Merci maman

 

Dimanche c’est la fête des mères. Pas besoin d’un article pour dire bonne fête mounette, vous allez m’objecter que je peux lui souhaiter par téléphone. Oui c’est vrai. Sauf que là… J’AI PLUS DE TÉLÉPHONE !!! Noir, rien, fini ! Tu parles trop, m’a dit l’écran avant de s’éteindre définitivement. Ferme-la, tu comprends ce que ça veut dire ? Tais-toi mais tais-toi b**del de m**de ! Et puis je n’ai plus rien vu, plus rien entendu. Alors c’est pas autant le désespoir que le jour où mon ordi a planté et j’ai cru que j’avais perdu ma vie, mais c’est dur quand même. Les photos, les conversations, voyez… Enfin c’est pas votre problème. Ça se trouve vous êtes partis en week-end, et peu vous chaut mon objet transitionnel mobile.

De toute façon, ce que je voulais aujourd’hui c’est partager avec vous cette vidéo que j’ai aimée.

 

Avertissement  ⚠️

Attention, le premier ou la première qui émet un début de critique sur Sophie-Marie Larrouy parce qu’elle a du fard à paupières rose et du crayon bleu sur les yeux, je le démonte ! On n’est pas dans un tuto maquillage TikTok les amis, c’est un rôle dans une vidéo, d’accord ?
ET SURTOUT, ON NE CRITIQUE PAS SML CHEZ MOI ! JAMAIS !

SML, c’est la fille qui n’a pas peur de dire, lundi 2 mai 2022 dans le mid-roll de son podcast « À bientôt de te revoir », épisode 115 avec Nicolas Mathieu :
https://www.binge.audio/podcast/a-bientot-de-te-revoir/avec-nicolas-mathieu

« En termes de santé mentale, j’ai un peu mis les mains dans le cambouis… si vous voyez ce que je veux dire… »

Ben moi ça m’a plu. Je fais le cambouis avec elle. Et je l’étale à la face de celles et ceux qui l’ont mal jugée et ne pensent pas qu’elle puisse inviter un lauréat du prix Goncourt sur son canapé ! Bref, on ne parle pas mal de Sophie-Marie ici, compris ?

 

« Merci maman », avec Maud Bettina-Marie (la fille) et Sophie-Marie Larrouy (la mère), 2017.

 

* Complément du 29 mai 2022 *

On est dimanche les amis, la fête des mères c’est aujourd’hui, et je veux vous dire même si c’est trop tard : prenez soin avec vos cadeaux de fête des mères et d’anniversaire. La femme que vous aimez, pensez à travers elle, soyez inventif(ve), et si rien de bien ne vous vient, n’offrez rien. Préférez un bouquet de pâquerettes des champs, un bol de fraises du jardin, un poème. Et la prochaine fois, anticipez, observez, écoutez – comme elle le fait pour vous.

Le rôle de mère, même quand on est soutenue, félicitée, remerciée, aimée à fond, déjà c’est dur. Y’a plein de moments où tu doutes, où tu sais même plus comment ni pourquoi t’en es arrivée là. Mais si en plus t’as zéro réconfort, gêne, silence, pas un geste gentil, c’est une vie sacrifiée. Broyée. Des lumières vives qui s’éteignent et une épaisse tristesse, une solitude résignée, qui s’installent pour durer.

Pardon de vous plomber comme ça un dimanche matin mais, comme dirait Fred-ma-cops, la maternité c’est survendu, et personne ne nous prépare en vrai de vrai à ce que ce sera de devenir mère, alors au moins soyez soutenants putain !

Les mères ne sont pas QUE des mères, aimez la femme qui est derrière !

 

Planche tirée de Pucelle, de Florence Dupré la Tour, tome 2, Confirmée, pp.100-101.

 

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