Photo : Silver lining. Sur la plage de Yeppoon, un peu au-dessus de Rockhampton dans le Queensland (Australie, janvier 2019).
C’est l’histoire d’une fleur qu’on laisse…
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https://www.youtube.com/watch?v=X1z8u0-vNbY
Imany, Silver Lining (Clap your hands), album « The Wrong Kind of War », 2016.
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… et d’une lumière qu’on cherche
Salut les abonnés !
Quand je regarde ce clip, je sens comme un manque d’Afrique dans mon cœur.
J’aime bien Imany. J’aime sa voix et j’aime ses textes. Je me fous de savoir si c’est mainstream d’écrire : « with love there is something to win », comme dans cette chanson, Silver Lining. En plus je vous avais déjà parlé de cette histoire de silver lining il y a longtemps dans cet article.
Je m’en fous parce que, mainstream ou pas, je crois que c’est vrai qu’on gagne quelque chose avec l’amour. Même si bien sûr le cynisme est mieux vu de nos jours.
But take a chance, don’t be scared to make a change.
J’ai assez vécu pour savoir à quel point on est seul(e) parfois. Mais assez aussi pour reconnaître la chance que j’ai, moi, de ne pas l’être vraiment. En ce moment je vis des échanges profonds et riches avec des amis que j’aime et qui ont beaucoup à donner. Qui me donnent beaucoup.
Avant-hier soir, il était question d’un garçon qui a perdu sa fleur. J’étais émue.
Puis il s’est avéré qu’il ne l’avait pas perdue, il l’avait offerte (de son plein gré et avec amour). Et ça changeait tout, du coup, parce qu’avec l’amour il avait gagné quelque chose.
J’étais encore plus émue. Le souvenir m’est revenu de ce que j’ai dit à Marcel dans le jardin à propos de la fleur qu’il voulait prendre avant de partir en vacances :
– Tu ne peux pas cueillir cette fleur sinon elle va mourir.
– Mais je va bien m’en occuper, sinon c’est elle qui meurt là !
– C’est vrai qu’elle n’a pas l’air bien… Mais tu ne peux pas souffler de la vie à une fleur qui s’asphyxie elle-même… Il faut la laisser.
J’ai réfléchi à mon petit garçon triste, à la fleur qu’il voulait cueillir pour l’aimer.
J’ai réfléchi à l’autre petit garçon qui est devenu si grand si vite, celui qui n’est pas le mien et qui a offert sa fleur.
J’ai pensé : on ne doit pas prendre ce qui ne se donne pas. On ne doit pas non plus donner à qui ne peut recevoir.
Marcel n’était plus là, alors dans ma tête je lui ai dit :
– Tu ne regardes pas au bon endroit. Cette fleur-là ne te donne rien parce qu’elle n’est pas pour toi. Je crois qu’elle est bien toute seule, là où elle est. Laisse-la maintenant.
Parfois c’est pas facile parce qu’on envahit tellement l’espace de ce qu’on est, de ce qu’on souffre, qu’il n’en reste plus assez pour tourner la tête. Voir la ligne argentée qui ourle le nuage, loin très loin au-dessus de la fleur qu’on voulait.
But there is always a silver lining.
On peut toujours choisir de se lever et d’arrêter d’attendre devant une source tarie (même jolie).
Il y a toujours de la place pour l’amour partout où on se libère de nos peurs et où on accueille la lumière qui nous est donnée (mais c’est du taf de tous les jours, je vous préviens !).
All clap your hands. Let go clap your hands.
Audrey
Un morceau de mon cœur
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