Bonne année 2024 !

Photo : En juin 2022, dans une série d’articles qui s’appelait « Médiocratie », j’ai publié sur ce blog une dizaine de dessins de l’artiste de rue afghane Shamsia. À retrouver de Médiocratie #samedi 4 à Médiocratie #samedi 11. Ça vous fera du bien de réentendre aussi quelques chansons des Cowboys Fringants, surtout maintenant que Karl Tremblay est mort.

Le dessin de Shamsia que je publie ce matin est mon préféré. Laisse s’envoler les poisons invisibles que tu portes en toi et qui te font tousser. Ils ne te définissent pas. Ils ne sont pas toi. Ouvre tes mains, regarde-les une dernière fois et laisse-les partir au vent, enfin.

 

Bonne année, les ami·es !

 

Bonne année et… bonne santé ! ajoute-t-on instantanément. Et ce n’est pas moi qui vous contredirais – de quoi bien pilonner les mauvaises langues qui racontent que j’aurais, soi-disant, moi, un esprit de contradiction… eh bien non ! Carrément pas ! La santé, c’est ce que je demanderais au génie de la lampe d’Aladdin s’il m’accordait un vœu, un seul. Malheureusement il ne passe pas chez moi ce gros fils de chien, je sais pas pourquoi. Peut-être parce que dès qu’il entend les premières mesures de « Ce rêve bleu », je vais t’offrir un monde blabla, mon mari demande : on peut arrêter cette musique de merde ?!
Et donc voilà, À CAUSE QUE LE GÉNIE NE PASSE PAS, la grippe.

La grippe est une salope, a brillamment résumé mon ami Monsieur Tro dans un art de la synthèse qui a tout à voir avec le socialisme. Une salope. Surtout qu’on m’avait dit que la grippe, c’est pas comme le facteur : elle ne frappe pas toujours deux fois.
C’est ça.
Reviens me dire ces mots-là, je te les grave au couteau dans le dos. Continuer la lecture de « Bonne année 2024 ! »

Mon trésor du mois de décembre 2023

Photo :  ?

 

Cet objet mystérieux que je vous laisse deviner est mon trésor de la fin du mois de décembre 2023. Vous pouvez m’en faire part dans les commentaires sous cet article ou en message perso.
Cet objet qu’on ne doit surtout pas mettre sous l’eau et que je gardais bien serré au fond de la poche avant gauche de mon jean le plus serré est passé accidentellement à la machine – comme l’amour. Voilà, À CAUSE DE MOI.
Est-ce que les couleurs d’origine peuvent revenir ?

 

Sinon le mois dernier, je vous annonçais l’air de rien qu’il restait une place à prendre dans mon TOP 5 pâtissier 2023. J’ai été comblée en cette fin d’année, mais pas avec de la nouveauté. Et finalement j’aime l’idée qu’une place reste libre, libre de ne pas rentrer dans une case, libre des limites de ma mémoire qui veut ranger, noter, classifier, et qui peut-être oublie un plaisir interdit.
J’ai été comblée par de l’ancienneté. De l’ancienneté sucrée et un brin surannée. Continuer la lecture de « Mon trésor du mois de décembre 2023 »

Le poème de Noël

Photo : Chez moi, 23 décembre 2023.

 

Noël est venu si vite.

J’aime pas le froid qui me fait des engelures aux pieds, la nuit qui tombe au milieu de l’après-midi, les écharpes qu’il faut s’enrouler autour du cou et qui m’étouffent, j’aime pas qu’on dise ça sent le sapin, j’aime pas le chocolat chaud sauf le mien. Et encore, la dernière fois que je l’ai préparé, il m’a déçue.
Le chocolat est moins noir que tu aurais voulu.

J’aime pas les décorations de Noël, les magasins de Noël avec les chants de Noël, les films de Noël, j’aime pas les repas de Noël ni même les marchés de Noël, et je déteste plusse que tout les chaussons et les Père-Noël à la con pendus aux toits des maisons.

Je ne suis pas la seule, bien sûr. Et j’apprends cette semaine dans des articles de santé sur Internet que ce que je ressens porte même un nom : Continuer la lecture de « Le poème de Noël »

Du courage

Photo : Dernier week-end de novembre au Touquet (novembre 2023).

 

Après ma newsletter introspective de dimanche dernier (newsletter 126 # 3 décembre 2023), j’ai eu envie de partager avec vous une vidéo qui invite à prendre courage dans les moments où on se laisse tomber.

Il faut du courage pour inventer son chemin à contre-courant. Et tant qu’on avance on avance, on ne se rend pas toujours compte que ça demande du courage parce que la partie la plus difficile du courage, en vrai, c’est quand on perd courage justement. Quand on n’avance plus – ou qu’on a l’impression de ne plus avancer. Quand on est rattrapé·e par ses peurs, ses doutes, par la pensée que tout ça c’est trop dur pour nous et qu’on ne va pas y arriver parce qu’on est trop nul·le de toute façon, on s’y prend mal, et qu’est-ce qu’on s’imaginait franchement ?

Alors moi j’ai qu’une chose à vous dire :
si c’était si facile, tout le monde le ferait.

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Mon trésor du mois de novembre 2023

Photo : Sur la plage du Touquet (novembre 2023).

 

Mon trésor du mois, c’est ce coquillage brisé, échoué sur la plage du Touquet, qui vient montrer, si besoin était, que l’amour n’a pas une forme parfaite. Il ne se fonde pas sur une apparence parfaite, il n’enferme pas comme une coquille parfaite, il n’est pas là où on l’attend, et on peut facilement passer à côté s’il ne revêt pas l’habit que l’on croyait. Qu’on nous a appris.
Il vient nous dire qu’il est urgent de questionner les schémas de pensée auxquels on s’est toujours conformé·e et qui ne nous conviennent plus. Parce que c’est en déconstruisant jour après jour l’image convenue qu’on a du coquillage, en acceptant de se sentir nu·e, fragile et sans certitude, sans coquille, qu’on s’ouvre à la vraie liberté en soi.

S’il n’y avait eu ce coquillage blessé de la fin du mois, cassé, rompu, mais d’une extraordinaire résilience amoureuse en son cœur, vous auriez eu à la place une porte à galandage du début du mois. C’était un trésor parce qu’elle était un abri, une parenthèse, et que je ne savais pas ce que c’était, moi, une porte à galandage. Heureusement que j’ai une super copine portugaise Marlou pour m’eXpliquer !

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