Newsletter 106 # 3 décembre 2022

Photo : Quand tu changes ton regard, c’est tout qui est changé.

 

J’ai appris à vivre

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https://www.youtube.com/watch?v=IM-s3QwWiQ8

Dalida, Laissez-moi danser (Monday, Tuesday), album « Dédié à toi », 1979.

 

https://www.youtube.com/watch?v=1wqKUS3d0hw

Izïa & Ibrahim Maalouf, Laissez-moi danser, album « Dalida by Ibrahim Maalouf », 2017.

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Comme si j’étais libre et en équilibre

 

Salut les abonnés !

 

Moi, je vis d’amour et de risque
Quand ça n’va pas je tourne le disque

Vous reconnaissez ces paroles de Dalida bien sûr. Mais peut-être pas l’interprétation d’Izïa accompagnée par Ibrahim Maalouf ? (Dites : Ibrahim-Maalouf-le-trompettiste. D’abord ça claque, et puis c’est au cas où, pour les incultes comme moi qui ne le connaissent pas.)

C’était bien, novembre. Étonnamment.
Au début du mois, j’ai changé la bannière de mon blog pour la lumière du soir qui tombe sur Campo de’ Fiori, à Rome. À la fin du mois, j’ai publié mon article S’il n’en restait qu’un(e).

Entre les deux, rien. C’est la première fois en cinq ans que je laisse passer un mois entier sans publier d’article. Mais c’était bien. La preuve c’est que quand j’ai écouté cette chanson de Dalida aux 40 ans de ma cops Marlou, j’étais à fond dans la joie et la célébration. J’ai même pensé à vous mettre ici un bout de la vidéo où je danse sur cette chanson avec la mère de Marlou qui a 77 ans (sa mère, pas Marlou, j’espère que vous suivez) et qui aime Dalida autant que moi.
Mais finalement je me suis dégonflée parce qu’aujourd’hui j’écoute la version d’Izïa et j’ai envie de pleurer. C’est fou une chanson, un poème, une recette, l’effet que ça produit sur toi.
Faut dire aussi, il fait froid et j’ai eu une semaine difficile.

Mais ce soir je retourne danser, avec Marlou, alors d’ici là, je vais me ressaisir et me réjouir des belles choses que m’offre la vie plutôt que me laisser écraser par la noirceur et les connards de mecs qui croient qu’ils ont l’immunité (et souvent ils l’ont, mais peut-être un jour ça changera parce que nos filles sont plus fortes que nous et elles nous donnent une leçon).

 

Et maintenant, je vous souhaite un joyeux temps de l’Avent ou ça s’entend trop que je suis pas dedans ?
Sinon partager avec vous quelques mots d’encouragement qui m’ont aidée ces derniers jours. Ils sont de l’écrivaine Léonora Miano, dans son recueil Ce qu’il faut dire :

« J’ai rêvé qu’on se levait, qu’on marchait notre chemin, la voie se dessinant à mesure que nous avancions, simplement parce que nous avions fait cela : nous lever et marcher. » (p.44)

Allez, levons-nous et marchons.

 

Audrey

Aller jusqu’au bout du rêve

 

30 novembre 2022 : S’il n’en restait qu’un(e) # novembre 2022