Les livres de mon année 2024

Sur l’Instagram de la poétesse Cécile Coulon, décembre 2024.
Et lire, aussi.

 

Voilà. Joyeux Noël et tout ça.
You know how I feel about that.
Bon.
Passons.

 

Extrait audio du podcast Mycose the night, épisode 7 : « Les boules de Noël » (15 décembre 2017).

 

Passons Noël, passons, et revenons plutôt au début de l’été.
Au début de l’été, mon amie Maud m’a demandé quels livres je lui recommandais d’emporter en vacances. Ceux qui t’ont marquée cette année, a-t-elle précisé.
Mon maître et mon vainqueur, Chavirer et La gosse, me sont venus tout de suite. Les deux premiers étaient des lectures de mon deuxième semestre 2023, mais ils comptaient dans le « cette année » de Maud, de l’été 2023 à l’été 2024.

J’ai exclu d’emblée, à cause du poids que pèseraient ces ouvrages dans les valises de Maud, les bandes dessinées ou romans graphiques* qui nourrissent avec tant de richesse ma pensée féministe et constituent mes plus grands enthousiasmes de lectrice de ces dernières années.
J’ai exclu aussi la poésie, autre grand feu de joie féministe auprès duquel je me réchauffe, après que j’ai demandé à Maud si elle y était sensible (la réponse est que non, pas tellement). Je sais que certain·es sont hermétiques à la poésie et que ce n’est de toute façon pas ce qui est attendu quand on me demande une recommandation de livre. Sinon, évidemment, j’aurais parlé de Cécile Coulon  🤩

 

« Peut-être le réel, à côté du fantasme, n’est que peu de choses. » (p.75). Planche tirée du roman graphique « Emily Dickinson », de Liuba Gabriele.

 

* Mon mari trouve que « roman graphique », c’est une invention d’intello qui veut se la péter et se placer au-dessus du peuple ignare qui lit de la bédé. J’entends son point de vue et, pendant un temps, je me suis empêchée de dire « roman graphique » – ne pas passer pour une intello c’est le combat de ma vie d’ado si tu veux, donc je vais pas tout lâcher maintenant.
MAIS.
J’y suis revenue. Parce que, en vrai, « roman graphique », c’est pas tout à fait comme une bédé. Un terme ne recouvre pas l’autre. Par exemple, un roman graphique parfois, c’est un dessin pleine page et juste du texte narratif. Pas de bulles pour rapporter des propos, pas de vignette.

Je m’autorise donc ici à créer une catégorie « Bandes dessinées / romans graphiques », et j’aimerais assez ne pas être taxée de snobisme ou d’intello par les fans de bédés. S’il vous plaît. Je lis les deux. J’aime les deux. Autant je ne lisais pas du tout de bédés quand j’étais enfant, autant depuis que j’ai découvert, à 25 ans, la bédé indé, ça a tout changé pour moi !

Par exemple, les deux biographies elliptiques Marilyn, de Maria Hesse, et Emily Dickinson, de Liuba Gabriele, pour moi c’est du roman graphique ; Clémence en colère, de Mirion Malle, et Cache-cache bâton, d’Emmanuel Lepage, c’est de la bande dessinée.
Je ne garantis pas que la distinction soit homologuée mais en fait on s’en fout un peu, non ? Du moment que c’est bien ? Moi ce que j’en dis là, c’est simplement que je ne veux pas heurter celles et ceux à qui on a longtemps dit, petit·es, que « la bédé c’est pas de la littérature », voire même, « la bédé c’est pas de la lecture », avec une bonne dose de mépris pour leur plaisir à lire des images et qui ont l’impression aujourd’hui qu’on leur fait un peu à l’envers…

 

Planches tirées du roman graphique « Marilyn » (pp.118-119), de María Hesse, que j’avais déjà reproduites dans mon premier article de l’année : Bonne année 2024 !

