Lââ konne Lao !

Photo : Bateau lent traditionnel lao sur le Mékong (Laos, mars 2019).

Au revoir Laos !

Je suis passée par beaucoup d’émotions fortes au Laos.

J’ai vu tellement de grands paysages qui m’ont avalée, et tellement de misère à la fois, j’ai été submergée. Il y a des moments comme ça, où tout est aligné sans qu’on sache vraiment ni comment ni pourquoi on est arrivés là. Mais on y est, et on rencontre exactement les bonnes personnes au bon moment. Comme dans un tout parfaitement maîtrisé.
Alors que. Pas du tout.

Parfois c’est nous qui arrivons au bon moment dans la vie de quelqu’un parce que nous pouvons l’aider. Écouter ce qui ne se dit pas, lui tenir la main.
L’aimer.

La chaleur de mes bras et de mes pensées vont ici à Édith et Gabriel avec qui nous étions il y a à peine plus de dix jours, dans le nord de la Thaïlande, lorsqu’ils ont appris la mort soudaine de leur grand ami Max.

Beaucoup d’émotions fortes donc, et je sais que ça transparaît dans tous mes articles sur ce pays parce que c’est comme ça que j’écris. Avec mon ventre. Mais je vais me reprendre. J’ai commencé depuis lundi déjà.
Ça va l’émotion, hein.

 

Dans les jardins du Wat Sisakhet à Vientiane.
 
Notes pour trop tard from Laos

Note n°1 (un poncif, mais je vais l’écrire quand même)

Les grands drames de la vie, comme la mort de quelqu’un qu’on aime, arrivent n’importe quand et on n’est jamais prêt(e). On ne peut pas se préparer au pire – en tout cas moi je ne veux pas vivre en m’y préparant – mais on peut faire advenir le meilleur avant qu’il soit passé.

Vivre ce qu’on veut vivre MAINTENANT, sans attendre, sans remettre à plus tard pour quand on sera en vacances, quand on aura trouvé un nouveau boulot ou perdu cinq kilos, quand on aura déménagé, quand les enfants seront plus grands, quand les cochons pourront voler * et que j’aurai les sourcils de Juliette Gréco. (Ou, pour les plus jeunes d’entre vous, les sourcils de Cersei Lannister dans Game of Thrones. Une merveille.)

* C’est une expression anglaise : « … and pigs can fly ». Moi j’aime bien la transcrire mot à mot, mais bien sûr une bonne traductrice écrirait : « quand les poules auront des dents ».

L’idée que je veux retenir, c’est : on a ce qu’on a, et c’est assez. Un jour on perd tout, et on passe le reste de sa vie à regretter les moments qu’on a gaspillés à penser qu’on serait plus heureux(se) si seulement… blablabla…

 

Le Marcass’ et le Pap’ en bateau sur le Mékong.

 

 Note n°2

Le manque de solitude est une difficulté du voyage en famille que je n’avais pas anticipée – contrairement au manque de moments à deux, que finalement nous arrivons à multiplier comme un certain les pains. Certains jours, surtout parce que je dors si peu, je ne supporte plus le bruit des babi, j’ai envie de crier et de m’enfuir loin dans la forêt.
MAIS.
Il y a des tigres.
Au Laos, pour la première fois depuis que je suis une maman, j’ai réussi à NE PLUS DU TOUT ECOUTER un de mes enfants qui est en train de me parler. J’étais tellement étonnée d’y arriver enfin que j’ai réessayé plein de fois depuis, et ça marche !

Maintenant je sais que je peux partir toute seule dans ma tête à n’importe quel moment.

Attraper des pensées qui me plaisent et qui me font rêver jusqu’à ne plus entendre du tout les débats pour déterminer qui est le plus fort, le brachiosaure ou le vélociraptor ? Ou maman, maman, à ton avis, comment c’est possible qu’un vaisseau spatial envoyé sur Mars peut tenir deux ans mais ne peut pas tenir deux heures ? Et aussi : tu sais combien ça fait cent mille milliards multiplié par cent mille milliards ?

