Du soleil dans moi
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https://www.youtube.com/watch?v=Sv6dMFF_yts
Fun feat. Janelle Monáe, We are young, album « Some Nights », 2012.
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Le sel sur ma peau
Salut les abonnés !
Merci Y comme Young. Merci pour cette chanson qui a soufflé de la légèreté sur mes vacances. Elle m’a rappelé qu’il nous reste tant à vivre avant de mourir, pour peu que l’on ouvre la main.
Il est pour chacun de nous des moments douloureux, des épreuves dont on ne saisit pas le sens. On ne voit qu’un immense gâchis. Mais parfois, ce qu’on vit de si difficile dans le présent nous prépare à quelque chose de plus beau, de plus grand, dans le futur. Un bout de ciel qu’on ne peut pas encore toucher mais qu’on n’atteindrait jamais sans passer par les ronces et les épines qui nous égratignent aujourd’hui. Donc gardez la foi. Continuez à croire. Tant que vous ne vous laisserez pas éteindre, il y aura des feux qui brillent plus fort que le soleil, il y aura des étoiles.
Tonight we are young
So let’s set the world on fire
We can burn brighter than the sun
Évidemment, c’est facile de vous écrire ces mots depuis l’aéroport d’Athènes quand j’ai encore du bleu plein les yeux et un ultime répit avant de retrouver toute cette merde qui me noue l’estomac.
Je ne parle pas de reprendre ma place dans les starting-blocks pour la course d’obstacles de la rentrée alors que mon corps est encore mou et indolent dans la confusion des jours sans horaires.
Je ne parle pas de penser à déjeuner avant 14h30-15h, ou d’imaginer une assiette qui soit autre chose qu’un vague assemblage de rouge, vert, blanc, violet et noir, ni de viser de coucher les enfants avant 22h30, 23h, 23h30. Je ne parle même pas de recommencer à fumer en journée parce qu’il fait trop froid ou qu’il y a trop, beaucoup trop, de silence.
Je parle de tout ce qui va me sauter à la gorge comme mes enfants sur un pot de miel de thym.
Le covid, les masques à l’école, l’interdiction, les distances sociales et la pression vaccinale. La froideur des gens qui me glace le cœur, la méfiance, le repli, les bras fermés.
Heureusement que je sais où trouver chaleur et générosité.
Heureusement que je crois que la joie survient pourtant, improbable, là où on ne l’attend pas.
Heureusement enfin, que j’ai une soirée love boat pas plus tard que samedi prochain. Je me réjouis d’avance à la pensée de toutes ces casquettes de capitaine, chemisettes à galons dorés et irrésistibles moustaches d’Isaac le barman qui viendront frotter mon regard…
Pour tout ça je garde du soleil dans moi, selon cette expression que j’aime de mon amie Maud.
Je garde des instantanés de mes vacances (VOIR Grèce 2021), des odeurs, de la lumière, et le goût du sel sur ma peau.
Audrey
Et la lune de mon côté
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