S’il n’en restait qu’un(e) # mai 2022

Photo : Au cœur du saule. Dissimulée. (mai 2022).

 

Le joli mois de mai est fini les amis ! Et j’aime pas la façon dont il passe si vite. Comment c’est possible, je me dis ? Comment c’est possible qu’il soit si court avec ses 31 jours alors que novembre s’étire sans raison ni fin avec un jour de moins ?
Les pivoines de mon jardin se fanent et je voudrais qu’elles se redressent et s’épanouissent encore, qu’elles n’en finissent plus de s’ouvrir encore et encore… Mais je vois que déjà les papillons s’envolent vers des corolles plus brillantes, tourbillonnent entre les arbres fleuris qui leur serviront d’abri. Est-ce qu’on force un papillon ?

Mon dernier bonheur de mai est ce partage de fin de mois que je prends grand plaisir à faire depuis le début de l’année.

S’il n’en restait qu’un(e) # janvier 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # février 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # mars 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # avril 2022

 

En mai 2021, l’article qui mettait le plus la pêche est une playlist à écouter pour danser et vous vider la tête dans la rubrique ÉCOUTER < Les B.O. de Let’s go. Continuer la lecture de « S’il n’en restait qu’un(e) # mai 2022 »

Merci maman

 

Dimanche c’est la fête des mères. Pas besoin d’un article pour dire bonne fête mounette, vous allez m’objecter que je peux lui souhaiter par téléphone. Oui c’est vrai. Sauf que là… J’AI PLUS DE TÉLÉPHONE !!! Noir, rien, fini ! Tu parles trop, m’a dit l’écran avant de s’éteindre définitivement. Ferme-la, tu comprends ce que ça veut dire ? Tais-toi mais tais-toi b**del de m**de ! Et puis je n’ai plus rien vu, plus rien entendu. Alors c’est pas autant le désespoir que le jour où mon ordi a planté et j’ai cru que j’avais perdu ma vie, mais c’est dur quand même. Les photos, les conversations, voyez… Enfin c’est pas votre problème. Ça se trouve vous êtes partis en week-end, et peu vous chaut mon objet transitionnel mobile.

De toute façon, ce que je voulais aujourd’hui c’est partager avec vous cette vidéo que j’ai aimée.

 

Avertissement  ⚠️

Attention, le premier ou la première qui émet un début de critique sur Sophie- Continuer la lecture de « Merci maman »

Tout vivre

 

Là c’est wooo.
Je ne suis pas une groupie d’Eddy de Pretto. J’aime certaines de ses chansons, d’autres moins, je ne les connais pas toutes. Celle que je partage avec vous aujourd’hui, j’en ai découvert un petit bout toute seule à la radio, à peine le dernier quart entendu dans mon auto et qui m’a tellement saisie que j’en ai retenu trois phrases dans ma tête que je me suis répétées dix fois d’affilée pour pouvoir retrouver la chanson plus tard dans la barre de recherches de Google. Ensuite j’ai oublié, et quand je me suis rappelé ce que je devais chercher sur Internet, il s’était passé une semaine, et même un peu plusse. De l’extrait que je m’étais répété dans mon auto et que je vous reproduis ici, il ne me restait plus en mémoire que la première phrase :

Il faut tout vivre, tout vivre pour trouver des choses à dire
Faire des pauses et voir le vide
Ce qu’il me fait dans mon dedans

J’ai eu de la chance de la retrouver facilement parce que le titre de la chanson c’est : Tout vivre. Et elle m’a fracassée. Fra-cas-sée. Comme ces chansons que tu écoutes et tu as l’impression que c’est toi qui les as écrites quand, Continuer la lecture de « Tout vivre »

Mon corps & moi

Cette photo perso m’a été envoyée par quelqu’un qui travaille la couleur et les courbes au  moment précis où j’écrivais ce poème d’une traite. Merci.

 

Ode à mon corps

 

Le mois dernier
Tu étais fatigué
Je t’ai crié, nié, harcelé
Mais ça n’a rien changé
Tu n’as pas bougé.

J’étais déçue, en colère
Puis je me suis sentie abandonnée
Trahie, empêchée
Je n’ai pas voulu voir que tout ce que je te reprochais
C’est moi qui te l’infligeais.

Je ne sais pas prendre soin de toi
Je ne sais que t’aboyer des ordres
Toujours plus durs, toujours plus violents
Je ne m’arrête que lorsque je Continuer la lecture de « Mon corps & moi »

Le tyran du câlin

Photo : Allez viens… on est bien… allez maman allez… viens me faire un câlin… (avril 2022).

 

Aujourd’hui le Marcass’ a 9 ans et comme l’article qu’il a eu lui-même envie d’écrire pour le blog il y a trois semaines* (j’y croyais pas j’te jure, j’ai ouvert la bouche et les yeux grand comme ça 😲), comme son article autogéré donc, n’est pas prêt à être publié parce qu’il ne se met pas la pression comme moi et qu’il ne va certainement pas prendre sur son temps autorisé de jeux vidéo pour travailler dessus, aujourd’hui je vous raconte quelque chose de lui.
Lui, Marcel (lien Qui est le Marcass’ ?).

 

D’abord, est-ce que chez vous aussi il faut toujours réexpliquer que quand une fille un papa, une maman, un grand frère, une grande sœur, n’importe qui dit non, c’est non, et qu’on ne fait pas un câlin de force ? Pas plus qu’on ne négocie un câlin avec son grand frère en échange de lui faire le dessin de sa poésie ou de coller les feuilles en vrac depuis trois mois dans son cahier de liaison ?
Attention c’est pour de vrai ce que je vous rapporte ici, je n’affabule pas, ce sont des deals qui se pratiquent en secret sous mon toit. Quand, sous des dehors insoupçonnables à l’école et en société, le dealer de câlins est lui-même totalement addict de câlins.

– Maman, moi je voudrais vivre deux vies en même temps. Une vie où je mange et je fais mes scotchs, et une vie pour les câlins où on se sépare jamais.

C’est quel degré d’addiction quand tu rêves d’une vie entière consacrée à ta toxicomanie, dis-moi ? Quand le junkie t’annonce : Continuer la lecture de « Le tyran du câlin »