Newsletter 101 # 10 juillet 2022

 

Tu m’as souri et…

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https://www.youtube.com/watch?v=ubvYQxTXO3U

Bobby Hebb, Sunny, album « Sunny », 1966.

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… les beaux jours sont là !

 

Salut les abonnés !

 

Ça y est, les enfants sont partis ! Je suis chez moi en ville mais c’est TELLEMENT les vacances !

J’ai plein de choses à faire évidemment : une salle de bain à nettoyer (vous vous rappelez les toilettes de l’AS24 ?), des draps et des couettes à laver, des tâches ingrates et anxiogènes mille fois reportées qui ont à voir avec le tri et le désencombrement, des choses que mon mari me demande (parce que lui il bosse !) comme vider la chambre des garçons et faire de la place pour pouvoir y mettre un bureau de collégien à la rentrée, vider le congél, vider des cartons… et une voix en moi s’élève et gronde que je pourrais tout aussi bien faire… rien !

 

Je sens que, en ce moment, si on me dit un truc, j’ai surtout pas envie de le faire.

En ce moment ? a répété Mickaël, incrédule. En ce moment ?? Mais tu plaisantes ou quoi ?!!!

Bon, d’accord.
Si on me dit un truc, de manière générale, j’ai surtout pas envie de le faire.
Mais c’est parce que je m’en dis assez. Des trucs.
Et là, ce dont j’ai vraiment envie pour les semaines qui viennent, c’est jouer avec le soleil dans les arbres, le vent dans les épis, manger des glaces et me rouler dans l’herbe.

J’ai envie de chanter l’été.

Sunny, thank you for the love you brought my way
You gave to me your all and all
Now I feel ten feet tall
Sunny one so true, I love you

 

Cette chanson, Sunny, qui célèbre l’amour – euh pardon, le soleil – a été reprise tant de fois ! Marvin Gaye, Stevie Wonder… Boney M. bien sûr ! En plus disco, plus festif… parfait pour la désormais traditionnelle grosse soirée de rentrée chez mes amis Arnaud & Maud !  😉

Plus récemment, Ayo l’a reprise aussi. J’aime bien, mais aucune ne détrône pour moi la version d’origine de Bobby Hebb que je vous propose ici. Qu’il a écrite en pleine tempête, en attendant des jours meilleurs. Qu’il a écrite en pleine tempête, comme un radeau vers des jours meilleurs, au lendemain de la mort de son frère aîné qui s’est fait poignarder dans la rue (si t’as cru qu’il faisait bon être noir aux États-Unis !).

Comme quoi la force de l’espérance, la puissance de la foi quand on relève ses manches…

 

Audrey

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