Photo : Entrée de notre petite guesthouse de Geibikei (Honshu, Japon, 1er août 2024).
Comme la photo est prise de trop loin, vous ne voyez pas que c’est marqué 1699 sur les noren (c’est comme ça qu’on appelle les bandes de tissu suspendues à l’entrée des enseignes japonaises). Cette auberge existe donc depuis 326 ans !
Avertissement
Cet article n’est pas un tour d’horizon exhaustif des différents types d’hébergement que l’on trouve au Japon. Il reprend simplement mes étonnements personnels de touriste afin de mettre en lumière les points de décalage entre le Japon et la France.
Avec une attention spéciale pour Pierre-Marie qui prépare son summer Japan 2025…
Pendant notre année de voyage en famille (2018-2019, pour mémoire), nous avons passé cinq semaines au Japon de mi-mai jusqu’à fin juin. Nous y avions expérimenté différents types d’hébergement, et les enfants – qui avaient alors 6, 8 et 10 ans – avaient adoré la formule appart-hôtel Mimaru à Tokyo et à Kyoto.

Mickaël & moi aussi on avait adoré, c’est vrai que c’était super, mais là pendant la période des vacances d’été c’est trop trop cher ! On n’a pas renouvelé l’essai.
Dans les grandes villes, nous avons loué des studios car c’est l’option la moins chère à cinq.
Partout ailleurs, nous avons alterné entre des hôtels sans âme que j’appellerais hôtels-usines à la très grande capacité d’accueil, ascenseurs et longs couloirs, et de minuscules (et charmantes) guesthouses comme celle de Geibikei sur la photo en tête d’article, ryokan traditionnels et auberges de jeunesse.

La diversité de l’offre
Comme je vous le disais dans mon article Japon façon guide : le Nord, la différence entre le Japon et tous les autres pays dans lesquels j’ai voyagés, c’est que, au Japon, même si tu prends un hébergement pas cher, tu vas quand même avoir un truc correct ET SUPER PROPRE.
Sept mois après notre retour, le Grand Lièvre (13 ans) se souvient de tous nos hébergements de cet été. Il ne peut pas toujours relier chacun avec le nom de la ville où il se trouve – et moi non plus, car ce n’est pas moi qui me suis occupée des réservations et de notre itinéraire – mais quand même, je suis impressionnée qu’il puisse les citer tous, et dans l’ordre !
Dans sa mémoire, il a associé des caractéristiques à chaque hébergement et les noms qu’il a donnés font sens immédiatement auprès de nos autres enfants.
Mais oui ! Tu te souviens des ramen de la vieille, la nuit où on marchait et y’avait rien d’ouvert ? Avec le linge qui séchait pas dans la chambre ? C’était au lac Mashu.
Et le buffet à l’hôtel des ours, tu te rappelles ? Les 30 sushis que Marce avait mangés ! Et la glace à la crème d’Hokkaido avec les corn flakes et la sauce au chocolat… 😋

C’est fou parce que, le mois dernier j’ai participé à un atelier sur la mémoire organisé par l’association Mens Sana, et l’intervenant, François Bénétin, présentait la capacité à produire mentalement des images en vue de les associer à un nom ou à un événement à retenir, comme étant l’outil le plus efficace de mémorisation. Et je prends conscience, là, en écrivant, que c’est ce que fait Lucien (qui a une bonne mémoire) tout le temps !
Après, ce qui me questionne c’est : est-ce que chez vous aussi la mémoire de vos enfants est exclusivement essentiellement constituée de souvenirs en rapport avec MANGER ?

Pour la beauté du partage, voici les noms de nos hébergements cités de tête par l’enfant dans l’ordre chronologique de notre voyage :
Tokyo la première fois
Le premier onsen
Matsushima
Les barques
L’hôpital
Le festival
Hakodate la première fois
La maison hantée
L’hôtel en coin
Les ramen de la vieille
L’hôtel des ours (ou, plus simplement, les ours)
L’appart bien grand
Hakodate la deuxième fois
L’auberge de jeunesse
L’hôtel de la plage
La maison de la bignonne
Tokyo la deuxième fois