J’aime mon Grand Lièvre plus que tout, mais non je ne sais pas pourquoi il fait 450°C. sur Vénus, et je n’ai jamais, JAMAIS, ressenti le moindre intérêt pour les dinosaures*.
Alors quand, par la seule force de mon esprit, les mots de mégalodon, ankylosaure, trou noir, ninjago et monstre aux crabes se fondent dans un brouillard épais, quand le flot haut perché de sa voix finit par faire wouwouwou dans ma tête, c’est un soulagement immédiat et incomparable.

 

Une cabane solitaire et un peu perdue sur les rives du Mékong, au Laos. J’en ai une dans ma tête aussi, que les enfants ne peuvent pas atteindre. C’est là que je vais quand je fuis le monde des lasers ou le nunchaku du ninja de la foudre.

 

* Est-ce que quelqu’un parmi vous connaît personnellement un petit garçon entre six et dix ans qui ne se passionne pas pour les dinosaures ? Voire même, truc de dingue, ne s’intéresse pas du tout aux dinosaures, se contrefout des dinosaures ??

 

Note n°3

J’ai beaucoup aimé le Laos mais je ne sais pas trop expliquer pourquoi. On a pris notre temps et on n’a rien fait de « spécial ». Je pense que j’étais dans une très grande ouverture.

Avec le recul que j’ai aujourd’hui sur toutes les régions que nous avons traversées depuis le début de notre voyage, je remarque que la façon dont on perçoit un pays, dont on le vit, dépend grandement de comment on se sent à l’intérieur. Ce que l’on découvre, ce qu’on va aimer – ou pas – est étroitement lié à l’histoire qu’on se raconte dans sa tête sur le pays.
Et cette histoire dépend davantage de notre état émotionnel que des conditions extérieures objectives. Moi je crois que j’avais envie d’aimer le Laos AVANT d’y être jamais allée.

Ensuite, il y a cette plasticité stupéfiante du cerveau qui s’appelle le biais de confirmation

 

Lever de soleil sur le Mékong.
 
Nos meilleurs moments au Laos

 

 Papa Écureuil

1/. En bateau sur le Mékong, deux jours de voyage au travers de paysages incroyables, sentir le temps s’écouler tout doucement, apercevoir les villages hauts perchés qui s’égrènent tout au long du parcours. Et penser.

 

Le Mékong, des montagnes de part et d’autre, des villages isolés.

 

2/. Nos cinq jours à Vientiane en arrivant au Laos. L’atmosphère, le calme et la douceur que j’ai ressentis. Cela n’a jamais été aussi facile de découvrir un nouveau pays depuis le début du voyage !

 

3/. La gentillesse des Laotiens.

Toujours prêts à aider, même quand ils n’ont pas la réponse ou ne savent pas… ce qui ne garantit pas le résultat ! Comme ce chauffeur de tuk-tuk à Vientiane qui nous a trimballés de rue en rue à la recherche d’un restaurant qui pourrait servir du Laap à notre demande et qui s’arrêtait pour interroger ses collègues chauffeurs dès qu’on en croisait… en vain. On lui a finalement demandé de nous déposer pour ne pas le laisser s’épuiser à ne pas trouver.

Gentils et toujours souriants (à part peut-être la propriétaire de la guesthouse de Vientiane qui n’était pas facile-facile mais qui nous avait à la bonne, ouf, car on a assisté à de grands moments de solitude d’autres clients). Ou simplement attentifs, comme la marchande de sandwiches et jus de fruits à Luang Prabang, qui était assez pugnace pour prendre notre commande chaque jour sans montrer le moindre énervement (un poulet-crudités avec mayonnaise mais sans poivre, un poulet-crudités sans mayonnaise mais avec poivre, un poulet-crudités sans mayonnaise et sans poivre, et deux poulet-crudités-avocat avec mayonnaise un peu et poivre beaucoup. Ah non, mettez du jambon à la place du poulet-crudité. – Lequel ? – Ah oui, celui sans mayonnaise et sans poivre. Facile !).

Les Laotiens nous ont montré chaque jour combien leurs sourires ne sont pas qu’une façade mais bien une vraie gentillesse et une bienveillance.

