Ça va avec ton greffon ?

À Majorque, le Marcass’ a été super pénible les deux premiers jours. Ça arrive, quand on a des enfants.
Jusqu’à ce qu’on comprenne qu’en fait, ce qui n’allait pas, ce dont il avait tellement besoin, c’était d’être avec son papa, tout le temps, collé. Le greffon.

À partir de là, du moment qu’il tenait papa Écureuil (par la main, par le cou, parfois par la jambe ou par l’oreille), on a pu vivre des journées de vacances normales.

Donc marcher beaucoup, sauter des repas, attendre longtemps pour manger, prendre des douches, et même, mettre de la crème solaire sans colère qui dégénère.

J’ai grandement apprécié de passer du temps seule avec la Petite Souris, pendant que le Grand Lièvre courait quelque part, je ne sais pas où, tel le lapin blanc d’Alice au pays des merveilles.
Et surtout, surtout, j’ai profité de ne plus m’occuper du tout du Marcass’.
Juste demander de temps à autre à Papa Écureuil, très détachée comme je l’étais : « Et sinon, ça va avec ton greffon ? »

C’est mon plaisir des vacances. De chaque vacance(s ?).
Et celui du Marcass’ aussi, donc tout le monde est content.

 

Vacances en Sardaigne, printemps 2017.

 

Tout le monde, vraiment ?…

 

(M’en fiche. Je casse mes noisettes.)