Pour les enfants, le meilleur hôtel de notre voyage toutes catégories confondues, c’est les ours.
La meilleure nourriture dans un hôtel, celle dont ils parlent encore aujourd’hui tous les trois avec l’eau de la gourmandise à la bouche, c’est le buffet de l’hôtel des ours pour son incroyable diversité et son affolante abondance. Le buffet de l’hôtel des ours ET le Towada barayaki de l’auberge de jeunesse de Towada (1 000 ¥ par personne, soit 6,20 € le repas), ajoute Lucien derrière moi.
Mais bon, va répondre « je te recommande les ours » quand on fait appel à toi pour des conseils d’adresses de voyage…
Alors pour vous, pour toi Pierre-Marie, je me suis astreinte à une récap’ un peu plus académique. Moins poétique mais plus pratique, comme le font les grandes personnes. Je les cite dans le même ordre chronologique de notre voyage donc normalement il devrait y en avoir autant ! 😉

Tokyo 1 → studio dans le quartier d’Asakusa, desservi par la Ginza line (métro Inaricho)
Zao onsen → ryokan traditionnel
Matsushima → petit hôtel familial
Geibikei → guesthouse familiale depuis 1699
Kakunodate → hôtel (dont les couloirs ressemblent, il est vrai, à ceux d’un hôpital)
Aomori → studio
Hakodate 1 → hôtel-usine
Noboribetsu → maison dans la campagne
Shikaribetsu → hôtel
Mashu → auberge
Sounkyo onsen → hôtel-usine
Sapporo → studio
Hakodate 2 → hôtel-usine
Towada → auberge de jeunesse
Otsuchi → guesthouse familiale
Kesennuma → maison dans la campagne
Tokyo 2 → auberge de jeunesse dans le quartier de Ryogoku, desservie par la Oedo line (métro Ryogoku)


Note pratique n°1 pour Pierre-Marie
Ne pas surcharger les valises. Trois tee-shirts, un short, un pantalon léger et deux slips suffisent. Je suis peut-être austère mais c’est l’idée.
Il y a des laveries dans les hôtels, bien que nous ne les ayons jamais utilisées car dans tous les appartements, même minuscules, que nous avons loués, il y a une machine à laver avec de la lessive à dispo. Souvent dans la cuisine, pour laisser de la place dans la salle de bain – j’y reviens tout à l’heure.

Là je dois vous dire, laver son linge dans une machine à laver japonaise où tout est écrit en kanji, hiragana et katakana sans mode d’emploi, c’est chaud patate. Oui oui oui, même avec Google Translate. Car si Google Translate peut te sauver des ours à l’orée de la forêt (® lire la partie sur le Parc national de Daisetsuzan dans l’article Japon façon guide : le Nord), au niveau de la machine à laver, Google Translate fait moins le job. La traduction te cause « vent sec » ou « puissance de couverture ».
Mais de quoi ça s’agit ?? C’est une ordonnance ?!

La pièce unique principale
Dans les hôtels, on a une chambre. Pour deux ou pour cinq.
Dans les appartements, les auberges et les guesthouses, même dans les grandes maisons à la campagne comme « la maison hantée », on dort tous et toutes dans la même pièce. La pièce principale. La seule pièce, en fait ! Le soir tu déplies les futons sur le tatami, le matin tu replies, tu les ranges avec les couettes derrière un panneau coulissant et hop c’est parti.
Les panneaux coulissants qui permettent de moduler les espaces et l’intimité, le tatami au sol (qu’on appelle igusa, conçu à partir de paille de jonc) tellement agréable à vivre, les futons, les couettes avec la housse de couette qui ne couvre qu’un seul côté et où donc tu te fais pas chier comme chez nous pour l’enfiler, chier que tu multiplies par le nombre d’enfants qui dorment dans ta maison et la fréquence à laquelle tu laves les housses de couette, fréquence aggravée si l’un·e ou l’autre ou tous et toutes présentent une allergie aux acariens.

Où en étais-je ?
Ah oui, l’absence de meubles à l’exception d’une table basse – et des cure-dents sur la table basse – voilà, c’est ça l’intérieur japonais minimaliste.
(Il y a toujours des cure-dents sur les tables au Japon, partout dans tous les restos.)


