Free hugs

 

Aujourd’hui je partage avec vous une très vieille vidéo. La première fois que je l’ai vue, j’étais enceinte de la Petite Souris qui a eu onze ans fin février. Donc imagine.
Je l’ai vue, revue, rerevue un nombre de fois que tu ne peux pas imaginer (mais vas-y, essaye quand même).

Ce jour de la première fois, pendant l’hiver 2008-2009, j’ai copié-collé le lien vers la vidéo dans un fichier Word de mon bureau qui s’appelle « En-cours » et qui regroupe toutes mes choses du moment.
Mon fichier « En-cours », c’est un peu la version numérique de ce carnet usé qui t’accompagne partout et sur lequel tu notes à l’encre noire les pensées qui tournent dans ta tête, les valeurs qui te guident et te rendent une meilleure toi-même, mais aussi ce que tu lis ou que tu entends dans ta journée qui te marque, les histoires que tu choisis de croire, et toutes les idées géniales qui te viennent, les mots, les bouts de phrases qui se forment dans ton esprit à tout moment.
Tu vois, ce carnet-là.

Quand il n’a plus de pages blanches, tu en prends un autre tout de suite, mais tu peux pas jeter celui d’avant parce que tu n’as pas fini de vivre tous les débuts de rêves qui ont commencé dedans. Continuer la lecture de « Free hugs »

Bref.

 

Totalement par hasard, j’ai découvert bref., une série de mini-épisodes de 1’30 à 2 minutes. Ce sont des petites pastilles de la vie quotidienne d’un trentenaire qui est pas mal un looser, et qui est interprété par le co-créateur (et scénariste et réalisateur) de la série : Kyan Khojandi.

Alors moi je n’avais jamais entendu parler de lui avant mais apparemment la série est ultra connue, et, de fait, un certain nombre de célébrités apparaissent au fil des épisodes : Blanche Gardin, Norman, Florence Foresti, Chantal Lauby, Djamel, les gars de C’est pas sorcier
(Pour les gars de C’est pas sorcier, je ne savais pas, c’est les babi qui m’ont dit. Oui parce que je regarde bref. avec les enfants, je vous en reparle plus bas. Bref.)

J’ai bien aimé la description que les réalisateurs de bref. font d’eux-mêmes sur YouTube pour expliquer pourquoi maintenant ils sont sur YouTube. Moqueuse, qui ne se prend pas au sérieux, et qui m’a permis d’apprendre ce qu’était un point Godwin. Et un first. Continuer la lecture de « Bref. »

Il y a un an… à Java, en Indonésie

Photo : Devant le Bromo au lever du soleil, Java (Indonésie juillet 2019).

 

Chaque mois, je change la photo de la bannière du blog.
Mi-juillet, vous découvrez une nouvelle photo de notre voyage à Java, en Indonésie, il y a un an, en juillet 2019.

Pour celles et ceux qui ont rejoint le blog en cours de route, ou qui n’ont pas trouvé le temps l’année dernière de lire tous les articles, le moment est venu de se rattraper !
(Merci de me signaler si vous tombez sur des liens cassés ou des vidéos dont le contenu a été supprimé.) Continuer la lecture de « Il y a un an… à Java, en Indonésie »

Charade

Photo : L’enfant gaucher. S’il cligne, il ferme l’œil droit quand moi je ferme l’œil gauche (comme je suis droitière). Tout se tient. La question qui demeure est : où sont ses lunettes ?

 

Aujourd’hui ça fait pile trois semaines que les babi sont partis en vacances. Trois semaines sur six – car oui, ma mère les a embarqués avec leurs cousins pour six semaines !!! Et tout ce qui nous vient à Mickaël et à moi, c’est : trois semaines… DÉJÀ ?!
On est DÉJÀ à mi-chemin et nous n’avons pas vu le temps passer. Du temps pour nous deux, et du temps pour chacun. Du temps pour lire, du temps pour écrire, et du temps pour penser. Du temps à vélo, du temps à pied, et c’est même pas encore assez.

Je voulais publier une photo de la chambre des garçons rangée au carrée, les lits propres, refaits impeccables et tout bien neat, mais… à l’heure qu’il est j’ai juste arraché les draps, retourné les matelas, le sol est encore jonché de Lego et de bouts de papier découpés et… comment vous dire… Continuer la lecture de « Charade »

Ottolenghi part-time lover

Photo : T’aimes pas les radis ? T’as toujours trouvé que c’était sans intérêt, un pauvre truc de petite meuf au régime avant l’été ?
Tais-toi. T’as jamais goûté la salade de fèves et radis d’Ottolenghi… (juillet 2020).

 

Mon rapport à la cuisine (et à l’alimentation) est… particulier. Je ne vais pas faire semblant. Compliqué, trouble, interdit, passionnel. Je m’excuse, ces choses-là arrivent sans qu’on le veuille. Même à des gens bien sous tous rapports – et je ne parle pas de moi.
Alors évidemment je pourrais vous raconter, mais mon dernier article ouvrait déjà grand la porte de Ma chambre à moi, faut pas abuser.

En plus, je remarque que les gens qui ne se livrent pas et gardent les tourments de leur vie intérieure pour eux souffrent moins. Si si. Il est de bon ton de croire à l’inverse que non, qu’il vaut mieux exprimer ses émotions, se libérer de ce qui nous enferme, blablabla, mais moi je suis très libérée et je vous le dis direct : c’est pas vrai.

Si tu mets un frein et que tu te contiens, eh ben tu souffres moins que si tu Continuer la lecture de « Ottolenghi part-time lover »