See you Australia !

Photo : En fin de journée sur la plage de Cudmirrah, un peu au sud de Sydney (Australie, novembre 2018).

 
Notes pour trop tard from Australie côte sud-est

Note n°1

Une fois passée la peur, y’a rien. Ce n’est que confirmation. Avance, va au devant de ce qui t’effraye : de loin tu croyais voir un crocodile et ce n’est qu’un lézard.

Note n°2

A bird in the hand is worth two in the bush.
C’est un proverbe anglais dont la traduction littérale serait : un oiseau dans la main en vaut deux dans le buisson. En gros, en français : un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.

Quelques exemples précis tirés de notre expérience australienne ?

Fais ta lessive maintenant, tu sais pas à quoi ressemblera la laundry dans le prochain campement.
Prends de l’essence maintenant, tu sais pas dans combien de bornes tu trouveras une autre station.
Prépare-toi un café maintenant, tu sais pas à quelle heure tu vas arriver. (Oui parce que les distances en Australie, c’est un truc de dingue. Et pourtant on traverse pas l’outback !)
Va aux toilettes à l’autre bout du campement maintenant, tu sais pas s’il va pas se mettre à tomber des cordes d’un coup.

Voilà. J’ajouterais bien : achète ton tabac AVANT, tant que tu en trouves à un prix qui te paraît correct, tu ne sais pas s’il sera pas multiplié par 20 en passant la frontière…

Note n°3

Les babi sont heureux quand ils ont à manger ce qu’ils aiment, des jeux à sauter et à escalader, et des grands espaces de liberté pour courir cheveux au vent et sans contrainte. That’s it.

 

Sur la plage de Bendalong, entre Cudmirrah et Narooma, où on a rencontré des raies manta (Australie, novembre 2018).
∼∼∼∼∼
 
Nos meilleurs moments sur la côte sud-est de l’Australie

Les babi sont en train de se rapprocher. De plus en plus. Bien sûr il y a des disputes, et même des bagarres chez nous. Ça crie et ça griffe. Mais depuis qu’on roule en Australie, à l’arrière dans le camion, ou sur le toit, dans la cabane formée par la couchette minuscule où ils dorment tous les trois serrés comme des sardines, on les entend s’inventer des jeux ensemble, des histoires de Tibisse, de Nouf et de Gros-Nez qui n’existent que pour eux.

Quelquefois, un soir surtout, papa Écureuil a pété un plomb. Parce qu’on demande mille fois d’arrêter, de se taire et de dormir, et qu’ils continuent à ricaner et à chahuter sur la couchette jusqu’à 22h30, plus tard même ce fameux soir, ils « crèvent de chaud », et le camion tangue d’un bout à l’autre comme une barque sur la houle.

C’est vrai, le soir on n’a plus de patience. Mais je les vois créer une bulle autour d’eux.

À la maison avant de partir c’était souvent la Petite Souris et le Marcass’ ensemble, et le Grand Lièvre plutôt seul dans sa tête. Ou à embêter les autres. « Parce que personne [le] comprend de toute façon ».
En voyage, de sandwiches au pécu ou sans pécu (ouais, nous non plus on n’a pas trop compris), c’est tour à tour Garance et Lu ensemble, puis de longs moments Lu et Marcel. Et tous les trois, beaucoup. Sans nous. Voire tous les trois contre nous.

 

La Petite Souris

1/. Nourrir les kangourous dans la main et les caresser.

2/. Jouer à Tibisse avec Lulu et s’occuper de Nouf.

 

Nouf, donc. Ils l’ont aimé et protégé comme un bébé. Je ne sais pas ce que c’est.

 

3/. Marcher toute seule devant avec maman dans les balades et qu’on parle de plein de choses – pendant que papa est derrière avec les macaques qui racontent des histoires de l’éventueur (c’est l’évolution de l’éventreur), du malado (c’est l’évolution du dingo), et de la pieuvre à anneaux bleus…

4/. Vivre dans le campervan, c’est-à-dire acheter et préparer notre nourriture nous-même et dormir sur le toit du camion.

5/. Jouer dans les campings avec les trampolines géants, les tyroliennes et les jeux en bois et en cordes où il faut escalader (comme les ponts, les échelles, les araignées…).

∼∼∼∼∼

 

Le Grand Lièvre

1/. Marcher avec papa à Melbourne et qu’il me raconte plein d’histoires de la mythologie grecque sur les Dieux et les Titans.

 

Sur l’île Raymond, entre Merimbula et Melbourne (Australie, novembre 2018). Parfois les garçons, c’est vraiment les Garçons Perdus de Peter Pan…

 

2/. Jouer à Tibisse avec Garance.

3/. Jouer aux échecs avec Marce avec les pièces géantes dans les campements.

4/. Regarder les dingos manger leur poulet.

5/. Caresser les émeus et les kangourous.

∼∼∼∼∼

 

   Le Marcass’

1/. Jouer à Mamousta, à Gros-Nez et à Matouph avec Lulu.

2/. Donner à manger aux kangourous dans la main.

3/. Quand la raie est passée entre mes jambes sur la plage à côté des pélicans.

4/. Quand papa m’a pris sur ses genoux devant le camping-car pendant que maman conduit.

 

Attention, cette image risque de choquer tous ceux qui connaissent papa Écureuil ! À croire que les voyages à l’arrache et sans ceinture au Sri Lanka et à Bali l’ont assoupli…

 

5/. Sauter sur les trampolines, grimper sur les jeux, et faire de la tyrolienne géante dans les campings.

∼∼∼∼∼

 

Maman Ourse

1/. Conduire le gros camion sur les grandes routes australiennes et être complètement partie dans ma tête à écouter David Bowie sur notre B.O. de voyage pendant que papa Écureuil gère une dispute entre les babi à l’arrière.

2/. Voir les vagues se fracasser sur les falaises en pierre ocre le long de la Great Ocean Road.

3/. Boire un verre de bon vin australien en fumant une cigarette toute seule le soir sans avoir à m’occuper de rien pour le dîner (même pas faire chauffer de l’eau pour les pâtes).

 

Mon tout premier verre de vin australien après que j’ai vu les premiers kangourous de ma vie dans le campement, juste derrière la table, sur le chemin qu’on aperçoit sur la photo.

 

4/. Marcher dans les forêts où vivent les koalas et sentir fort l’odeur de l’eucalyptus.

5/. Dormir au fond du camion, comme dans une alcôve, pendant que les babi dorment tous les trois sur le toit. C’est petit et pas confortable mais j’aime bien quand même…

∼∼∼∼∼

 

 Papa Écureuil

1/. Faire la route de la côte et admirer les paysages très différents d’un lieu à l’autre, depuis Sydney jusqu’à Adelaïde.

2/. Admirer les vagues et la lumière autour des Twelve Apostles et des autres sites de la Great Ocean Road.

3/. Regarder le ballet des pélicans qui pêchent.

 

Tu nous vois…

 

… tu nous vois plus !

 

4/. Voir des kangourous, des koalas, et des oiseaux de toutes les couleurs dans les campements où nous nous arrêtons le soir.

5/. La gentillesse des Canadiens Australiens, toujours souriants.

 

 

Thank you Australie.

Pour la route, les grognements des koalas, la mer, le vin, et le reste…

 

*****

 

Et vous, êtes-vous déjà allé(e) en Australie ?
Quels sont vos meilleurs souvenirs ?

 

 

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