Photo : Trek dans la jungle, Krong Koh Kong (Cambodge, février 2010).
Par Papa Écureuil
Tu vois l’araignée avec sa tête au milieu, on dirait une tête de mort ?
T’as pas envie de t’approcher hein ? Tu restes loin, tu la quittes pas des yeux, tu es prudent, et surtout, tu vas pas la titiller.
L’araignée, c’est Maman Ourse quand elle doit préparer des bagages pour partir quelque part.
Aïe.
Pas tellement pour moi, moi j’ai pas de problème comme je dis souvent, mais côtoyer Audrey les jours qui précèdent un départ en vacances, c’est un gros challenge. Accepted, mais quand même.
Je sais qu’à chaque fois, pour elle, c’est difficile.
Parce que c’est simple, préparer les bagages, elle déteste ça. Et non seulement elle déteste ça mais elle s’assure en plus que son entourage le comprenne bien. Tout le temps.
Un peu comme quand elle est malade, mais là il faut vivre avec elle pour comprendre ce que c’est. (C’est horrible).
Donc s’il y a bien une chose que je redoute dans le voyage, c’est la préparation des bagages.
Pourtant, c’est pas comme si elle faisait tout toute seule, elle prépare les affaires d’accord, mais elle fait des « tas » : après, c’est moi qui cherche les valises, qui range dedans, qui sais où sont les affaires de plage, les doudous ou un pyjama de rechange pour un p’tit cul. Vu que je suis le maître incontesté du Tetris.
Bref, si ce que le Grand Lièvre attend le plus dans notre voyage c’est que l’on revienne pour qu’il puisse faire du foot (no comment), moi c’est que l’on parte et que cette période de préparatifs soit enfin terminée !
J’anticipe que la semaine avant notre grand départ (et je m’estimerai chanceux si ce n’est qu’une semaine), Audrey va être d’une humeur massacrante et qu’il va falloir que je prenne sur moi. Mais comme moi aussi je serai forcément un peu stressé par le départ, il est fort probable que ça parte en…
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Note de Maman Ourse :
Est-ce que je peux juste ajouter, avant de passer pour une totale ingrate, que j’ai bien conscience de la chance extraordinaire que l’on a de pouvoir partir en voyage et que ça ne fait que souligner davantage, au moment de préparer les bagages, qu’effectivement, comme aime tant à dire Papa Écureuil, « j’ai un problème ».
Mais l’araignée quand même, c’est pas bignon.