Photo : Ces Doc sont faites pour marcher.
(Illustration tirée de l’ouvrage « Ces mauvaises femmes », de María Hesse, éd. Presque Lune, 2022 (p.46).
Continue à marcher
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https://www.youtube.com/watch?v=mHrV5nlS1RI
Nancy Sinatra, These boots are made for walkin’, album « Boots », 1966.
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Un pas après l’autre
Salut les abonné·es !
Vacances. Fin de la « période 1 », comme on dit chez les instit’. Ça m’énerve que les mots me viennent comme ça alors que je suis même pas instit’ !
La période 1, c’est celle qui tient entre les vacances d’été et les vacances de la Toussaint. La deuxième meilleure période après la 5 (celle qui relie les vacances de printemps aux vacances d’été), si tu veux mon avis. Mais je m’abstiens de le dire aux enfants parce que Mickaël trouve que c’est déprimant. Comme s’il n’était pas vu et revu que le temps après le passage à l’heure d’hiver jusqu’au passage à l’heure d’été était une misère de boue !
Mes enfants ne sont pas des poussins de l’année. Ils le savent bien dans leur corps, quand ils reprennent après la Toussaint et que je le soleil ne prends même plus la peine de me se lever pour les accompagner à l’école, que les trois prochaines périodes sont le pire à venir…
Et vous, ça va sinon ?
Vous chaussez vos bottes pour marcher, et avancer c’est tout ce qu’elles font ?
En ce moment, je vois des personnes proches de moi qui patinent sévère. Qui patinent, pas en mode triple Lutz piqué comme l’autre Nancy – et par l’autre Nancy je pense Kerrigan, pas Sinatra, voyez. Vous souvenez-vous de Nancy Kerrigan, la championne de patinage artistique ?
Je la trouvais tellement belle aux Jeux Olympiques d’Albertville de 1992. J’avais 14 ans, avec le recul je me dis que c’était probablement le début de mon kink des grandes dents. Genre Maïwenn. Nan mais c’est vrai, si vous regardez des photos de Nancy Kerrigan à l’époque, vous trouvez pas qu’elle avait un petit côté Maïwenn ?
Enfin. Ce que je voulais dire, avant de me perdre dans ces histoires de dents, c’est que je vois autour de moi en ce moment des personnes avec des grandes dents qui patinent sur les sables mouvants avec l’impression de ne pas avancer. Voire de reculer, quand la tempête se lève, que le monde devient hostile et que rien ne va comme on voudrait. Un coup de matraque dans les genoux (demande à Nancy K. ce que ça fait). Une chute sur le coccyx. Stupeur et effondrement.
Mais rappelez-vous, les vents finissent toujours par tourner et l’hiver, comme l’enfer, ne dure pas toute la vie.
Chaussez vos bottes et continuez à marcher.
Rappelez-vous le sage conseil de ce bon vieux Churchill qui savait (sûrement) de quoi il parlait :
« If you’re going through hell, keep going. »
Audrey
Keep going
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