Bonne année 2025 !

Photo : Planche d’Élise Gravel, autrice-illustratrice québécoise que je vous présentais sur le sujet de la police du ton dans l’article Tous et toutes ensemble.

 

Autres illustrations d’Élise Gravel sur ce blog :

 

Bonne année, les ami·es !

 

Vous êtes nombreux·ses à avoir réagi à mon dernier article de l’année – enfin nombreux·ses, je peux vous compter sur mes deux mains sans avoir besoin de recourir à mes orteils qui en cette saison trouvent refuge dans la glaciation l’hibernation, mais disons, plusse de retours que d’habitude – nombreux·ses à m’avoir demandé avec curiosité d’où venait le mystérieux extrait sonore que j’ai mis au début de mon article. Ce qui prouve que je ne suis pas la seule à avoir le mauvais esprit de Noël, soit dit comme ça vite aif.

 

Extrait audio du podcast Mycose the night, épisode 7 : « Les boules de Noël » (15 décembre 2017).

 

C’est donc un extrait audio du podcast de 19 épisodes réalisé entre septembre 2017 et juin 2018 par Élodie Font et Klaire fait Grrr qui s’appelle : Mycose the night.
(Patti Smith qui vient d’avoir 78 ans, si tu passes par là…) Continuer la lecture de « Bonne année 2025 ! »

Les livres de mon année 2024

Sur l’Instagram de la poétesse Cécile Coulon, décembre 2024.
Et lire, aussi.

 

Voilà. Joyeux Noël et tout ça.
You know how I feel about that.
Bon.
Passons.

 

Extrait audio du podcast Mycose the night, épisode 7 : « Les boules de Noël » (15 décembre 2017).

 

Passons Noël, passons, et revenons plutôt au début de l’été.
Au début de l’été, mon amie Maud m’a demandé quels livres je lui recommandais d’emporter en vacances. Ceux qui t’ont marquée cette année, a-t-elle précisé.
Mon maître et mon vainqueur, Chavirer et La gosse, me sont venus tout de suite. Les deux premiers étaient des lectures de mon deuxième semestre 2023, mais ils comptaient dans le « cette année » de Maud, de l’été 2023 à l’été 2024.

J’ai exclu d’emblée, à cause du poids que pèseraient ces ouvrages dans les valises de Maud, les bandes dessinées ou romans graphiques* qui nourrissent avec tant de richesse ma pensée féministe et constituent mes plus grands Continuer la lecture de « Les livres de mon année 2024 »

Instantanés du Japon maori

Photo : Au bord du lac Tazawa, sur la route entre Kakunodate et Aomori (Honshu, Japon, 3 août 2024).

 

Pour vous faire voyager en images avant Noël, comme au temps où les calendriers de l’Avent avaient autre chose à offrir que des chocolats et des merdes fabriquées en Chine par des enfants exploités j’ai eu envie de vous préparer un article de photos où l’on ne m’entend pas raconter ceci cela et blablabla pendant des heures – comme d’autres m’ont mis la fièvre. Ça nous fera des vacances, à vous et à moi, je me disais, car vous ne pouvez pas imaginer comme je me saoule moi-même. Si vous saviez comme j’en ai marre de moi à certains moments, marre de ce que je dis et réfléchis, le nombre de fois où je m’en veux de trop parler et où je n’ai besoin de personne pour me claquer : mais tais-toi à la fin ! Ferme ta gueule pour une fois, tais-toi !
Vous n’avez pas idée.

Mon idée justement, c’était de vous proposer des images de voyage sous forme de jeu… des sept ressemblances ! Car de plein d’endroits, de plein de manières, le Japon me rappelle la Nouvelle-Zélande. La Nouvelle-Zélande où nous avons passé tout le mois de décembre il y a six ans, déjà, pour, je crois, Continuer la lecture de « Instantanés du Japon maori »

Cinq étonnements à propos du Japon

Photo : Sur la route entre Geibikei et Kakunodate (Honshu, Japon, 2 août 2024).

 

La dernière fois, je m’étonnais à propos de Tokyo.
Mais Tokyo c’est que la partie émergée, dis-toi (pour combien de temps encore ?). Et si voyager au Japon est un dépaysement total, alors tout, absolument TOUT est susceptible de vous étonner. Du moment où on prend la route au moment où on s’arrête pour manger, en passant par l’âge et l’IMC de la serveuse ?

 

 

Étonnement n°1

Comment se fait-il qu’il n’y ait jamais d’incivilités sur la route ?

 

Comment le Japon peut-il être le premier pays producteur et exportateur de motos sportives ultra puissantes conçues pour accélérer et pulvériser des records et que, au Japon, ces mêmes motos respectent les limitations de vitesse à 90 ou 110 sur l’autoroute et ne te dépassent pas ?
Comment se fait-il que les automobilistes, les motard·es, les routier·es restent toujours poli·es sur la route, qu’ils et elles te cèdent le passage en inclinant la tête gracieusement, ralentissent longtemps à l’avance aux abords des écoles maisons pour laisser traverser les enfants les vieux et les vieilles (cf. Étonnement n°2), se garent correctement, enfin, pour ne pas Continuer la lecture de « Cinq étonnements à propos du Japon »

Cinq étonnements à propos de Tokyo

Photo : Quartier de Harajuku à Tokyo (Honshu, Japon, 22 août 2024).

 

Quand on voyage au Japon depuis la France, on atterrit d’abord à Tokyo. Parfois à Osaka, à la limite, si on sait où on va, mais l’immense majorité des voyages au Japon commence à Tokyo.

Si vous ne connaissez rien de Tokyo (et si vous connaissez tout de Tokyo aussi), je ne peux que vous recommander sur Netflix la série japonaise « Midnight Diner : Tokyo stories », qui raconte des histoires de vie liées à un plat en particulier. Le narrateur est le propriétaire d’une petite izakaya du quartier de Shinjuku, à Tokyo, qui n’ouvre que la nuit, de minuit à 7h du matin, et propose à ses client·es de leur préparer le repas qu’ils ou elles souhaitent dès lors qu’il dispose de tous les ingrédients.
J’ai adoré cette série en deux saisons de chacune dix épisodes de 25 minutes. Sur ces vingt épisodes, pas une seule fois Mickaël & moi n’avons sauté le générique. Alors qu’il dure deux pleines minutes. Et que pour les autres Continuer la lecture de « Cinq étonnements à propos de Tokyo »