Newsletter 61 # 14 juin 2020

Photo : œuvre de Banksy en hommage à George Floyd (juin 2020).

Un autre soleil

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https://www.youtube.com/watch?v=92ahok3oy6Q

Rokia Traoré, Sabali, album « Mouneïssa », 1998.

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Où obscur et clarté se mélangent

 

Salut les abonnés !

 

Je vous ai déjà parlé de Rokia Traoré qui touche quelque chose de très très intime de ma vie. Les photos de ce montage vidéo sont pure beauté et elles donnent de la force aussi. Pour lutter, pour se battre contre la cruauté de notre monde qui ne se rend même plus compte qu’il perd pied.
En vérité, là tout de suite j’aurais plutôt envie d’écouter Casey, même si la colère, la haine, ne soignent pas, je sais. Mais je ne suis pas Nelson Mandela, je ne sais pas où trouver la paix tranquille en moi.

Pourtant, un jour il y a longtemps, je vous ai dit : la kora console de tout.
Je me souviens que j’avais aussi partagé avec vous une vidéo de Toumani Diabaté en concert à New Delhi. C’était juste avant de partir en voyage, dans mon article La B.O. du voyage.
Alors quoi ? J’oublie ?
Heureusement il y a Alison. Qui m’écrivait pendant le confinement : « Bonjour Audrey, j’écoute de la kora, je pense à toi. »

Un autre jour il y a encore plus longtemps, c’était au printemps 2008, il y a 12 ans, Mickaël m’a emmenée au concert de Toumani Diabaté au Théâtre des Bouffes du Nord. C’était une surprise, un cadeau de non-anniversaire. Quelques notes de kora qui me serrent dans leurs bras et m’arrachent des larmes.

Si vous ne connaissez pas la kora et que vous avez envie qu’elle vous serre dans ses bras, je vous conseille les albums à quatre mains d’Ali Farka Touré et Toumani Diabaté. Vous pouvez commencer par là :
https://www.youtube.com/watch?v=pJUE03aeaQ4

C’est du baume pour votre âme (et ça n’empêche pas de garder le poing levé).

 

Ces trois dernières semaines, je suis vraiment sortie du confinement.
J’ai beaucoup bougé, la journée, en soirée, vu pas mal d’amis et notamment d’amies. Des vraies. De celles avec qui tu partages une vodka (puis deux puis trois) le soir, et que tu revois le lendemain autour d’une tisane détox. À qui tu peux tout dire, vraiment tout. Sans crainte de jugement, jamais.
De celles qui marchent à mes côtés depuis bien plus de la moitié de ma vie et qui savent me rappeler, quand j’oublie, qu’il y a trop de gens qui m’aiment. Et que je ne suis pas seule.

Ces amitiés-là font comme de la kora sur le cœur. Elles sont précieuses. Solides. Irremplaçables.
Mon pote Fabien aime aussi me rappeler que :

On a les amis qu’on mérite.

Et que, quand on regarde ses ami(e)s, quand on voit les personnes qu’ils (elles) sont et qu’on veut bien entendre ce qu’ils (elles) disent de nous, on peut en déduire du beau de nous-même.
C’est comme un autre soleil qui réchauffe.

 

Bon dimanche à vous. Ne ratez pas la deuxième partie de Il y a un an… au Japon : elle est pleine d’articles joyeux, légers et drôles qui vous feront du bien au moral !

 

Audrey

Dans ma tête brûlée

 

12 juin 2020 : Il y a un an… au Japon (partie 2)

 

8 juin 2020 : Mon poing levé

 

4 juin 2020 : Ma vie en Gaspésie (par Éloi)

 

1er juin 2020 : Demain que j’attends