Dans les onsen

Photo : Le samouraï du cheval en kimono, sur la plage de Katsurahama (Japon, juin 2019).

 

Par le Marcass’ au Japon.

 

 

Ça fait depuis que mounette est partie de venir nous voir avec Noa et Lilie* que je voulais aller au Japon. Les autres pays comme le Cambodge et le Vietnam, ça m’intéressait pas. C’est que des pays où on crève de chaud, et en plus c’est sale.
[* Note de Maman Ourse : depuis les vacances de février donc, quand les cousins nous ont rejoints, pendant la première partie de notre voyage en Thaïlande.]

Au Japon au moins, on crève pas de chaud, et c’est tellement propre que c’est sûr qu’on va plus jamais se servir des feuilles de savon de mounette !

C’est des feuilles roses qui sont comme du papier qui est gras. Si on est dans un endroit sale comme au Cambodge, il suffit qu’il y a un robinet ou un tuyau avec de l’eau, on prend un petit morceau de la feuille, on met de l’eau dans ses mains, on frotte et ça devient du savon. Donc c’est bien quand y’a pas de savon, par exemple si on veut manger le riz avec les doigts.

 

Dans une rue de là où on était dans le ryokan. [À Kurokawa onsen, sur l’île de Kyushu.] Au Japon, il y a une petite louche dans les fontaines pour se laver les mains. Normalement c’est aux temples qu’il y en a, et il faut verser l’eau sale qui coule des mains dans la petite rigole. Mais ici comme c’était pas un temple, y’avait pas la petite rigole.
 

Moi au Japon je voulais faire trois choses.
En premier, manger plein de sushis, plein de makis et plein de sashimis.
En deuxième, aller dans les bains chauds où on va tout nu qui s’appellent des onsen.
Et en troisième, voir un combat de sumo. Ça fait depuis longtemps que je veux voir les sumo mais j’aime pas leur chignon comme les samouraïs. Il est ridicule !

 

C’est moi quand j’avais deux ans. Lulu faisait du judo et moi j’avais mis une tenue de sumo !

 

Au Japon, tout le monde aime les sumo et ceux qui font le combat s’appellent des rikishi. Dans rikishi on entend « ri », comme dans ri-dicule, leur chignon. Et aussi dans ri-quiqui. Mais les rikishi sont le contraire de ri-quiqui : ils sont très gros, ils pèsent entre 100 et 200 kg. C’est le même poids qu’un ours-lune !

À part leur chignon qui est comme les samouraïs, sinon ils sont pas du tout pareils. On peut jamais les confondre.

Les sumo sont presque tout nus, avec que une sorte de gros slip noir sur eux. Et ils se battent pas avec un katana. Le katana, c’est le sabre des samouraïs. On en a vu des beaux dans des musées et dans les châteaux. Mais les rikishi, eux, ils n’ont pas de katana, ni de poignard, ni d’épée. Ils ont rien. Ils doivent se pousser avec les bras pour faire tomber l’autre par terre ou en dehors du cercle où ils se combattent. C’est celui qui fait tomber l’autre sumo qui a gagné.

 

C’est au Musée National de Tokyo. J’aime bien les trous où on met sa tête dedans ! Mais les vrais sumo, ils sont encore plus gros.

 

On n’est pas allés voir un entraînement de sumo parce que c’est trop long, et si on y va, on n’a pas le droit de sortir avant que c’est fini, alors Garance et Lulu ont pas voulu.

Mais on va dans plein de onsen. J’adore les onsen ! C’est des bains chauds où on va tout nu, et avant de rentrer dans le bain, on doit d’abord se doucher entier et pas vite jusqu’à qu’on soit bien nettoyé. Après seulement on peut aller au onsen. Attention c’est très chaud !
Le plus chaud bain qu’on a fait, c’était la première fois dans les onsen à Tokyo : il était à 43 degrés !

Moi je suis allé jusqu’en haut du ziz’ mais après c’était trop chaud. Lu est allé jusqu’en bas des mounous et le Pap’ est allé jusqu’au cou.

Dans les onsen, c’est les filles avec les filles et les garçons avec les garçons, alors on pouvait pas savoir pour la Mam’ et Garance. À la fin, quand on leur a demandé si elles sont allées dans le bain à 43°, elles ont dit qu’elles ont même pas rentré leurs pieds. Hahaha !

