De retour du Japon

Photo : Le grand classique de mes photos de voyage…
Mickaël et les enfants de retour du parc de Hakodate sur l’île d’Hokkaido (Japon, 14 août 2024).

 

C’est la rentrée et, cet été, nous avons échappé au tremblement de terre du 8 août sur l’île de Kyushu car nous avions mis cap au Nord. Puis nous avons échappé au typhon du 16 août sur la côte Est du Japon, ne subissant que ses retombées de pluie, de brume et de fort vent pile au moment où nous redescendions vers Honshu. Enfin nous échappons au violent typhon d’aujourd’hui qui tombe de nouveau sur Kyushu.

C’est la rentrée et, dans un registre plus léger, nous avons échappé aux Jeux Olympiques Paris 2024, aussi. Il y a plein de gens que j’aime qui ont été ému·es par la cérémonie d’ouverture, tout ça, mais moi franchement, les quelques extraits que j’en ai vu, ça me fait rien. Rien de rien, c’est comme si je n’étais pas concernée. Peut-être que j’ai zéro sentiment d’appartenance nationale ?
J’ai toujours un moment de malaise quand j’entends que : « On a gagné ! ».
Ou : « On est arrivé deuxième ».
Ou encore : « On a perdu mais franchement on s’est bien battu ».

Whaaat ? Mais qui est ce « on » ??
Euh… alors personnellement je n’ai rien gagné, et j’ai rien perdu non plus. Je me suis pas battue, ni bien ni mal, j’ai pas transpiré, je me suis même pas entraînée !

C’est pas que j’aime pas le sport, au contraire : j’aurais adoré être une championne olympique du 10 000 mètres. Mais je ne m’identifie pas au Français ou à la Française qui jouent l’épreuve. Et j’avoue que regarder le ping-pong en vrai ou à la télé, ça me fait chier. Vraiment vraiment.

 

Le matin, dans la vieille maison hantée de Noboribetsu Onsen. À l’arrière-plan, mon ordi est allumé, mes carnets ouverts. Le Grand Lièvre regarde les J.O. télécommande en main, pendant que le Marcass’ poursuit en jurant ses mono-maniaqueries d’origami s’exerce patiemment à l’art de l’origami. La Petite Souris a préparé son petit-déjeuner à base de lait froid et de peanut butter sando. Mickaël est hors cadre mais il est certainement en train de tracer un itinéraire sur une carte (Noboribetsu Onsen sur l’île d’Hokkaido, Japon, 6 août 2024).

 

Tout ce que j’ai suivi des J.O. de Paris quand j’étais au Japon, avec une étrange fascination, c’est le saut en longueur femmes. Il y avait la télé dans une vieille maison un peu freaky qu’on a louée à Noboribetsu Onsen sur l’île d’Hokkaido – je ne peux pas tout raconter ici mais la Petite Souris était en crise et ne voulait plus dormir dans la maison aux mauvaises ondes, déjà qu’avec les ours c’était chaud – et bref, au lieu de charger sur mon ordi la centaine de photos des caldeiras et sources géothermiques de la Vallée de l’Enfer de Jigokudani que j’avais prises dans la journée, j’ai été happée par les qualif’ d’athlétimsme.

Le saut en longueur qui passait à ce moment-là, mais aussi le 400 mètres haies j’aime bien. Et le saut à la perche féminin. Évidemment. J’adore le saut à la perche féminin. Genre t’es hyper grande, tu cours à fond à fond, et tac tu sautes au plus haut dans la puissance magnifique de ton corps fuselé. C’est mon rêve de championne, le saut à la perche ! (Avec le 10 000 mètres, comme j’ai dit, et quelques autres petits trucs par-ci par-là. Oh presque rien. Des babioles.)

Tout ceci m’amène à vous dire qu’il n’y a pas que Allison Stokke dans le monde des athlètes les plus sexy de la vie. Bah non finalement. À Noboribetsu Onsen, quand j’étais happée par les images de la télé au lieu de m’occuper de mes propres images, j’en ai vu d’autres, des sexy. J’ai oublié leur nom, mais j’en ai vu.
Le problème, c’est que dans les retransmissions des Jeux Olympiques, il n’y a pas que le sexy les épreuves d’athlé(timsme). Par exemple, Mickaël et les garçons regardaient les compétitions de lutte entre une Japonaise et une Mongole. Eh ben c’est PAS DU TOUT comme le saut à la perche ou en longueur ou le 400 mètres avec ou sans haies. La lutte, c’est comme le ping-pong : c’est chiant. Tu comprends rien. Tu sais pas qui gagne ni comment.

Mickaël a dit : « Mais non c’est bien ! ».
Et après il a dit un autre truc. Prépare-toi. Il a dit :

– Mais je préfère les combats de catch américain que je regardais le samedi après-midi avec mon père sur Canal+.

Je te jure. Il a dit que, enfant, il ADORAIT regarder les combats de catch. S’te plaît. Quand, presque vingt ans après votre rencontre, tu apprends encore des trucs incroyables sur ton mec !

 

Et donc, ce mec que tu vois là, tranquille avec son vieux short de voyage décoloré, c’est un ancien kiffeur de catch ! Avec la Petite Souris à Otsuchi, sur l’île de Honshu (Japon, 18 août 2024). Sinon, les ados en claquettes chaussettes, on en parle ?

 

Mais je digresse là (et digresse c’est beaucoup, Desproges reste avec nous).

C’est la rentrée et je suis dans le tourbillon du retour avec trois enfants dont je vous passe un certain nombre de choses pénibles. Je vais avoir besoin de temps et de discipline pour mettre de l’ordre dans le magma de notes que j’ai prises sur la route, et cependant, mon carnet de voyage serré et annoté dans tous les sens sera bien sûr la trame de nouveaux articles à venir…

 

En attendant, vous pouvez retrouver une sélection de mes photos du Japon dans les deux galeries :
Voir < Japon 2019
Voir < Japon 2024

Attention, les photos apparaissent floues si vous les consultez sur un téléphone portable ! Comme je dis toujours : mon blog est à lire sur l’écran de votre ordi (le matin en arrivant au travail, le midi à la pause, dans l’après-midi pour vous rebooster, ou le soir pour vous évader  😉).

 

Cet été, la Petite Souris et son papa (photo juste au-dessus) ont également enrichi ma chaîne YouTube de mini vidéos japonaises à voir ICI.

Et je vous invite chaleureusement à relire nos premiers émerveillements nippons et les meilleurs moments de notre étape au Japon pendant notre voyage tour du monde en famille de 2019 :
Découvrir < Japon

 

En montant vers le temple bouddhiste de Yamadera, à Yamagata sur l’île de Honshu (Japon, 30 juillet 2024).

 

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