(Presque) au bout du voyage (été #6)

Photo : À Beppu, au château de Kannawa (Japon, juin 2019).
Nous avons enlevé nos chaussures pour entrer dans le château, comme il se doit ici. En sortant, je les ai trouvées toutes alignées et bien rangées comme sur la photo. J’ai pensé que c’était l’œuvre du Marcass’, ce gros psychopathe, mais non. Quelqu’un d’autre que le désordre incommode les avait rangées pour nous. C’est ça aussi, le Japon !

 

Cette semaine, on se prépare doucement à rentrer. Déjà…

Tout l’été sur le blog, je vous propose de replonger dans notre voyage au long cours Asie Pacifique. Trois ans se sont écoulés depuis notre retour du bout du monde. Trois ans c’est long pour celui qui attend mais si court pour celui qui veut changer sa vie…
À présent que les marées ont effacé nos inquiétudes et nos points d’interrogation, ne reste sur le sable que le récit joyeux de nos aventures parfois périlleuses… Juste ce qu’il faut pour vous donner envie de lire et rêver cet été !

 

Je dédie ce sixième et dernier article extrait de mes archives à Mickaël (c’est mon mari), avec qui je suis allée au bout de ce voyage presque autour du monde avec nos trois enfants qui avaient alors 5, 7 et 9 ans.

Mickaël est un puits de sagesse et il a toujours plein de phrases très justes, très censées, que mes copines retiennent mieux que moi qui reflètent sa façon de voir et d’avancer dans la vie. Mais cet été, à part me dire que si j’étais une superhéroïne je serais Harley Quinn, il a dit quelque chose d’étrange, quelque chose qui ne lui ressemble pas, qui serait plutôt sorti de la bouche de mon pote Arnaud – dont je vous parlais déjà dans cet article d’il y a trois ans sous les termes l’un de mes amis très proches, ou encore mon ami philosophe. Et donc cet été mon mari a dit, à la Arnaud-like : Continuer la lecture de « (Presque) au bout du voyage (été #6) »

S’il n’en restait qu’un(e) # juillet 2022

Photo : C’est un arbre qui s’ouvre mais qui est comme attaché de l’intérieur. Qui n’a pas assez confiance en ses branches pour se défaire des liens qui l’étouffent (en vélo, fin juillet 2022).

 

Juillet. Les vacances. Enfin c’est pas encore les vacances au sens de : tu pars en vacances, mais quand tes enfants, eux, sont partis, même si toi tu restes chez toi, c’est GRAVE les vacances !
On n’était même pas à la moitié du mois quand une de mes super super cops m’a dit – dans sa langue fleurie qui est tout sauf de bois :

– Putain tu vis ta best life meuf !

Et c’était très précisément là où je vivais, en effet. Dans ma best life !  🤩

Aujourd’hui c’est déjà la fin du mois et il est l’heure de ce partage que je prends grand plaisir à faire depuis le début de l’année.

S’il n’en restait qu’un(e) # janvier 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # février 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # mars 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # avril 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # mai 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # juin 2022

 

En juillet 2021, l’article qui a suscité le plus de commentaires de toute l’histoire du blog est la pastille sexe de l’été n°2 sur le consentement, dans la rubrique VIVRE < En chemin. Continuer la lecture de « S’il n’en restait qu’un(e) # juillet 2022 »

À la faveur de l’été

Planche tirée de « Un autre regard, tome 4 : Des princes pas si charmants et autres illusions à dissiper ensemble », de Emma, p.86.

 

Voici enfin l’élément manquant de mon article précédent, S’il n’en restait qu’un(e) # juin 2022 !
Je pensais vous le livrer bien plus tôt mais voilà, il y a ce qu’on prévoit et il y a la vie quoi… Et la vie c’est pas que écrire et travailler, c’est aussi lire et rêver. Quand on a la chance de pouvoir choisir de vivre sa meilleure vie. À la faveur de l’été.

L’album d’Emma que je vous propose vous permettra de faire les deux. Puis, pendant toutes les vacances, on pourra continuer de lire et rêver d’aventures lointaines puisque je republierai ici des articles de notre voyage TDAP – Tour d’Asie Pacifique.

Le premier de l’été est prévu pour ce week-end (quoique, ce qu’on prévoit, bababa tout ça  😉 ). Je le dédie à Julie, une très chouette fille que j’ai rencontrée samedi dernier et qui a passé sept mois en Nouvelle-Zélande avec son mari et leurs trois enfants. Bienvenue sur ces pages, Julie ! Continuer la lecture de « À la faveur de l’été »

S’il n’en restait qu’un(e) # juin 2022

Sous le noyer de juin de ma copine Adeline, autrement appelé « l’arbre à secrets » depuis l’inoubliable soirée du 27 juin 2020 qui scella une amitié triangulaire (newsletter 62 # 28 juin 2020).
Photo d’Adeline Dragus, juin 2022.

 

Fin juin ! C’est moi ou le mois de juin est passé encore plus vite que le mois de mai ?
Entre les pique-niques, la musique, les moustiques (chassez l’intrus), les spectacles, les tournois, les élections législatives et la fête de l’école, il est déjà l’heure de ce partage de fin de mois que je prends grand plaisir à faire depuis le début de l’année.

S’il n’en restait qu’un(e) # janvier 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # février 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # mars 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # avril 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # mai 2022

 

En juin 2021, mon article à la fois le plus personnel et le moins lu par vous, lecteurs (mais pourquoi ??), est un article qui parle de se faire printemps, d’amour et de fleurs dans la rubrique VIVRE < En chemin.

Continuer la lecture de « S’il n’en restait qu’un(e) # juin 2022 »

Mon père, ce héros

Photo : Des fois la paternité c’est dur. Tu kiffes pas. Tu dis rien mais tu kiffes pas (décembre 2011).

 

La semaine dernière, la Petite Souris (13 ans) a traversé une zone de turbulences liées à tout un tas de trucs compliqués qui ont à voir avec grandir, le collège, qui suis-je, qui veux-je être et que fais-je de l’opinion des autres sur moi. Alors que j’essayais de l’aider à sortir de la zone sans trop me turbuler moi-même dans mon propre passé, elle m’a dit :

– J’ai trop peur que papa s’énerve et se mette en colère contre moi, franchement y’a rien de pire ! Quand il est pas content et qu’il crie, pour moi y’a rien de pire que ça. À part si y’avait plusieurs pap’ en colère, par exemple trente pap’ en colère, sinon y’a rien de pire !

 

Le mois dernier, la Petite Souris (13 ans) prenait gentiment son goûter sain et équilibré dans la cuisine et elle m’a dit :

– T’as trop de chance maman ! Moi je sais pas comment je vais faire pour trouver quelqu’un d’aussi bien que papa… Est-ce que tu savais, quand tu l’as rencontré, qu’il allait être aussi bien ? Continuer la lecture de « Mon père, ce héros »