Photo : Omar Little dans The Wire (l’acteur c’est Michael K. Williams).
Après mon dernier article en deux parties, pour lequel j’ai dû plonger et explorer bien profond en moi, j’ai eu envie de remonter à la surface avec un sujet plus léger, un sujet sériel…
Quand les babi partent en week-end ou en vacances avec mounette, Mickaël et moi on fait une cure de cinéma. De musique à nous. Et de livres qu’on peut lire avant qu’il fasse nuit et finir en trois jours.
Gloire à Netflix !
Évidemment, quand les babi reviennent, ça fait tout de suite plus de bruit. Ils reprennent le temps, la place, l’énergie…
Et ça veut dire aussi moins de ciné indé et plus de séries Netflix sur canapé. Qu’on aime aussi, heureusement. Je le dis tout le temps pour justifier que, en dépit des apparences, je ne suis pas anti-progrès : attends, Netflix c’est chanmé ! (surtout quand t’as pas la télé.)
On s’est d’abord inscrits pour suivre Downton Abbey dont on nous avait prêté les DVD des premières saisons, et on est restés parce qu’on a été harponnés par d’autres séries.
Better call Saul, qui reprend le personnage de Saul Goodman de Breaking Bad.
Sherlock, découvert par hasard et qui m’a emportée parce que « brain is the new sexy ».
Yes, it is. Definitely.
L’unbreakable Kimmy Schmidt et l’extraordinaire Titus Andromedon.
Avec Lillian qui est complètement déjantée, genre Janis Joplin si elle avait pris le temps de vivre, et dans laquelle Mickaël me voit moi quand je serai vieille. Au point qu’il a collé la photo de Lillian sur mon profil Netflix. WTF ?!??
Bon, au fond je comprends l’idée mais c’est un peu flippant, rapport à ce qu’elle a tué son mari sans le faire exprès quand même…
Et aussi, les blousons trop classe and so colourful de Dirk Gently. L’absurde iconoclaste de Rick & Morty. Les folies architecturales de Grand Designs. Pablo Escobar et les autres moustachus à gros flingue de Narcos. Les doubles vies de Philip et Elizabeth dans The Americans. Et tant d’autres encore.
Des morceaux de vie sur un tout petit écran d’ordi qui s’invitent dans la nôtre et s’entremêlent parfois bien après la fin de la série.
Mad Men. Don Draper. Joanie.
How I met your mother. Marshall & Lily. Barney Stinson.
Des personnages passés mais auxquels on repense.
De balafres en sourcils…
Et de toutes les séries ever, Mickaël affirme sans frémir que The Wire est la meilleure série du monde.
Personnellement, je penche plutôt pour Six feet under en tête du palmarès. Mais bon, je veux bien décerner la seconde place à The Wire, on peut en discuter.
Ce qui ne se discute pas – enfin franchement j’aurais du mal à voir comment – c’est qu’Idris Elba est l’acteur le plus beau du monde (depuis que Gregory Peck est mort, je veux dire).
Et dans The Wire, dans son personnage de Stringer Bell, encore plus. Lunettes incluses. Avec des scènes de ouf où il est presque nu, et même, en marcel blanc. Si si.
Mais attends, parce que y’a pas que le beau dans la vie. Y’a aussi le sexy. Et dans The Wire, le sexy s’appelle Omar. Omar Little.
Incroyable.
Moi je prends un coup de chaud à chaque fois qu’il apparaît. Et pourtant il est gay. Je n’ai aucun problème avec ça, notez. Mais c’est juste que ça ne devrait, a priori, pas m’embraser. And still (it does).
À ne surtout pas rater si, petit(e) déjà, vous vous pâmiez devant la balafre d’Albator.
Ou si, depuis toujours, vous défendez l’esprit Robin des Bois : voler aux riches pour donner aux pauvres, tout ça.
Ou encore, si vous pensez que « Le fermier dans son pré » est juste une comptine pour les enfants et que vous ne percevez pas le frisson – et la folle sexitude – qu’on peut distiller dans un simple sifflotement.
All in the game, yo. All in the game.
Mais en prem’s du sexy chez Omar, vraiment, la balafre.
Car moi j’ai jamais aimé Goldorak, mais oui, je fais partie de ceux qui, petits déjà, se pâmaient devant, vous savez qui. Le corsaire de l’espace.
Et puisque j’ai pas pu m’empêcher de parler de Gregory Peck, vous l’avez vu dans l’adaptation de Moby Dick par John Huston ? Nan parce que, Gregory Peck en Capitaine Achab, c’est quand même autre chose que les mignonnes petites entailles d’Al Pacino dans Scarface ! (Et pourtant, je trouve Al Pacino très beau. Regarde dans Serpico, on dirait Papa Écureuil. La gueule, la morale, tout ! 😉 )
Pour en revenir au Capitaine Achab, dans le film avec Gregory Peck, en plus de la jambe de bois, il y a surtout cette énorme boursouflure qui lui couture le visage de haut en bas et le rend tellement sexy malgré le collier de barbe (pas facile, le collier… quelqu’un a tenté ?)
Et non je suis pas tordue, c’est juste que ça me trouble, moi. Je trouve que la cicatrice épaissit, affranchit de l’ennuyeuse perfection, libère l’imagination…
Ainsi, avec les 25 cm de cicatrice qu’il a dans le dos et les 3×5 cm sur la main droite, les babi ont longtemps cru que Papa Écureuil avait combattu contre un tigre du Bengale dans sa prime jeunesse. Il se pourrait d’ailleurs que le greffon y croit encore.
Ça pose là son papa (et son aventurier) quand même, non ? Allez…
Bon d’accord, j’avoue, la cicatrice chez moi, c’est une valeur à peu près sûre…
Et oui, ça me le fait aussi pour Tyrion Lannister dans Game of Thrones. Et même pour Jorah Mormont, avec la maladie des hommes de pierre.
Sachant qu’il y a, bien sûr, d’autres choses dans Game of Thrones.
Par exemple, si t’as encore jamais vu le sourcil absolu, tu peux tomber d’admiration devant Cersei Lannister.
Ou si tu doutes qu’une femme rasée puisse être scandaleusement belle. Cersei toujours. Saison 5. Et encore, je trouve qu’ils ne sont pas allés assez loin, ils auraient pu raser vraiment complètement. Elle est trop belle.
Bien sûr, c’est une méchante. Mais bon, Maléfique aussi, et en termes de sexy, elle passe devant la Belle au Bois Dormant, non ?
*****
Et vous ? Quelle est votre série préférée ?
Qui sont les personnages que vous adorez retrouver ?
Et celles et ceux qui vous font fantasmer ?…
(Je me suis retenue pour ne pas parler d’Ygrid dans Game of Thrones. Celle qui a été merveilleusement « kissed by fire ». Cette scène… You know nothing, Jon Snow.)