Fête Noël avec Marcel

Photo : « Regarde maman, je suis sûr que tu vas aimer ce que j’ai fait en papier pour toi… C’est des cerises ! »

 

Hier vendredi 17 décembre, sur le chemin retour de l’école. 16h45.
Le Marcass’ (8 ans) me raconte sa journée.

Comme aujourd’hui c’était le dernier jour avant les vacances, après le rallye maths on a regardé un film avec le maître. On a regardé Coco. Nan mais Coco quoi ! Comme si on l’avait pas déjà vu cent fois, ce gros film de naze ! Des squelettes qui font la fête des morts ! Je me disais, quand même c’est les vacances de Noël, on pourrait regarder un film de Noël, non ? Comme, je sais pas moi, Die Hard 1 au moins !

Die Hard 1, c’est Piège de cristal – pour ceux qui comme Marcel, l’ont vu en VF, mais ne savent pas encore que : « c’est plus stylé de dire Die Hard 1 ».

Un vrai film de Noël quoi. Continuer la lecture de « Fête Noël avec Marcel »

Bientôt Noël (& moi)

Ça commence à faire pas mal de keep calm sur ce blog, mais le keep calm autour de Noël est clairement celui que j’ai le plus de mal à tenir. Je suis pas bien. Et pourtant cette année, on reste que nous cinq et on fait rien. Pas de déplacements, pas de fêtes de famille, pas de repas de ouf, rien. Je combats Noël contre moi-même…

 

 

– Qu’est-ce que tu fais maman ?
– Je pense à des idées.

 

Court extrait de conversation avec le Marcass’ (8 ans), ce vendredi 26 novembre 2021. Bien sûr il aurait dû être à l’école cette après-midi à 15h au lieu de me tourner autour à me demander ce que je faisais. Mais il y a eu covid chez nous, le Marcass’ était négatif donc il a été confiné trèèèès longtemps, et blablabla, je ne vous refais pas toute l’histoire et sa précision.

Donc là, ce vendredi 26 novembre 2021, il n’est pas à l’école, il est collé à moi. Physiquement collé, au sens propre. Collé. Évidemment c’était il y a trois semaines, à l’époque on ne savait pas. Depuis il ne vous aura pas échappé que c’est bientôt Noël, et maintenant s’il y a un covid dans une classe, les autres enfants et l’enseignant ne sont PAS cas-contact. T’inquiète.

Aujourd’hui mercredi 15 décembre, on est plus proche du 25 que du 1er. Mathématiquement. Plus proche de Noël que du premier jour du compte à rebours. Je dis ça comme ça, je constate, juste pour (me) dire : ça va venir. On ne peut pas empêcher que ça vienne. Quand c’est là c’est là. Comme Continuer la lecture de « Bientôt Noël (& moi) »

Samedi (noir) soir

 

Pendant le premier confinement, quand on n’avait pas le droit de sortir du tout, puis après, quand on pouvait un peu mais quand même sous couvre-feu donc en fait non, on a instauré chez nous le film du samedi soir. Familial. Avec enfants.
Depuis nous avons été déconfinés mais le rituel est bien ancré et particulièrement difficile à déboulonner : les samedis où on sort pas, les samedis où on n’invite pas des amis, y’a film. Familial. Avec enfants. T’as compris.

Je vous ai déjà confié ici à quel point j’ai un mari exceptionnel pour ce qui est de trouver LA musique qui va bien ou LE film parfait au moment M. Mais le film familial du samedi, c’est pas possible. C’est l’histoire des ensembles disjoints, blablabla.
Je ne fais pas semblant donc les enfants le savent : le samedi soir, je me fais chier comme quand t’attends dans ta caisse les lèvres violettes l’un de tes gosses qui fait du poney du foot du vélo du violon (1) à Bab El Oued et que tu perdrais trop de temps à rentrer chez toi puis à revenir le chercher.

(1) Rayer les mentions inutiles.

 

Depuis que nos samedis soir ne sont plus que le squelette calcifié de ce qu’ils ont été, j’ai vu un nombre inconcevable de films plus nazes les uns que les autres, remplis de zombies, de courses-poursuites, de braquages, de croisades indianesques interminables et d’hypothétiques retours Continuer la lecture de « Samedi (noir) soir »

La promesse de décembre

Photo : Quand tu es seule à voir le fruit qui résiste, et que tout le monde croyait péri.

 

Comme je vous l’annonçais dans mon premier article de l’année (relisez-le, j’ai tout donné pour celui-là* ; mes prochains articles ne seront que succédanés à faible densité nutritionnelle !), je vous propose de célébrer les 3 ans d’existence de mon blog par un rappel des articles parus le même mois pour chaque année écoulée.

(* C’est pas tout à fait vrai… J’ai beaucoup donné aussi pour celui-ci et encore plus pour celui-là.)

 

Quand je pense décembre, je pense fin, froid, tristesse, obscurité, plombée. (Pas plan B, plOMbée.)

Ma cops Clea a dit de décembre : son ciel qui traîne par terre. Ça m’a plu. Ça m’a parlé, j’y ai trouvé de la poésie, moi qui déteste pourtant l’hiver et ses arbres secs pétrifiés dans la glace.

Pour mon dernier poème de cette année, je voulais un poème de femme.
Je voulais un poème écrit par une femme parce que je me suis rendu compte que sur les onze auteurs des chansons et poèmes que je vous ai proposés, un par mois depuis janvier, il y a neuf hommes Continuer la lecture de « La promesse de décembre »

Se relever

Alors non, en vrai je n’aime pas tout le monde, et particulièrement pas la boulangère ! (Illustration de Bee)

 

Je suis debout, les amis ! Bon, j’ai pas non plus enfilé le justaucorps de Madonna dans le clip de Hung up et tapé la choré devant le miroir, mais je te fais déjà l’échauffement. Je suis retournée courir dans le jaune brillant des feuilles mortes et sous la pluie. Qui n’est rien par rapport au froid et à la bouillasse du trail qui m’attend dans dix jours. Don’t be afraid. Donne-moi encore un peu de temps, tu verras si je ne libère pas ma pleine puissance !

Depuis que je suis guérie, je n’ai pas tout à fait récupéré l’odorat mais j’ai retrouvé mon sens de l’humour et rien que ça, ça vaut son pesant de pomélos parce que moi sans humour je ne suis plus tout à fait moi, je me délite dans les griffes de la nuit comme Freddy…
Et puis il s’est passé des jolies choses.
J’ai : Continuer la lecture de « Se relever »