Je me demande pourquoi l’art de vivre au ras du sol (pour dormir, pour manger, pour lire, écrire ou dessiner, assis·e sur des chaises à dossier mais sans pieds, juste une assise qui glisse avec fluidité sur le tatami) ne s’est pas exporté dans nos contrées alors que tant d’éléments de la culture nippone ont atteint l’Occident.
Pourquoi ?
Pourquoi est-ce qu’on continue d’encombrer nos espaces de vie avec des lits, des armoires, des meubles lourds de tout un tas de choses qu’il faut sans cesse ranger ou nettoyer ?


Dans les auberges et les hôtels, souvent il y a un plateau avec le thé (mais jamais de café) posé sur la table basse. Une bouilloire. Des yukatas à disposition pour après les onsen. Et des chaussons bien sûr. Fucking chaussons ! 😖
Il faut se déchausser dès l’entrée de l’hôtel ou de l’auberge, et enfiler des chaussons pour accéder aux couloirs et aux différentes pièces communes. Je sais que c’est une habitude à prendre mais je déteste VRAIMENT les chaussons alors pour moi c’est hard…
Il y a les chaussons pour entrer à l’intérieur, les chaussons pour aller dehors sur la terrasse de toit (des sortes de chaussons-Crocs) quand je vais fumer, et les chaussons pour les toilettes, qui doivent rester dans les toilettes et être replacés devant la porte à l’attention de la prochaine personne qui viendra faire pipi.
Slippers forever, for all and everywhere.


Note pratique n°2 pour Pierre-Marie
Si tu réserves dans un ryokan un peu haut de gamme, la pièce unique principale sera plus grande, les onsen inoubliables, et le dîner – généralement compris dans le prix (élevé) de la nuit – aussi. Il consiste en un grand nombre de petits plats traditionnels servis en chambre, que l’on déguste en yukata, assis·e à genoux sur un coussin plat devant la table basse.
C’est pas le budget pour tous les jours, c’est clair, mais si on peut se le permettre, c’est une expérience qui permet de toucher du bout des doigts le concept de raffinement.

Après le repas, le personnel fait disparaître la table comme par enchantement et installe à la place les futons pour la nuit dans un ballet sans heurt, étonnant de rapidité et d’efficacité.


La salle de bain
Dans cette section, je me contente de vous donner les grandes lignes de comment ça se passe la salle de bain quand on loue un hébergement au Japon car j’ai prévu de vous parler plus en détail des onsen le mois prochain, dans un article qui s’appellera Petits récits nippons :4-Les bains au Japon.
Le truc très important à savoir si vous voyagez au Japon, c’est que, dans la plupart des hôtels, il n’y a pas de douche dans les chambres. Je ne parle pas des appartements à louer, dans lesquels bien sûr il y a une salle de bain.


Concernant les hôtels et auberges familiales, je répète :
IL N’Y A PAS DE DOUCHE DANS LES CHAMBRES !
La toilette se fait uniquement dans les onsen ; donc si tu veux te laver, tu n’as pas d’autre choix que les bains communs en non-mixité.
Dans certain·es hôtels et auberges, les onsen sont ouverts 24/24 à l’exception de l’heure du grand nettoyage – heure à laquelle, souvent, on permute le côté hommes et le côté femmes.
(Rien de sexuel là-dedans, je veux dire qu’on intervertit les entrées : les onsen qui étaient réservés aux hommes jusqu’à telle heure deviennent ceux réservés aux femmes, et inversement. Cela permet l’égalité d’accès aux infrastructures si l’une est « meilleure » que l’autre.)

