The Great Ocean Road

Photo : The Razorback, sur la Great Ocean Road (Australie, novembre 2018).

 

J’avais pas prévu d’écrire un article sur la Great Ocean Road parce que, comme vous avez pu le constater depuis deux mois, je ne suis pas un guide de voyage… Je vous parle surtout du tour-du-monde-pas-du-monde qu’on vit de l’intérieur, et je me dis que si vous avez envie de vous documenter sur les trésors historiques, architecturaux, culturels, ou sur les merveilles de la nature de tel ou tel pays, ben vous allez vous acheter un guide, un vrai.

Néanmoins (j’adore néanmoins), la Great Ocean Road, c’était tellement beau que je ne peux pas quitter l’Australie sans vous en partager un tout petit bout.
Je n’ajoute pas de texte, ou presque pas – si vous avez besoin d’explications sérieuses, vous savez maintenant qu’il vous faudra aller les chercher ailleurs 😉 – juste quelques photos.

Mettez-vous Ocean de John Butler Trio (B.O. du voyage, n°7) dans les oreilles, vraiment, et enjoy

 

Les falaises découpent des petites criques inaccessibles à la baignade et qui restent donc sauvages. Et belles.

 

La Great Ocean Road est le nom de la route qui longe la côte sud-est australienne sur 250 km à partir de la ville de Torquay (connue pour ses plages de surf, notamment c’est là que se déroule la scène finale de Point Break, avec le regretté Patrick Swayze, que vous avez vu quand vous étiez ado), qui commence à 100 km au sud de Melbourne et qui remonte vers l’ouest.

Difficile de rester concentré(e) sur cette route parce que tout le long de la côte se succèdent des vues magnifiques sur les falaises ocres qui surplombent la mer.

 

Les premiers « apôtres » qu’on voit, les dégradés de couleurs sur le sable, dans la mer…

 

The Twelve Apostles (« les douze apôtres » en français) est le site le plus connu sur la Great Ocean Road. Il désigne une succession d’aiguilles de calcaire qui émergent de la mer le long de la côte.
Ces aiguilles ont été formées par l’érosion et l’avancée de la mer sur la falaise calcaire. Bien sûr le phénomène naturel d’érosion est continu et, si les aiguilles étaient neuf à l’origine, elles sont huit désormais depuis l’effondrement de l’une d’entre elles en 2005.

 

D’autres « apôtres », de tailles et de formes différentes.

 

Cinq minutes de route après les Twelve Apostles, on tombe sur la Loch Ard George.

 

Loch Ard George. Photo prise par papa Écureuil, garantie sans retouche !!!

 

Puis on approche la London Arch. Anciennement appelée London Bridge à cause de sa ressemblance avec le London Bridge à Londres, la roche calcaire formait auparavant un pont à deux arches, mais en 1990, l’arche la plus proche de la terre s’est écroulée, et la formation s’appelle désormais London Arch.

 

Je ne suis plus trop sûre maintenant mais je crois que c’est la London Arch. Ou alors c’est d’autres roches qu’on voyait depuis l’endroit du Razorback ? Je ne sais plus…

 

Un peu plus loin se dresse un ensemble d’autres formations calcaires, dont l’une appelée The Razorback qui m’a bouleversée par sa beauté sauvage, violente même. C’est celle que l’on voit sur la photo en tête d’article. Je ne sais pas pourquoi elle porte ce nom. Un « razorback » ici, c’est une espèce de sanglier monstrueux qui terrorise les gens qui traversent le bush.

Moi ce mur de pierre c’est la plus belle chose que j’ai vue en Australie. Et un des plus beaux paysages que j’ai vus de ma vie, aussi.

La puissance des vagues qui viennent mourir sur la roche et qui renaissent, sans cesse. Ce mur de calcaire qui semble si solide, éternel, qui résiste, mais qui un jour va s’effondrer sous les assauts de la mer…

 

The Razorback au premier plan. J’ai adoré. Papa Écureuil prend le Marcass’ sur ses épaules pour qu’il voie mieux : « Oh regarde papa, on dirait des mounous tout droits avec les tétons en haut là ! ». (Au second plan, à droite. Je précise, au cas où vous la ressemblance ne vous saute pas aux yeux…)

 

Le lendemain, on poursuit notre route par le Bay of Islands Costal Park, une portion de la Great Ocean Road entre Peterborough et Warrnambool, de laquelle partent des petits chemins pédestres qui permettent de découvrir d’autres formations calcaires sur la mer.

 

À l’entrée du Bay of Islands Costal Park.

 

Toujours dans le Bay of Islands Costal Park. Le contraste entre les ors et les ocres des falaises, presque orange feu parfois (ambiance terre battue à Roland Garros), et toute la palette des bleus de la mer est saisissante.

 

L’écume des vagues, en se fracassant contre les rochers, coloriait toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Ça rend un peu sur la photo. Un tout petit peu…

 

Et puis la lumière incroyable sur les vagues de pleine mer. Des heures j’aurais pu rester à regarder…

 

La mer depuis les hauteurs de Port Campbell, où on s’est arrêtés pour dormir.

 

Goodbye Great Ocean Road ! Demain nous quittons l’Australie pour… la Nouvelle-Zélande !

 

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Et vous, connaissiez-vous l’existence de cette Great Ocean Road ?