 

Et comme il est fréquent que mes ami·es me demandent : « qu’est-ce que tu me conseilles comme livres ? » (mon ancien métier de libraire peut-être ?), j’ai eu l’idée de cet article. Un article qui soulignerait le meilleur de mes lectures de l’année, « celles qui t’ont marquée » – pour reprendre les termes de Maud.

Un article hors contexte de vacances d’été, qui me permettrait de mentionner Triste Tigre au lieu de le ravaler parce que, non vraiment, sur la plage, entre les lunettes de soleil et la crème solaire, ça va pas être possible. Il y a des livres comme ça, qui ne sont pas tout-terrain. C’est comme les baskets pour le trail. Ou les chaussures chelou là, pour le vélo. Celles qui restent collées à la pédale. Quand tu enfiles ça, c’est que tu sais où tu vas. Tu es préparé·e. Bon bah Triste Tigre, c’est pareil. Faut être préparé·e.

Le 31 décembre dernier je retenais, dans mon article Mon trésor du mois de décembre 2023, À mains nues, d’Amandine Dhée, aux éditions de La Contre-allée – si poétiquement nommée. Je vous disais que c’était le livre qui m’avait le plusse chavirée en 2023. Je vous l’offrais avec ferveur, parce que je venais de le lire, à la fin du mois de décembre, sans prendre la peine de revisiter tout ce que j’avais lu au cours de l’année écoulée.
Cette année je m’y suis astreinte. Au fastidieux travail de la mémoire.

 

Carnet pour ne pas oublier, car né·es pour aimer.

 

J’ai listé tous les livres que j’ai lus cette année. Je remercie la page Ce que je lis, dans la barre de droite de mon blog, que je m’efforce de maintenir à jour en temps réel et qui m’a bien aidée.
J’ai listé tous les livres que j’ai lus cette année et ça m’a permis de prendre un peu de hauteur pour observer les contours de mes lectures. D’abord j’ai réalisé avec stupeur que je n’ai lu aucun roman jeunesse cette année, vraiment aucun, alors que c’était ma spécialité de libraire, et avant ça, le domaine de recherche de mon mémoire de fin d’études.

Aucun roman jeunesse et seulement un recueil de poésie.
Ça m’a fait drôle. Drôle dans le sens de : pas bien. J’ai entendu la petite voix du jugement occupée à comparer, dans ma tête, la maigre quantité de livres que j’ai lus en un an par rapport à ce que je lisais quand j’étais enfant, puis ado, et même jeune adulte. Avant d’avoir des enfants en fait, disons-le. Et ce jugement comparatif me fait de la tristesse. Ou de la frustration plutôt. Je vois bien que, ne lire que la nuit pendant mes insomnies ne me permet pas de suivre le rythme de tout ce qui m’intéresse et que je voudrais lire.

 

Surtout que, depuis le début de l’année, je m’emploie en priorité à passer de meilleures nuits. C’est-à-dire sans réveils nocturnes. Parce que si je me réveille et que je me lève pour lire, je mange.

Donc j’essaye de ne pas. Comme c’est trop difficile de me lever pour lire la nuit sans manger en même temps, j’essaye de ne pas me lever. Et comme c’est trop difficile de ne pas me lever la nuit si je me réveille, j’essaye de ne pas me réveiller. Malin, frérot.
Je me force à me coucher plus tôt et je prends du D-Stress Jour / Nuit que je conseille à quiconque a des problèmes d’insomnie je fais le poirier dans mon lit en écoutant de l’ASMR. Mais nan j’déconne ! De l’ASMR, tu m’as vue ? Ça va pas ou quoi ??

Juste j’essaye, crois-moi j’essaye, malgré l’angoisse qui monte et tout, de ne pas me lever tout de suite. Je reste dans mon lit le plus longtemps que je peux le supporter et je fais des exercices de régulation de mon système nerveux pour déprogrammer de mon inconscient mes comportements automatiques associés suite à traumas. (Me regardez pas comme ça, là j’ai fait une grande phrase mais vous aussi vous en avez.) Ça marche grave. Le D-Stress.

