La Coupe du Monde dans mes toilettes

Habituellement tu achètes du papier toilette blanc.
En promo (toujours).

Ce jour-là, le magasin est en rupture de stock du paquet de 24 rouleaux blancs, et te propose, à la place de la promo de ouf annoncée, de prendre 4 paquets de 6 rouleaux de couleur au prix des 24 blancs.

Tu kiffes, tu choisis quatre couleurs qui dépotent (un paquet de chaque, et pas du rose).

Ensuite, oublie tes garçons dans les toilettes, et vois ce qui se passe… Continuer la lecture de « La Coupe du Monde dans mes toilettes »

J’ai faim, moi, maman !

Photo : La Petite Souris enjoys son tout premier bagel* à Montréal (Canada, septembre 2011).

 

Vous vous souvenez du 101e dalmatien, le tout petit qui réclame tout le temps : « Mais j’ai faim, moi, maman ! » ?
Eh ben c’est Chouch. Ou Lu. Ou la Petite Souris.
Parfois alternativement, parfois tous en même temps.
On a trois 101e dalmatiens.

Autour de nous, on connaît pourtant des enfants qui sont nourris avec trois coquillettes et demie. Même à dix ans. Good for their parents. Continuer la lecture de « J’ai faim, moi, maman ! »

Approximativement

Photo : Le doudou marcass’ du Marcass’ fabriqué par mounette.
Oui, c’est vrai, il est resté quelque 36 heures sans prénom, juste un signe σ (le Marcass’, parce que le doudou marcass’ c’est le doudou marcass’ ).
Au moins on savait que c’était un garçon.

 

Sur le chemin de l’école, le Marcass’ raconte les brimades dont il est victime dans sa classe.

– Vanessa, elle a dit que ça s’peut pas que je suis né le 8 mai. Continuer la lecture de « Approximativement »

De l’empathie

Photo : petit mot trouvé sur mon bureau, la veille d’une préparation de tarte Tatin* (janvier 2018).

Préambule 1.

La Petite Souris (9 ans) est douée d’empathie. Depuis toute petite, elle se met à la place de l’autre, devine ce qu’il ressent, comprend, partage sa joie, et accompagne sa tristesse.

Mais parfois, la franchise brute des trésors de l’empathie devance le soutien réconfortant. Continuer la lecture de « De l’empathie »

Ça va avec ton greffon ?

À Majorque, le Marcass’ a été super pénible les deux premiers jours. Ça arrive, quand on a des enfants.
Jusqu’à ce qu’on comprenne qu’en fait, ce qui n’allait pas, ce dont il avait tellement besoin, c’était d’être avec son papa, tout le temps, collé. Le greffon.

À partir de là, du moment qu’il tenait papa Écureuil (par la main, par le cou, parfois par la jambe ou par l’oreille), on a pu Continuer la lecture de « Ça va avec ton greffon ? »