Bonne année 2021 !

 

Bonne année les gens !

Pour 2021, je vous souhaite de bien choisir votre chemin. Celui qui n’existe pas encore mais que vous dessinerez, un pas après l’autre, en direction de la personne que vous voulez devenir.
Je vous en reparle juste après.

Ici, en ce début janvier, on fête les 3 ans de mon blog et de la publication de mon tout premier article le 5 janvier 2018 : I love the Queen ! (notre week-end à Londres en famille)

Pour célébrer cet anniversaire tout au long de l’année, je vous proposerai à chaque début de mois un rappel des articles parus le même mois ces trois dernières années.
J’y ajouterai probablement un poème ou une chanson parce que la poésie c’est comme le citron, c’est la vie !

En attendant, j’ai déjà partagé une chanson qui évoque le lapin blanc et la photo ci-dessous avec les abonnés du blog dans ma newsletter de ce matin (newsletter 73 # 3 janvier 2021). Continuer la lecture de « Bonne année 2021 ! »

En attendant le Père-No

Photo : Le Grand Lièvre attend le Père-Noël. À dos de T-rex parce que les rennes c’est surfait…

 

Ce soir c’est la nuit de Noël.
Les enfants iront se coucher avec des étoiles dans les yeux et des espoirs fous au cœur.
Les adultes, ben c’est les adultes. On ira se coucher aussi sans doute.

Au début du mois, le Grand Lièvre (9 ans) a déclaré, à table, entre les poireaux vinaigrette et le crumble de brocolis aux noix de pécan :

Mais maman, pourquoi tu mets toujours des noix, tu sais que j’aime pas ça !
– Y’a trop d’infos sur le Père-Noël maintenant. Y’a plus de magie.

 

Alors deux jours plus tard, on a décoré un sapin. Un vrai de vrai qu’on a acheté, qui a poussé dans la terre, avec des aiguilles et tout.
Pas comme il y a cinq ans, quand on en a fabriqué un avec des morceaux de bois.
Pas comme il y a quatre ans, quand on Continuer la lecture de « En attendant le Père-No »

À bas la balade !

Photo : Le Grand Lièvre et le Marcass’ chez papy et mamie (Saint-Génis-des-Fontaines, octobre 2020).

 

À cause de ma chute, je ne peux plus courir.
Y’a des choses plus graves, je sais. Mais à mon niveau c’est grave. Ça amplifie la douleur – déjà que. Merci d’ailleurs à toutes celles et ceux qui se sont déjà fêlé le coccyx et qui m’ont couverte de messages de compassion et de sollicitude ! Ça ne répare pas mais ça fait du bien de se sentir moins seule.
Entretemps, si vous suivez ce blog, vous savez que c’est une sage-femme qui m’a réparée.
Une sorcière pas comme les autres.

Mais bon, il est encore trop tôt pour reprendre la course. Surtout que là, je sais pas ce qui lui prend, ma cheville gauche me rappelle soudain qu’elle aussi, elle a mal.
Elle manque d’attention ? C’est une conspiration, j’ai demandé ?

– Non, c’est bientôt Noël, a répondu Papa Écureuil. Ton corps s’émiette.

Le lien de cause à effet ne semble peut-être pas directement évident, et pourtant si.
Moi Noël c’est pas ma période.
L’hiver c’est pas ma saison.
2020 c’est pas mon notre année. Continuer la lecture de « À bas la balade ! »

Des sorcières pas comme les autres

Photo : Le chef d’œuvre au fusain du Marcass’ féru d’arts plastiques. Il est rentré de l’école avant-hier avec son dessin à la main et il a exigé qu’on l’accroche tout de suite dans le salon. « Maman, tu as vu la lune blanche en haut à droite ? »

 

Hier ça faisait trois semaines que je suis tombée dans l’escalier et que je me suis :
A- fêlé
B- cassé
C- subluxé
D- défoncé
… le coccyx.

Lis l’article La chute (ou relis-le et plains-moi une seconde fois, je vais aimer ça).
Choisis la réponse A, B, C ou D.

Tu as trop mal ? Tu te masses le coccyx quatre fois par jour avec des huiles essentielles de gaulthérie couchée et d’hélichryse italienne en alternance, et tu pensais que ça irait mieux de jour en jour ?
Mais c’est l’inverse qui se passe : une semaine après ta chute, tu as encore plus mal qu’avant. Tu griffes les mains de ta mère à chacun de tes mouvements, même allongée, même la nuit, la douleur te donne des hallucinations et te fait faire n’importe quoi à peine tu ouvres les yeux. Tout va de mal en pis, en plus c’est l’hiver et on ne t’aime pas assez (sûrement).

Tu sais quoi ? Arrête de couiner, coche toutes les réponses, et, au plus noir de ton désespoir, appelle ta sage-femme. Continuer la lecture de « Des sorcières pas comme les autres »

Là où j’ai peur, j’irai

Photo : Anne Sylvestre en 1965. Elle avait 30 ans.

 

HOMMAGE À ANNE SYLVESTRE

Le titre de cet article, « Là où j’ai peur, j’irai », est une citation d’Anne Sylvestre, tirée de son interview par le journal Le Monde en novembre 2018.

Anne Sylvestre est morte lundi.

Je sais que d’habitude, dans la bienséance et les clichés de langage du billet nécrologique, on lit plutôt : « une grande voix de la chanson française s’est éteinte ».
Ça sonne plus doux et plus poétique peut-être. Plus politiquement correct sans doute. Mais c’est faux ! D’abord il n’y a rien de doux ni de poétique dans la mort de quelqu’un qu’on aime. Ensuite la voix d’Anne Sylvestre ne s’éteint pas : elle chante encore pour nous, autant qu’on le souhaite, et c’est l’ultime doigt d’honneur de l’art de survivre à la mort.

Anne Sylvestre, c’est plus de 60 ans de carrière musicale ininterrompue et des centaines de chansons qui sont des bijoux d’écriture.

C’est aussi une femme entière dans ses choix et ses Continuer la lecture de « Là où j’ai peur, j’irai »