 

Planche tirée de la bédé « Clémence en colère » (pp.137), de Mirion Malle.

 

Tout ça pour dire que oui je lis moins, et oui ça me frustre, mais je préfère quand même cette frustration que l’état dans lequel je suis quand je dors moins et que je mange plusse. J’espère que vous suivez. Évidemment vous allez me dire : tout ça c’est des excuses parce que y’a pas que la nuit dans la vie et tu pourrais lire pendant la journée.
Oui.
Oui mais j’ai pas de temps de transports.
Oui et il n’y a pas de mais.
Oui c’est vrai.
Évidemment.

Je pourrais prendre 20 minutes du temps démentiel que je passe chaque jour sur WhatsApp et les mettre à profit pour lire. Rien que 20 minutes par jour, à la fin de la semaine ça ferait presque 2h30. À la fin du mois c’est 10h de gagnées pour la lecture. Juste avec 20 minutes par jour.

Je pourrais aussi lire 1h à 2h tous les soirs dans mon lit, comme je le faisais quand j’étais petite, au lieu de regarder une série Netflix (devant laquelle parfois je m’endors) avec mon mari. Même si je ne le faisais qu’un soir sur deux, ça libèrerait quelque chose comme 6h par semaine. 24h par mois. Avec les 10h gagnées sur WhatsApp (que je pourrais largement augmenter et reprendre le contrôle de mon attention), on arrive à 35h par mois tranquille. Bon, là tu multiplies tout ça par 4, parce que pourquoi pas, parce que je pourrais, vraiment je pourrais, facile, gratter quatre fois plusse de temps sur WhatsApp. De même que je pourrais passer quatre fois moins de temps devant des séries sur Netflix, Arte-tv, et autres plateformes de streaming.
Avec ces ajustements choisis, tu obtiens j’obtiens… un travail à temps plein. Et j’en lirais moi, des romans, des bédés (et des romans graphiques ;-), des poèmes et des essais, sur un temps de travail à temps plein !

Comme quoi, lire davantage, c’est comme souvent le reste : quelque chose qu’on décide.

 

Planche tirée de la bédé « Tant pis pour l’amour – Ou comment j’ai survécu à un manipulateur » (p.286), de Sophie Lambda.

 

Enfin, après tout ce blabla de tapis tapis rouge, j’en arrive au grand palmarès des livres que j’ai le plusse aimés cette année. Ceux que, comme mon amie Maud, vous retiendrez pour cet été !  😉

And the winner is…

Ma Palme d’or

Myriam Bouroche, À demeure, Montréal, éd. Château d’encre, à paraître en 2025

« C’est sans doute suite à ce changement de costume que s’accéléra la fissuration de la scène et de celle qui y dansait. »

 

Mon livre préféré de l’année, toutes catégories confondues, n’est même pas encore paru ! J’ai eu l’honneur de le découvrir dans ses premières épreuves. Il est l’œuvre d’une autrice franco-québécoise qui est aussi photographe à Montréal.
Je me rends compte que je lis pas mal d’autrices et illustratrices québécoises ou franco- québécoises : deux dans les romans cette année et quatre dans les bédés et inclassables. Je regarde des films québécois, des documentaires, du cinéma de fiction, j’écoute des balados (podcasts, en bon québécois) et je lis. J’aime la langue, c’est sûr, et, au-delà de la langue, il y a aussi les prises de conscience féministes des Québécoises, le regard porté sur le patriarcat, et l’expérimentation de modes relationnels différents, qui me parlent beaucoup.

 

Montréal, décembre 2024. Photo de Myriam Bouroche sur son compte Instagram @passionmontreal.

 

Mon meilleur roman graphique

Manon Desveaux et Lou Lubie, La Fille dans l’écran, éd. Marabulles, 2019

« Il n’y a qu’une question que tu dois te poser. Tu ressens quoi, au fond de ton cœur ? »

 

Ici la moitié de l’histoire se passe à… Montréal, Québec. J’ai adoré.
À noter que j’ai beaucoup aimé aussi cette année, Racines, de la même Lou Lubie. Le long chemin vers l’émancipation d’une femme réunionnaise blanche, aux cheveux crépus, pour s’affranchir des injonctions capillaires qu’elle a internalisées depuis toute petite. J’aurais aimé le lire avant d’écrire mon article Mes cheveux & moi (3) !