 

4/. Notre guesthouse au cœur de Luang Prabang, un lieu comme figé dans le temps quelques dizaines d’années en arrière. Un havre de paix.

 

À Luang Prabang, la ruelle juste devant notre guesthouse (à droite, au premier plan).

 

5/. Et en dernier mais pas des moindres, car je garde le meilleur pour la fin, rencontrer Gabriel, Édith et leur famille pendant notre navigation sur le Mékong et décider de se retrouver ensuite à Chiang Mai pendant quelques jours. Quelle joie cela a été de vous retrouver en Thaïlande et quelle tristesse de vous voir partir, les amis ! On se reverra…

 
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La Petite Souris

1/. Quand je parlais avec Éloi dans le bateau sur le Mékong de ce qui nous manque le plus de chez nous. Ensuite il m’a appris des mots en vietnamien, comme lui et sa famille étaient au Vietnam avant d’arriver au Laos, et moi je lui ai appris les mêmes mots en thaï (bonjour, merci, c’est bon).

 

2/. Le petit-déjeuner et la piscine de l’hôtel de luxe à Luang Prabang. C’était génial. Les lits aussi. J’ai jamais dormi dans un lit aussi grand et aussi moelleux !
C’est l’hôtel le plus luxueux que j’aie fait de ma vie, et j’ai adoré.

 

C’est la piscine de l’hôtel de luxe qu’on a fait à Luang Prabang. J’ai vu tout de suite les deux arbres du voyageur au fond !

 

3/. Prendre les grands tuk-tuk à Vientiane et à Luang Prabang : c’est mieux qu’en bus parce qu’au moins on sent l’air, et moi j’aime bien quand on doit se tenir parce que ça bouge trop !

 

4/. Voir des ours-lune aux cascades de Kuang-Si, à côté de Luang Prabang. Celui que j’ai préféré, c’est le petit ourson qui se roulait dans son bain : il était trop mignon !

 

5/. La pizza du premier soir à Vientiane, quand on venait juste d’arriver au Laos.
C’est un Italien qui s’appelle Roberto qui les fait. Il a appris en Italie et il est spécialiste de la calzone : c’est une pizza soufflée qu’il fait en forme de corne. Elle est méga bonne. Je sais que c’est mieux de manger comme les gens du pays mais parfois j’en ai marre…
Ça m’a fait du bien et en même temps plaisir de manger cette pizza super bonne.

 

Un petit bout de la calzone de Roberto à Vientiane. Quand je vois cette photo, j’ai tout de suite envie d’en remanger !

 

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Le Grand Lièvre

1/. Rencontrer les Québécois dans le bateau sur le Mékong et jouer au Président avec tous les enfants (c’est un jeu de cartes).

 

2/. Jouer dans la piscine de l’hôtel méga luxe à Luang Prabang. Un monsieur très gentil nous a donné des grosses bouées, une grosse jaune et une encore plus rose en forme de flamant rose, c’était trop bien pour jouer !
Dans cet hôtel méga luxe, TOUT était trop bien, et j’ai beaucoup aimé donner des carottes à manger au lapin qui venait nous voir le matin au petit-déjeuner.

 

C’est moi dans la piscine de l’hôtel méga luxe à Luang Prabang. J’avais les deux grosses bouées pour moi tout seul, comme Garance et Marce étaient déjà sortis ! 🙂

 

3/. Jouer sur les toboggans gonflables avec Marce, quand on est allés à la fête laotienne à Luang Prabang. Mais sauf qu’à un moment, une petite fille a embêté Marcel parce qu’elle croyait qu’il était une fille, comme tout le monde croit qu’il est une fille ici et en Thaïlande, alors après on est partis.

 

4/. Voir des ours-lune aux cascades de Kuang-Si. J’avais emmené l’appareil photo jetable que papy et mamie m’ont donné avant qu’on parte en voyage. Au début du voyage, je l’avais oublié à la maison mais c’est mounette qui me l’a ramené quand elle nous a rejoints à Krabi, en Thaïlande. Avec mon appareil photo, j’étais très content parce que j’ai réussi à prendre une photo de gros ours-lune DEBOUT, où on voit super bien sa lune !