 

Avec Garance et Lulu, la première fois qu’on est allés dans les onsen [à Tokyo]. Ce onsen était trop bien parce qu’il y avait une fête foraine dedans, avec des jeux et des crêpes et des glaces à manger. C’était hyper grand. Dans les onsen où on rentre que les hommes, il y avait même des bains chauds avec des bulles comme les jacuzzis, et moi J’ADORE les jacuzzis !
 

Moi j’aime bien rester longtemps dans les onsen parce que c’est chaud et qu’on est tout nu dans l’eau. On est bien. Avec maman on s’est mis tout nus dans la mini piscine à Jimbaran et dans la piscine de l’hôtel NamuNamu quand on était au Vietnam.
[Note de Maman Ourse : Je précise que Jimbaran c’est à Bali, au Vietnam c’était à Da Nang, et les deux fois, il n’y avait personne d’autre que nous cinq. Quand même.]

J’adore la piscine, mais au Japon on n’a jamais de piscine. Dans TOUS les hôtels, il n’y a pas de piscine, y’a que les onsen.

Et j’aime pas la mer parce que l’eau est salée. Enfin, j’aime bien la mer pour ramasser des coquillages ou construire un barrage avec des gros cailloux, et aussi faire un château de sable avec le Pap’, mais pas pour me baigner. À cause de l’eau qui est salée, ça me pique sur mon corps et après je dois vite prendre une douche sinon ça me gratte partout. Donc je ne vais plus dans la mer si elle est salée.

 

C’est la plage où on est maintenant, à Shikuikui [c’est Shishikui, en fait]. Hier avec Garance et Lulu, on a construit un barrage avec des grosses pierres sur le ruisseau qui va à la mer. Mais ce matin, on a vu que toutes nos pierres ont été enlevées par les vagues pendant la nuit !
 

La seule chose que j’aime pas dans les onsen, c’est quand le Pap’ dit à la Mam’ de me faire un chignon à cause qu’on doit pas tremper les cheveux dans le bain.
Ça m’énerve parce que il est trop ridicule. Je me sens ridicule avec ça, j’ai envie de tout arracher. Après je suis obligé de le garder pour manger et je déteste ça.

 

J’étais en train de cuisiner le barbecue dans le ryokan, et je me suis brûlé la main sur la plaque qui était bouillante. 🙁

 

Pour les sushis, je croyais qu’il y en avait partout au Japon, mais en fait on n’en trouve pas tout le temps. Il y a plus souvent des makis et des onigiris.

Les makis, ceux au concombre et ceux au saumon, ça va. Mais les autres j’aime pas. Ils mettent trop de mayonnaise dans les makis ici. Et surtout le pire, c’est les makis au natto. Eux ils sont dégoûtants ! Quand j’en vois, j’ai envie de vomir. Et même, si maman mange du natto à côté de moi, je dois boucher mon nez avec l’odeur sinon je vais vomir.
Ça sent pas pareil que le durian, mais c’est égalité de vomir.

[Note de Maman Ourse : Le Marcass’ a dit « je vais vomir » et pas « je va » ! Youhou ! J’arrête le natto pour la peine !]

 

C’est dans notre appartement-hôtel à Tokyo, tous mes sushis au saumon avec mon bol de sauce soja. C’est trop bon la sauce soja sur le riz !

 

Mon préféré plat pour manger, c’est les sashimis. Mais le Pap’ et la Mam’ disent tout le temps que c’est cher alors on peut pas en avoir tous les jours.  🙁

En tout cas, si on peut prendre des sashimis, moi je veux au moins une barquette entière pour moi tout seul. Ou deux barquettes entières. J’aime pas quand on doit partager la barquette parce que j’adore les sashimis et sinon c’est sûr que j’en ai pas assez.

 

Tout en haut à droite, c’est des sushis et des makis (ceux qui sont avec l’algue autour). Et toutes les autres barquettes, c’est des sashimis de poissons différents.

 

Au Japon, les mots c’est facile. Je peux en lire plein, et même qui font quatre syllabes comme ri-di-cu-le. O-ni-gi-ri. Ko-ni-chi-wa. A-ri-ga-to. Na-ga-sa-ki. O-ri-ga-mi. Sa-ka-mo-to. Mi-ya-ji-ma.

Miyajima, c’est une île où on est allés où il y a des daims en liberté qui mangent le papier et les tee-shirts des gens. Le premier daim qu’on a vu, je l’ai caressé et il m’a arraché un bout de mon plan pour le manger ! Après je voulais tout le temps caresser les daims et leur donner du papier à manger mais le Pap’ a dit non. Il a dit qu’ils sont sauvages. N’importe quoi ! Ils sont pas carnivores quand même !

 

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Et voilà le Japon.

 

Marcel