 

Planche tirée de la bédé « La Fille dans l’écran » (pp.95), de Manon Desveaux et Lou Lubie. 

 

Et dans la catégorie Un certain regard (donc pas sur la plage, en train de siroter un mojito)

Neige Sinno, Triste Tigre, éd. P.O.L., 2023

« Laver son linge sale en famille, c’est souvent garder le silence sur de vilaines histoires, des histoires d’abus, de domination, d’inceste. […] Pourtant, quand on considère l’ampleur des chiffres des violences intrafamiliales, on se demande ce que signifie encore cette notion de vie privée alors qu’il s’agit en réalité d’un crime systémique commis dans le secret de centaines de milliers de familles. Ce linge sale, cette ignominie, ce n’est pas la mienne, c’est la nôtre, elle est à nous tous. »

 

Difficile de dire qu’on a aimé Triste Tigre, de Neige Sinno. Ce livre, tu préfèrerais qu’il n’existe pas. Et pourtant… et pourtant il est nécessaire. Il interroge le statut de victime. Pourquoi, alors qu’on ne veut pas être considérée comme une victime, pourquoi est-il tellement indispensable de reconnaître d’abord (et d’accueillir pleinement) que : oui, on a été victime de quelque chose ? Ou de quelqu’un.

 

Planche tirée de la bédé « Clémence en colère » (pp.114), de Mirion Malle.

 

J’ajoute trois recommandations de cadeaux post-Noël parce que je sais que vous êtes à l’arrache et que, cette année encore, vous avez distribué v’là les « bon pour un cadeau » !  🙈

 

Meilleure reco pour vos ados

Myriam Leroy, Les yeux rouges, éd. Seuil, 2019

 

Ce livre, donné par la prof de français de la Petite Souris (en seconde), traite du harcèlement sur les réseaux sociaux. La narration est très particulière et montre bien comment, à partir de messages flatteurs et a priori anodins sur les réseaux sociaux, petit à petit le piège se referme, l’angoisse se diffuse et sournoisement le monde extérieur se dissout.

 

Meilleure reco pour votre cops vos cops qui se séparent les unes après les autres

Claire Marin, Rupture(s) – Comment les ruptures nous transforment, éd. Livre de Poche, 2020

« Les ruptures nous construisent peut-être plus encore que les liens. Notre définition est tout autant dans nos bifurcations que dans nos lignes droites, autant dans les sorties de route, les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même. » (p.13)

 

Un court essai philosophique rempli d’exemples très concrets de la vraie vie, dans lesquels vous vous reconnaîtrez. Vous, votre cops vos cops, et finalement tout le monde autour de vous. Car les ruptures font partie intégrante de notre chemin de vie : rupture amoureuse, bien sûr, mais aussi rupture amicale, familiale, professionnelle… Je trouve que c’est bien de réfléchir un peu à ce qu’elles disent de nous et à la chance qu’elles peuvent être dans nos parcours.

 

Meilleure reco pour votre pote qui n’aime pas lire

Lupano & Panaccione, Un océan d’amour, éd. Delcourt, 2014

 

Une bande dessinée sans aucun texte, pas un mot mais beaucoup d’humour, et beaucoup d’amour aussi.

 

Après Mafalda et le retour de Mafalda, la revoilà pour la troisième fois… alors que je n’ai jamais lu la moindre de ses aventures ! Mais c’est quoi cette coupe de cheveux avec un nœud ridicule au-dessus de la tête, miskine, qu’est-ce qu’elle a fait pour mériter ça ??

 

*****

La liste complète des livres de mon année 2024

Dans l’ordre antéchronologique, les derniers lus apparaissent en premier de chaque catégorie. Mais bon, ça vous vous en foutez !