 

C’est le gros ours-lune que j’ai pris en photo debout, mais on peut pas encore voir ma photo parce que c’est un appareil jetable. Il faut que j’attende de rentrer à la maison. 🙁

 

5/. Boire des grands jus de fruits de la passion, surtout celui à Vang Vieng quand on attendait le bus parce que les graines n’étaient pas mixées : c’était trop bon !

 

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   Le Marcass’

1/. Voir des ours-lune en vrai, quand on allait aux cascades dans la forêt. J’avais dit au Pap’ que je voulais en voir, donc c’est bien qu’on est allés là-bas.

 

2/. Tout ce qu’on a fait à l’hôtel de luxe de Luang Prabang : d’abord jouer avec les bouées dans la piscine, après me reposer dans le hamac avec maman, et en dernier prendre un bain tout nu dans la baignoire extérieure de la chambre de papa et maman.

 

Avec la Mam’ dans le hamac de l’hôtel de luxe, on était trop bien ! On s’est enroulés dans les serviettes douces de l’hôtel qui étaient bien chaudes parce qu’elles étaient restées au soleil. Moi je voulais rester encore mais après on pouvait pas parce qu’il y avait des moustiques.

 

3/. La pizza du premier soir à Vientiane. Celle aux champignons et à la crème. Mais maï paette.

[Note de Maman Ourse : « maï paette », c’est en thaï ! Pour commander « pas épicé » en lao, on dit « bô phet ». Mais le Marcass’ a fixé sur « maï paette » dès nos premiers jours en Thaïlande, et il n’a plus jamais voulu dire autre chose (et il est extrêmement borné têtu).]

 

4/. Manger un roti au chocolat dans les rues la nuit. Garance et Lulu ça les a écœurés à cause du chocolat noir, mais moi je peux TOUT manger au chocolat noir (et même au café).

 

5/. Jouer aux Lego tout seul avec les Lego de Léo, dans le bateau sur le Mékong. Et j’ai bien aimé aussi quand j’ai joué au Président* avec Victor et Éloi, et Garance et Lulu.

[Note de Maman Ourse : Je sais que ce qu’ils appellent le Président est un jeu de cartes mais j’ai pas creusé plusse…]

 

Ça c’est mon yoyo quand on était dans le bateau sur le Mékong. Photo de Gabriel Soucy.
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Maman Ourse

1/. Rencontrer Édith et Gabriel et leurs trois garçons : une famille de Québécois qui fait partie, comme nous, des 9% de tourdumondistes à se charger d’enfants en plusse des gros sacs à dos. Avant de partir en voyage, j’imaginais que nous croiserions régulièrement dans le monde des familles qui voyagent au long cours – avec enfants donc. Ce n’est pas le cas. Édith et Gabriel sont les premiers que nous rencontrons au bout de six mois de route.

J’ai déjà parlé d’Édith et Gabriel dans mon article Au fil du Mékong, mon article Laos façon guide, et dans ma dernière newsletter. J’ai déjà dit avec quelle rapidité nous avons « accroché » les uns aux autres, et à quel point nous nous sommes sentis proches. Comme des alter ego.
Je garde en mémoire nos longues soirées, les enfants enfin couchés, à les écouter autour d’un comptoir chargé de bières et d’« huile à mouches », captivée, nous raconter des petits bouts de leur vie dans le Grand Nord.

Édith et Gabriel sont de ces belles personnes qui donnent du sens à leur vie avec une humilité et une générosité bouleversantes, et que l’on se sent grandi(e) de côtoyer.

 

2/. Me baigner dans l’eau froide de la cascade de Kuang Si.

 

En vrai j’étais moins seule qu’il n’y paraît. J’aurais aimé pourtant, pour tomber le maillot, mais non. Y’a du Shintoïste partout.

