Photo : Sur un mur, à Lyon (septembre 2023).
T’es belle…
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https://www.youtube.com/watch?v=n1_TW7oDx7k
Volo, T’es belle, album « Jours heureux », 2007
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… même quand tu te trouves moche
Salut les abonné·es !
Entre celles·ceux qui font semblant que tout va bien quand tout va mal et celles·ceux qui se plaignent que tout ne va pas bien quand tout ne va pas si mal, y’a deux écoles.
Entre celles·ceux qui cherchent à déconstruire ce qui les empêche de grandir et celles·ceux qui considèrent qu’on ne change pas on met juste les costumes d’autres sur soi, y’a deux écoles.
Entre celles·ceux qui pensent que dans la vie on ne peut compter que sur soi-même et celles·ceux qui pensent que demander de l’aide ne rend pas nos succès moins méritants, y’a deux écoles.
Y’a deux écoles, c’est aussi le nom du podcast de Delphine Saltel que m’a conseillé mon ami David dont j’apprécie les partages – et qui ne s’en prive pas, merci David !
J’aime beaucoup le travail de Delphine Saltel et notamment son podcast perso sur Arte Radio qui s’appelle Vivons heureux avant la fin du monde.
Je vous en ai souvent parlé dans la barre de droite de mon blog parce qu’il est intelligent, engagé et sans auto-complaisance. Écoutez les deux derniers épisodes sur notre consommation d’alcool, vous verrez…
Après le remaniement ministériel de février et les débats qui s’en sont suivi sur l’école, le message que passe un·e Ministre de l’Éducation Nationale qui prône la mixité sociale quand c’est pour les autres, et met ses enfants dans une école privée réservée aux élites d’autre part, je trouve que « Y’a deux écoles » fait la clarté sur les dissonances entre les discours et les actes. C’est court, ça mériterait d’aller plus loin que quatre épisodes de douze minutes, mais c’est bien.
De mon côté, mes enfants sont tous et toutes à l’école publique et je n’ai jamais, JAMAIS DE JAMAIS, envisagé qu’il en soit autrement. Pourtant, en écoutant le podcast, j’entends la voix de Fatiha qui se saigne aux quatre veines pour envoyer son fils à l’école privée dans l’espoir qu’il aie accès « à la même qualité d’éducation que les Blancs ».
Ça m’interroge.
Ça m’interroge sur mon privilège inconscient de bobo blanche tranquille qui ne doute pas que ses enfants trouveront les ressources nécessaires à la maison si ce n’est à l’école.
Ça m’interroge sur la croyance que l’école privée serait « de meilleure qualité » – comme la côte de bœuf du boucher sur celle du supermarché. Est-ce que c’est vrai ? Comment peut-on faire autrement ? Arrêter de manger de la viande, ça marche bien.
Pourquoi la mixité sociale est-elle aussi importante pour moi ? Et qu’est-ce que la fracture socialement et ethniquement déterminée entre école publique et école privée dit de notre société ? De l’avenir de notre société ?
Allez, bonne écoute !
Audrey
P.S. Et puis encore un pour la route, juste parce que J’ADORE écouter Aloïse Sauvage en interview !
C’est l’épisode #42 du podcast Sois gentille, dis merci, fais un bisou.
Aloïse Sauvage est aussi, avec Fatima Daas, dans le dernier numéro de La Déferlante ! 🤩
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