Newsletter 91 # 12 décembre 2021

Dessin : Ce que fait une main gauche qui rencontre une main droite dans un monde où on croit que c’est possible.

 

Il y a l’amour et puis le temps

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https://www.youtube.com/watch?v=PXOxCwsceTs

Émile Bilodeau feat. Caroline Savoie, Candy, album « Grandeur mature », 2019.

https://www.youtube.com/watch?v=xFa9x_jF21E

Émile Bilodeau, J’en ai plein mon cass’, album « Rites de passage », 2016.

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À deux mains

 

Salut les abonnés !

 

Merci pour cette découverte québécoise à mon pote David, qui vient d’être papa pour la seconde fois d’une petite Lou au prénom si doux, qui organise des falafels party de folie, et qui devine toujours avec tant de justesse ce que je vais aimer ♥.
Je vous propose deux chansons. Comme ça je laisse la place. À Candy Émile. Je parle trop ces derniers temps. Je me fatigue. Se taire, c’est reposant.

Faites écouter à vos enfants, ça les changera de Kendji et de Soprano. Les trois miens adorent Candy (faut dire aussi qu’ils adorent l’accent québécois  😉 ). Ils la connaissent par cœur.

La vie est vide de sens si
On ne saisit pas la chance qu’on a
De vivre à fond à chaque fois

 

Moi j’en ai surtout plein mon cass’. De l’hiver, de la guerre, du pass sanitaire, et pi parce que vivre à fond à chaque fois Candy, oui, mais t’sais quoi Émile ? Y’a des choses qui ne dépendent pas que de toi de vivre à fond. Même quand tu saisis bien la chance que t’as. Donc ça va si tu veux, j’peux-tu respirer là s’il te plaît ?
Pi y’a encore un autre truc Émile, à propos de Candy. Il ne faut jamais être tombé amoureux pour oser dire un beau matin : jamais nous nous mettrons à genoux. Après tu le dis plus. Jamais. Tu sais. Ta fierté, tu la mets de côté. Allez tiens, offre-moi une fenêtre que je puisse mettre sur ma tête !

T’sais ben qu’au fond j’suis d’accord avec toi : la vie ne nous propose pas toujours le même plat. En vérité, c’est nous-mêmes qui nous enfermons avec les fantômes de notre passé. Et on ne veut plus essayer parce qu’un jour, peut-être même deux ou trois, des jours, on est tombé et on a décidé que c’est fini, qu’on ne veut plus recommencer. Imagine si on avait réagi de la même façon quand on apprenait à marcher. Si on avait lâché l’affaire au bout de trois tentatives en se disant : vas-y laisse tomber, j’arrive pas ! On vivrait tous à quatre pattes. À genoux, voilà !

La vie ne nous propose pas toujours le même plat, c’est NOUS qui choisissons toujours le même plat.

Parce que c’est celui que notre inconscient reconnaît, même s’il nous laisse insatisfaits. Celui qu’on pense mériter, celui qui nous conforte, même malheureux, dans ce qu’on croit qu’on est, à cause de notre histoire passée. Celui qui nous condamne à revivre toujours la même blessure, à ne pas l’abandonner parce qu’on serait perdu(e) sans elle, qui on serait dis-moi ?

Arrêtons de se prendre la tête
Sortons et allons faire la fête

 

Oui, sortons. Quoique ça dépend. Pas(s) partout. Pas(s) tout le monde surtout.

 

Audrey

Dedans dehors

 

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