Photo : Déjeuner acheté dans la rue, le premier jour de notre arrivée à Bali (octobre 2018).
Hier soir, dans un warung à Bali, 31 octobre 2018.
– (La Petite Souris)
Pfff… J’en peux plus moi, quand est-ce qu’on pourra remanger de la vraie nourriture ?!
– (Le Marcass’, surpris et vaguement inquiet)
Ah bon ? Là c’est de la fausse nourriture qu’on mange ?
– (La Petite Souris)
Nan mais de la nourriture qu’on achète et qu’on fait nous-même, je veux dire. Depuis qu’on est partis de chez nous, on fait que de manger au resto ou d’acheter des plats tout préparés, moi je me sens pas bien à cause de ça…
– (Maman Ourse)
Ouais bah… L’idée du voyage minette, c’était aussi, pour moi, de faire une coupure. Ne plus cuisiner pendant un an. Un peu comme le congé sabbatique de papa, tu vois ?
– (La Petite Souris)
Ah ouais donc tu préfères qu’on soit tous malades à manger de la junk parce que tu veux plus cuisiner quoi ! Le poulet qu’on mange là, je suis sûre qu’il est en batterie comme à la cantine, et moi j’en peux plus du riz, tout ce que je voudrais c’est la soupe de mounette !
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Voilà… Merci de retenir qu’on ne mange pas de la junk, contrairement à ce qui est dit. On n’achète pas, jamais, les dizaines de paquets de chips et de barres sucrées chocolatées qu’on voit dans les mini supermarchés.
On se nourrit de ce qu’on trouve ici : du poisson grillé au bord de la mer et des plats de la rue le reste du temps.
Alors effectivement, sustenter les moins de dix ans reste toujours compliqué. Il y a comme un manque cruel de crudités, encore, et le contenu des repas ne varie pas. Mais bon, on mange local quoi…