Évidemment dans les auberges de jeunesse backpackers, les onsen sont plusse roots, peut-être un peu moins nettoyés au contrôle du miroir*, mais le principe de base est le même : une salle de bain commune avec tabourets-bassines-savon-shampooing-conditioner pour les femmes, une autre pour les hommes, et tu peux louer une petite serviette de toilette pour 100 ¥.
* « nettoyés au contrôle du miroir », je fais ici une allusion au film Perfect Days, de Wim Wenders. Je vous en reparle le mois prochain sauf si d’ici-là j’apprends que Wim Wenders a, him too, agressé, abusé, violé, écrabouillé des femmes ou/et des enfants.
Nous on est cinq, et trois serviettes de toilette pour deux jours (même si elles sont toutes fines et toutes petites) nous suffisent amplement. 300 ¥ ça fait 1,85 € pour nous cinq.
Concrètement, Mickaël et moi on se partage une serviette, les garçons une deuxième. La Petite Souris (15 ans) ne partage pas. Elle trouve ça « aberrant wesh ».
– C’est carrément dégueu ! On part au Japon et on peut pas avoir une serviette chacun ??
Je comprends l’argument. Mais Mickaël et moi, même chez nous on n’a qu’une serviette pour deux. Et puis de toute façon, quand on est arrivé·es à l’auberge de jeunesse de Towada, il ne restait plus que ces trois petites serviettes donc c’est ça ou rien.

Mes enfants sont des poulets de luxe*.
Ils et elle n’aiment pas l’ambiance auberge de jeunesse tu-partages-la-cuisine-et-les-toilettes-avec-d’autres-gens.
– Mais c’est quoi ça ?! Déjà qu’ici y’a pas de salle de bain dans les chambres, pas de douche, mais là carrément y’a même pas un miroir et un lavabo wesh ! Comment je vais faire mes boucles frérot ?
– Bah y’a des lavabos en face des toilettes communes ou l’évier dans la cuisine, minette. Ça va aller…
– Mais quoi ça va aller ? Maman, je vais pas me brosser les dents AVEC TOUT LE MONDE dans l’évier de la vaisselle ???
– Bah c’est ça ou rien, t’as vu…
* Des poulets de luxe et pourtant, pourtant, le 21 août 2024 à Sendai, pendant qu’on attendait le Shinkansen pour rentrer à Tokyo et que les garçons mangeaient le putain de McDo qu’ils avaient réclamé, le Marcass’ (11 ans) a dit :
– Purée c’était trop bien l’auberge de jeunesse !

En langage de Marcass’, « c’était trop bien » peut avoir trois significations :
A- On a super bien mangé ;
B- On a fait plein de sport et de matchs et de jeux sans s’arrêter ;
C- On s’est détendu·es dans les bains chauds et on s’est fait des câlins qui durent longtemps.
Comme je vous l’ai expliqué en début d’article, quand un·e enfant dit « l’auberge de jeunesse », il ou elle pense à Towada. Ici, on est donc clairement sur la réponse A.
« Purée c’était trop bien » fait référence au repas préparé par la vieille grand-mère et servi le soir dans la salle à manger de l’auberge de jeunesse, entre les salles de bain communes et la cuisine avec l’évier où on s’est brossé les dents (oui, la Petite Souris aussi frérot).
Un Towada barayaki tout simple, local, copieux (point crucial pour le Marcass’), fait maison avec les ingrédients du coin, qui a remporté notre adhésion à tous les cinq même si trop de viande pour moi. Il n’est pas si fréquent qu’on soit tous et toutes d’accord. À 1 000 ¥ par personne comme je l’indiquais plus haut, soit 6,20 € le repas.
Moins cher qu’un McDo dégueu sur un banc autorisé.


Note pratique n°3 pour Pierre-Marie
Tes enfants sont-ils des poulets de luxe ?
Pas la peine d’emporter une brosse à dent et du dentifrice. (Oui parce que, il n’y paraît plus mais on était dans la section salle de bain de cet article…)
On a acheté un tube de dentifrice dans un 7-Eleven à Tokyo le premier jour de notre arrivée au Japon, mais c’est inutile parce qu’il y a des brosses à dents emballées dans des sachets individuels avec un mini tube de dentifrice dans TOUS les hébergements, même dans les chambres à louer et auberges de jeunesse à bas prix.
Brosses à dents mais aussi cure-dents (!), rasoirs jetables, peignes et charlottes de bain, chacun·e emballé·e dans un sachet individuel – niveau pollution plastique on est au top.
De façon systématique aussi, quel que soit l’endroit, il y a du savon, du shampooing et du conditioner. Ce qui corrobore mon constat selon lequel peu de Japonaises ont les cheveux courts. Vraiment peu. Parce que si t’as les cheveux courts, t’as pas besoin d’après-shampooing, CQFD.
Je n’ai croisé aucune Japonaise au crâne rasé, ni aucune Japonaise avec des dreadlocks. Alors que oui c’est possible, même sur cheveux lisses ! Le premier chapitre de mon expérience de locks a été de courte durée mais j’ai beaucoup appris. Et j’ai pas fini. Cœur sur toi, Malibudread ❤️
→ Sur ce sujet passionnant, lire Mes cheveux & moi (3)