 

Romans (9)

Myriam Leroy, Les yeux rouges, éd. Seuil, 2019
Myriam Bouroche, À demeure, éd. Château d’encre, à paraître en 2025
Alan Sillitoe, La solitude du coureur de fond, éd. Points, 2011
Cécile Coulon, La langue des choses cachées, éd. de L’Iconoclaste, 2024
Julien Blanc-Gras, Bungalow, éd. Stock, 2024
Nelly Arcan, Putain, éd. Seuil, 2001
Nadia Daam, La gosse, éd. Grasset, 2024
Claude Ponti, Les pieds bleus, éd. de L’Olivier, 1995
Camila Sosa Villada, Les Vilaines, éd. Points, 2022

 

Récits, biographies et autobiographies (6)

Lio, Pop model, éd. Flammarion, 2004
Annie Ernaux, Mémoire de fille, éd. Gallimard, 2016
Géraldine Dormoy, L’Âge bête, éd. Robert Laffont, 2022
Haruki Murakami, Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, éd. Belfond, 2009
Brigitte Giraud, Vivre vite, éd. Flammarion, 2022
Neige Sinno, Triste Tigre, éd. P.O.L., 2023

 

Essais (5)

Laure Adler, La voyageuse de nuit, éd. Grasset, 2020
Cécile Coulon, Petit éloge du running, éd. Les Pérégrines, 2021
Clotilde Dusoulier, La Méthode Change ma vie, éd. Robert Laffont, 2024
Claire Marin, Rupture(s) – Comment les ruptures nous transforment, éd. Livre de Poche, 2020
Les Linguistes atterré·es, Le français va très bien, merci, éd. Gallimard, 2023

 

Recueils de poèmes (1)

Nawel Ben Kraïem, Le corps don, éd. Bruno Doucey, 2024

Colère et pardon se cognent au plafond
Il y a toujours les deux présents dans ma maison
Et j’ai l’impression qu’ils ont chacun raison

 

Objets littéraires inclassables (4)

Lucile de Pesloüan, Tout brûler, éd. La ville brûle, 2024
Jeanne Cherhal, À cinq ans, je suis devenue terre à terre, éd. Points, 2020
Sophie-Marie Larrouy, L’art de la guerre 2, éd. J’ai lu, 2018
Annie Ernaux, Regarde les lumières mon amour, éd. Folio, 2016

 

Bandes dessinées / romans graphiques (12)

Lou Lubie, Racines, éd. Delcourt, 2024
Liuba Gabriele, Emily Dickinson, éd. Des ronds dans l’O, 2024
Mirion Malle, Clémence en colère, éd. La ville brûle, 2024
Lupano & Panaccione, Un océan d’amour, éd. Delcourt, 2014
Florence Dupré la Tour, Cruelle (Tome 0 de la trilogie Pucelle), éd. Dargaud, 2016
Julie Delporte, Moi aussi je voulais l’emporter, éd. Pow Pow, 2018
Emmanuel Lepage, Cache-cache bâton, éd. Futuropolis, 2022
Sophie Lambda, Tant pis pour l’amour – Ou comment j’ai survécu à un manipulateur, éd. Delcourt, 2019
Manon Desveaux et Lou Lubie, La Fille dans l’écran, éd. Marabulles, 2019
Lisa Chetteau, Lucie Mikaélian et Jeanne Boëzec, Mes quatorze ans – Enquête sur ma découverte de la sexualité, éd. Gallimard BD, 2023
Simon Hureau, Sermilik – Là où naissent les glaces, éd. Dargaud, 2022
Maria Hesse, Marilyn, éd. Presque Lune, 2021

 

Planches tirées de la bédé autobiographique « Cache-cache bâton » (pp. 168-169), d’Emmanuel Lepage. Une aventure passionnante à la poursuite d’un idéal de l’habitat partagé – en deux mots Stéphane et pas quatre, s’il te plaît…

 

*****

 

Et vous, « qu’est-ce que tu me conseilles comme livres » ?