réticence à croire aux âmes sœurs, aux anges et autres trucs encore plus mystiques des meufs de Nanterre, c’est vrai… Mais j’écoute à l’intérieur de moi. J’observe. Et ce que je sais c’est qu’il y a des rencontres qui changent la vie. Des êtres que l’on reconnaît, immédiatement, et à qui on fait confiance, tout aussi immédiatement, parce que c’est une évidence.

On ne sait pas pourquoi.

Pourquoi elle, Marlène, pourquoi elle, Adeline, pourquoi pas les autres ?

On ne sait pas pourquoi, mais on sait.

Il est des amitiés qui se construisent dans la durée et qui sont des piliers – c’est ma chouette et tous mes potes du lycée – et il arrive aussi parfois, rarement, des amitiés inattendues, incroyables, qui s’élèvent en un quart d’année à peine comme dans le générique d’intro de Game of Thrones.
Et c’est comme un royaume indestructible. C’est MON royaume.

 

Clip vidéo : générique d’introduction de la série Game of Thrones.

 

Poème pour les meufs de Nanterre


Parce qu’elles sont deux en fait, même si aujourd’hui c’est l’anniversaire de Marlène et qu’il n’y a que Marlène en vrai de Nanterre. Et que c’est pas un poème de ma main.
Parce que si j’écris un vrai poème pour Marlène, il sera QUE pour Marlène.

 

Les personnes sensibles ont toujours le cœur écorché,
L’âme à l’envers,
Les yeux brillants, une larme prête à couler,
Un sourire accroché aux lèvres prêt à exploser.

Elles vivent sur la balance des joies et des douleurs de la vie.
Elles ne sont pas parfaites, au contraire.
Parfois elles sont même autodestructrices, parce qu’elles respirent de la poitrine jamais des poumons.
Elles vivent à mille minutes de l’heure.

Les personnes sensibles savent sourire pour peu,
Pleurer pour un rien
S’arrêter attristées devant un arc-en-ciel
Sourire à un chat
Regarder vers la mer
Savourer l’infini de paix et de tourment.

Elles savent transformer le sable en poudre d’étoiles
Allumer un rêve dans le noir.
Les personnes sensibles sont là assises à l’écart,
En attendant le bon moment pour vous donner cette étreinte que vous attendiez.

Elles savent voir au-delà de l’apparence
Au-delà d’un sourire, au-delà d’une larme.
En plus de la colère, en plus de la douleur
Parce qu’elles vivent de cœur.

[Isabelle Galle l’auteure, je crois. Mais je ne connais pas.]

 

Les meufs de Nanterre en week-end à la mer (septembre 2020). Elles sont là assises à l’écart, en attendant le bon moment pour vous donner cette étreinte que vous attendiez.

 

À ces amitiés qui se nouent à la vie à la mort en quelques soirées
À Nanterre sans jamais y être allée
Le temps d’un Sidi Brahim pour rentrer…

Bon anniversaire Marloudoudou.

Kick ma sôce que je serai là pour ton prochain, et celui d’après, et encore après, et pour tous les suivants comme je le suis aujourd’hui, confinement ou pas confinement !
I ♥ l’atelier clandestin.
I ♥ nos ccc du matin.

 

Et puis cette chanson que tu voudrais qui résonne à ton enterrement parce que Bob Marley c’est comme le citron, c’est la vie… Désormais je ne pourrai plus jamais l’écouter sans penser à toi. Jamais jamais.
Et tu sais quoi, ces three little birds qui chantent ne t’inquiète pas, tout va bien se passer, tout va bien se passer parce qu’on sera toujours là pour toi, tu ne seras plus jamais seule… ces three little birds c’est nous trois : toi, Adeline et moi !  🙂  🙂  🙂

 

Clip vidéo : Bob Marley & The Wailers, Three little birds, album « Exodus », 1977.

 

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