L’heure du check-out
Enfin quel que soit le type d’hébergement que vous choisissez, préparez-vous à ce que le check-out au Japon est à dix heures max. Ce qui faisait dire à mes enfants – qui sont du genre lève-(très)-tard le matin – qu’on n’est décidément pas en vacances et que c’est comme en voyage…
Le souvenir qu’ils et elle ont, de notre grand voyage à cinq dans le monde en 2018-2019. Et c’est vrai que cet été au Japon, on se sentait « comme en voyage ». Après, je trouve qu’ils et elle abusent de dire qu’on n’était « pas en vacances ». Ça en dit long sur leur définition de ce que seraient des « vraies » vacances : une sorte de triple combo dormir-manger-rien-faire et recommencer tous les jours pareil.
Ça m’énerve. Ça m’énerve parce qu’on a tellement de chance de vivre des vacances pareilles, et que le rythme cet été était infiniment plus cool que pendant notre voyage, et que le Japon est infiniment plus facile que le Cambodge, le Laos ou le Sri Lanka. Mais bon. Voilà.
Check-out 10h du mat’.

Check-out 10h, ça veut dire aussi que, si vous avez pris une nuit avec une formule petit-déjeuner, vous avez intérêt à mettre le réveil bien plus tôt. C’est pour ça que, perso, si le petit-déj n’est pas d’office inclus dans le prix de la nuit, on ne prend pas l’option.
Aussi parce que, à la maison, Mickaël et moi on ne petit-déjeune pas, et les enfants seulement les jours d’école. Ces jours difficiles où ils et elle sont obligé·es de se saquer pour sortir dans le froid ou le soleil qui éblouit au lieu de rester au lit jusqu’à midi…


Pour celles et ceux qui, à l’inverse de nous, tiennent à leur petit-déjeuner, sachez que ce qui vous sera servi le matin sera tradi jap. Même dans les grands hôtels où tu pourrais t’attendre à une formule standardisée de petit-déj’ dit « continental » – par continental comprendre à l’occidentale avec pain, beurre, viennoiseries, céréales, yaourts et œufs sous tous leurs formes – euh non. Nope. Never.
Voilà c’est comme ça, il y a des brosses à dents partout mais pas de petit-déj’ continental dans les hôtels. (Bien que, en y pensant, dans le triangle méga touristique Tokyo-Kyoto-Osaka, c’est peut-être différent. Je ne sais pas.)
Au fin fond du Laos, on pouvait trouver une guesthouse qui servait ne serait-ce que des œufs au plat et des tranches de mauvais pain de mie. Dans le Japon que nous avons traversé cet été, non. Ici le matin, c’est riz, natto et soupe miso. Yakisoba et intestins de seiche quand c’est fête.
→ On en reparlera dans l’article Manger au Japon.


Chez moi, les enfants n’ont aucune difficulté à manger du riz et de la soupe miso au réveil (le problème c’est vraiment le réveil), voire du porc frit ou du riz au curry. Au contraire, ils kiffent. Les garçons surtout. En fait eux, du moment qu’ils peuvent avoir de la viande ou n’importe quoi qui ressemble un tant soit peu à de la viande au petit-déjeuner, ils sont contents. C’est la réaction d’opposition du front adolescent à vivre avec des parents largement végétariens.
Mais si vos enfants sont plutôt de la team tartines-croissants-chocolat le matin, ça peut être plus compliqué… Heureusement il y a les konbinis !
→ On en reparlera aussi dans l’article Manger dans la rue au Japon.



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Précédemment
Petits récits nippons : 2- Les transports au Japon
À suivre
Petits récits nippons : 4- Les bains au Japon
Si vous avez la chance de pouvoir voyager au-delà des frontières françaises, quel type d’hébergement préférez-vous ?
Pourquoi ?
Voyez-vous des différences par rapport à nos habitudes et à notre mode de vie ?