La petite souris du Marcass’

Photo : La dentition parfaite du Marcass’ hier en fin de journée, avant que sa première incisive ne tombe… (avril 2020).

 

La vie est remplie de facéties. Et notre confinement d’histoires de dents (bien plus que huit par bouche et pas de molaires broyées à déplorer).

Alors que je publiais pile hier et ici même, un article sur la petite souris de la Petite Souris, le Marcass’ a ENFIN perdu sa première dent de lait. Une incisive du bas comme il se doit.

 

Je vais la mettre sous mon oreiller, comme ça moi aussi la petite souris va m’apporter 2 €.

 Le « aussi » faisant directement référence à la généreuse donation de la petite souris qui est donc passée prendre la dent de lait de notre Petite Souris à nous la nuit d’avant cette nuit. J’espère que vous suivez. Laquelle Petite Souris, la nôtre, réagit immédiatement : Continuer la lecture de « La petite souris du Marcass’ »

La petite souris de la Petite Souris

Photo : La dent de la Petite Souris, bien en évidence sur le canapé sous son lit… (avril 2020).

 

Hier, la Petite Souris (11 ans) a ENCORE perdu une dent.
Je ne comprends pas, avec toutes les dents qu’elle perd sans cesse depuis huit dents ans (elle a commencé jeune), je crois qu’elle devrait en avoir plusse qui repoussent dans sa bouche que tous les enfants de sa classe réunis. Enfin.

Donc hier soir, alors que nous nous apprêtons Papa Écureuil et moi, enfin tranquilles dans le salon, à chacun nous plonger dans les BD que nous nous sommes offertes mutuellement pour nos anniversaires respectifs, Garance remonte l’escalier et nous lance depuis la cuisine : Continuer la lecture de « La petite souris de la Petite Souris »

Le confinement avec enfants (4) : les liens

Photo : Les babi font un sandwich de câlins dans le salon. Qu’ils continuent à confondre avec une salle de jeux. Vu qu’on n’en a pas. De salle de jeux (avril 2020).

 

Depuis le début du confinement, j’ai instauré un rituel du samedi soir qui consiste à regarder un film tous les cinq. « En famille » si vous voulez, mais moi l’expression me hérisse le poil pas le voile je sais pas pourquoi. Je dois avoir un problème.

D’ailleurs je ne sais pas ce qui m’a pris avec l’idée de ces samedis soirs, surtout qu’en période de confinement je ne peux pas dire d’un coup, j’ai piscine ou je vais voir machin-il-va-pas-bien-il-a-VRAIMENT-besoin-que-je-vienne. Non. Je peux pas. Donc on regarde un film tous ensemble, « en famille », en mangeant des trucs avec les doigts sur la table basse du salon. Des trucs qu’on a préparés ensemble le matin ou l’après-midi si tout s’est bien passé. Et en dessert, de la glace à la vanille pas maison pour les babi, et autre chose de gourmand et de maison pour nous (et eux s’ils veulent). Continuer la lecture de « Le confinement avec enfants (4) : les liens »

Le confinement avec enfants (3) : la démission

La toute première semaine de confinement à la maison – souvenez-vous, c’était il y a des siècles – il y avait des règles strictes chez nous, notamment en termes de granola industriel trop sucré le matin et de jeux vidéo sur la Switch l’après-midi : c’était mercredi et week-end uniquement.

Je ne vous cache pas que tout ça c’est fini depuis longtemps. Depuis le soir du jeudi 26 mars précisément, quand j’ai éclaté le flacon en verre tout neuf de sirop d’érable que je venais juste de racheter et que je me suis fracassé le genou contre l’arête du pied de la table en essayant de le rattraper.
Je me suis fait super mal. J’ai même eu peur de ne pas pouvoir aller courir le lendemain matin. Pendant une fraction de seconde m’est apparue la vision de ce que serait mon confinement si je ne pouvais plus aller courir seule Continuer la lecture de « Le confinement avec enfants (3) : la démission »

Le confinement avec enfants (2) : les dommages collatéraux

Photo : Après trois semaines de confinement avec trois enfants. Les poubelles de verre ne sont pas encore passées. À partir de quoi vous pouvez deviner le bar perso au fond du local à poubelles dont je vous parlais dimanche dans ma newsletter

 

Je vous disais la semaine dernière que ce qui me manque le plus avec le confinement – puisque j’arrive encore à aller courir trois fois par semaine – c’est le temps pour soigner ma vie intérieure. De la vraie densité de temps pour réussir à penser avec clarté dans ma tête sans le bruit constant que font les enfants et qui brouille ton esprit comme un écran de télé recouvert de neige.

Sauf que là, en plus, ils tournent autour de toi, ça grésille, et tu ne peux pas aller tellement plus loin que deux minutes et demie de concentration sur une pensée simple (émincer un oignon et une grosse gousse d’ail, faire revenir, ajouter la pâte de curry et les graines de coriandre, remuer, et… et quoi ??).

Mickaël aussi, ça lui fait pareil. L’impression qu’ils ont réduit ton cerveau en bouillie. Continuer la lecture de « Le confinement avec enfants (2) : les dommages collatéraux »