 

3/. La pause de luxe de notre voyage, au Sofitel de Luang Prabang, pour mon anniversaire.
J’ai tout aimé là-bas – malgré le sentiment de culpabilité mêlé de mauvaise conscience de se trouver aussi bien après la pauvreté qu’on voit les autres jours, dans la vraie vie de notre voyage. Mais justement, c’est peut-être parce que c’est si loin de notre vie quotidienne que j’en ai autant apprécié chaque seconde. Avec tant de gratitude envers Mickaël pour ce cadeau unexpected.

Une halte luxe, calme et volupté… Le bien-être qui va avec, cette impression de paix et d’harmonie, la certitude délicieuse qu’on peut se détendre, lâcher prise, et que tout ira bien.

 

4/. Les deux jours en bateau sur le Mékong.
J’ai bien conscience que la juxtaposition des deux est mal venue : l’hôtel méga luxe (comme disent les babi), et la vie miséreuse sur les rives du Mékong. Une vie pas forcément malheureuse, de ce que j’en ai vu et senti, mais dans le plus total dénuement.
Tant pis, je le colle tel quel exprès, sans chercher à en adoucir les contours. Je le mets comme ça parce que, en vérité, c’est le même fracas qui s’est produit en moi. Presque d’un jour à l’autre. Le trouble né de la confrontation pourtant si douce et silencieuse de ces deux extrêmes.

 

Femme du village, à Pakbeng sur le Mékong.

 

5/. Voir l’épaule et le bras nus des moines bouddhistes (qui dépassent de la robe orange).
Surtout, surtout, l’épaule et le bras nus d’un moine dans le tout premier temple qu’on a visité à Vientiane. Il était assis devant un autel à prier et méditer avec des croyants, et c’était tellement beau, son épaule et son bras nus, fragile et fort à la fois, que je suis restée là à le regarder, sans plus pouvoir détacher mes yeux. La couleur de sa peau, l’os de l’épaule, le biceps. C’est juste incroyablement beau.
Et le sourire bien sûr. Ce sourire des moines, lumineux, entièrement là pour toi.

Mickaël a fini par me traîner dehors de force – « Nan mais c’est un moine quoi. S’il te plaît ! ».
Celui-là avait la vingtaine la petite trentaine. Un cadeau pour mes yeux parce qu’après je n’en ai plus jamais rencontré de pareils, même quand il y en avait beaucoup pendant la procession des moines, tôt le matin, à Luang Prabang.

 

En haut de Patuxai, à Vientiane (une sorte d’arc de triomphe laotien). C’est pas lui, le moine dont je parle. Mais c’était beau de le voir là-haut (lao, dit Lulu qui aime faire des blagues).

 

 

Khop tchaï Laos.

Merci pour la douceur, le Mékong, les rencontres, et la chance qu’on a, nous, d’être en vie toujours et de faire ce qu’on fait.

 

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* Odyssée Tamata *

Si vous avez un profil Facebook, rendez-vous sur la page Odyssée Tamata pour suivre la famille formidable de Québécois que nous avons rencontrée sur le Mékong et qui fait le tour du monde avec ses trois enfants :
https://www.facebook.com/Odyss%C3%A9e-Tamata-713241802409564/

(Ou, si ça marche pas, tapez « Odyssée Tamata » sur Facebook, vous allez trouver mieux que moi… 😉 )

Édith écrit, Gabriel prend les photos, et c’est magnifique.
Et en plus, ils font aussi ce que je ne sais pas faire et qui rend super bien : DES VIDÉOS !
Avec le montage de Gabriel et des musiques qui claquent la pêche, ils vont vous donner envie de bouger et de partir en voyage… Même moi qui suis déjà en voyage, quand je regarde leur vidéo sur le Panama, j’ai envie de partir à Yeure !
Leurs vidéos ici : https://www.youtube.com/channel/UCD-HKTZ8_VYX5834q-flNDQ

 

Édith & Gabriel, que nous avons rencontrés au Laos, sur le Mékong. Il manque leurs trois enfants sur la photo mais, quand on voyage au long cours en famille, les moments à deux sont précieux…

 

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Et vous, êtes-vous déjà allé(e) au Laos ?
Quels sont vos meilleurs souvenirs ?

(Question subsidiaire : Qui sait ce que désigne le nom « huile à mouches » ?…)