Bref.

 

Totalement par hasard, j’ai découvert bref., une série de mini-épisodes de 1’30 à 2 minutes. Ce sont des petites pastilles de la vie quotidienne d’un trentenaire qui est pas mal un looser, et qui est interprété par le co-créateur (et scénariste et réalisateur) de la série : Kyan Khojandi.

Alors moi je n’avais jamais entendu parler de lui avant mais apparemment la série est ultra connue, et, de fait, un certain nombre de célébrités apparaissent au fil des épisodes : Blanche Gardin, Norman, Florence Foresti, Chantal Lauby, Djamel, les gars de C’est pas sorcier
(Pour les gars de C’est pas sorcier, je ne savais pas, c’est les babi qui m’ont dit. Oui parce que je regarde bref. avec les enfants, je vous en reparle plus bas. Bref.)

J’ai bien aimé la description que les réalisateurs de bref. font d’eux-mêmes sur YouTube pour expliquer pourquoi maintenant ils sont sur YouTube. Moqueuse, qui ne se prend pas au sérieux, et qui m’a permis d’apprendre ce qu’était un point Godwin. Et un first. Continuer la lecture de « Bref. »

Charade

Photo : L’enfant gaucher. S’il cligne, il ferme l’œil droit quand moi je ferme l’œil gauche (comme je suis droitière). Tout se tient. La question qui demeure est : où sont ses lunettes ?

 

Aujourd’hui ça fait pile trois semaines que les babi sont partis en vacances. Trois semaines sur six – car oui, ma mère les a embarqués avec leurs cousins pour six semaines !!! Et tout ce qui nous vient à Mickaël et à moi, c’est : trois semaines… DÉJÀ ?!
On est DÉJÀ à mi-chemin et nous n’avons pas vu le temps passer. Du temps pour nous deux, et du temps pour chacun. Du temps pour lire, du temps pour écrire, et du temps pour penser. Du temps à vélo, du temps à pied, et c’est même pas encore assez.

Je voulais publier une photo de la chambre des garçons rangée au carrée, les lits propres, refaits impeccables et tout bien neat, mais… à l’heure qu’il est j’ai juste arraché les draps, retourné les matelas, le sol est encore jonché de Lego et de bouts de papier découpés et… comment vous dire… Continuer la lecture de « Charade »

Mon ostéoporose & moi

Photo : Une journée de liberté arrachée ce lundi-là, avec ma chouette. C’était bien (Lieuvilliers, lieu Aimé, juin 2020).

 

Cela fait quatre mois que je n’ai pas publié d’article à cet endroit de mon blog que je chéris pourtant et qui s’appelle Ma chambre à moi.

Je le chéris parce que ce sont les articles de cette catégorie qui suscitent le plus de retours et d’histoires personnelles que vous me racontez. J’aime recevoir et lire vos courriers privés par lesquels vous me faites entrer dans vos vies parce qu’alors je me sens plus proche de vous, et riche de la confiance que vous me faites. Souvent en vous lisant je me remets en question, je n’avais pas vu telle chose comme ci ou comme ça, je m’interroge, et finalement je grandis.

 Or apprendre et grandir sont deux choses TRÈS IMPORTANTES à mes yeux.

Mais… les articles que je publie ici, dans ma chambre, sont plus difficiles à écrire que les autres. Continuer la lecture de « Mon ostéoporose & moi »

Still Alanis

 

Partage musical ce matin – pour celles et ceux qui n’ont pas eu l’heur de le découvrir en avant-première dans ma newsletter de dimanche (newsletter 62 # 28 juin 2020).
Bon et pour les autres aussi, ceux qui ont déjà eu et qui veulent encore plus (plusse).

 

À la fin du mois, le 31, Alanis Morissette sort un nouvel album : « Such Pretty Forks in the Road ». Un titre qui n’est pas sans rappeler un petit je-ne-sais-quoi des précédents. Les vieux de vieux : « Jagged Little Pill » d’abord, la claque de 1995, puis « Supposed Former Infatuation Junkie », en 1998.
Il y en a eu d’autres après : le « MTV Unplugged » de 1998 que j’ai traîné partout, égaré et retrouvé tant de fois, « Under Rug Swept » en 2002, « So-Called Chaos » en 2004, puis deux albums que je ne connais pas du tout en 2008 et 2012 parce qu’alors j’avais arrêté de la suivre.

Il y en a eu d’autres mais, en premier, ces deux-là. 1995 et 1998.

Alanis Morissette est donc une figure de longue date de mon univers musical, un pilier de bar de mon adolescence pourrait-on dire. Continuer la lecture de « Still Alanis »

Pourquoi tu m’aimes ?

Photo : Dans le parc du château de la petite ville où j’habite (octobre 2019).
Parfois c’est pas si facile de savoir où on veut aller. Et même quand on croit qu’on sait, c’est pas facile de savoir comment, quel chemin prendre.

 

Il y a quelques semaines en me réveillant, alors que mon corps lourd n’avait pas bougé, mes yeux pas ouverts, ma conscience pas encore filtrante apparemment, j’ai demandé à Mickaël emmêlé à côté de moi :

– Pourquoi tu m’aimes ?

 

Il y a des jours comme ça. Continuer la lecture de « Pourquoi tu m’aimes ? »