La manie décalco

Photo : Le Marcass’, la Petite Souris et le Grand Lièvre (juillet 2018).

 

Vous avez des enfants ?

→ Si la réponse est non : allez plutôt faire un tour en Grèce par ici, ou préparez tranquille votre prochain week-end à Londres.

→ Si la réponse est oui : connaissez-vous ces bonbons avec 50 000 tatouages dedans ?

Genre déjà l’intérieur des bonbons c’est de la m…, mais en plus, à chaque fois que je colle un décalco sur un morceau de peau, je flippe en pensant à la bombe toxique que je suis en train d’allumer*.
Et qui va s’infiltrer partout dans leur corps.

Des produits chimiques, des métaux lourds dérivés du pétrole, des perturbateurs endocriniens…
mais je le fais quand même parce que, va expliquer à tes garçons qu’on ne se bat pas avec les bâtons.

Ou que, oui y’a des décalcos dans les bonbons, mais que non on va pas les faire parce que y’a trop d’acrylate et de polyéthylène, voire de paraphénylène diamine, pour des si petits corps.

C’est ça. Bois de l’eau. Et garde la pêche.

∼∼∼∼∼

* Et en même temps que la bombe toxique, exactement en même temps, il y a ça qui me vient :

Sur un support bien lisse
Ça devient un réflexe
On maintient de l’index
Et du pouce on coulisse…

C’est terrible, non ?

Je dédie cette chanson à Monsieur Tro, au gars Counet, et à tous les fans de Couscous Saupiquet.

 

Richard Gotainer, Le mambo du décalco (album «  Chants zazous », 1982).