Photo : Témoin de Maud (14 septembre 2019).
Ce que tu es, ce que tu donnes
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https://www.youtube.com/watch?v=dHrIZypq25g
Maud Lübeck, Amoureuse, album « Divine », 2019.
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Ce que tu as que n’a personne
Salut les abonnés !
Avant-hier je publie un article riche en sons et images, moins en mots, dans lequel je souligne la régularité de ma newsletter le dimanche matin à 6h dans votre boîte mail. Humpf.
Parfois, il suffit d’une phrase maladroite pour que s’effondre ce qu’on croyait solide.
L’équilibre est fragile (la situation difficile, comme dans une vieille chanson du Sergent – pas celui de Zorro, l’autre où ils sont plusieurs et plus sveltes).
Mais tout n’est pas perdu : ce n’est plus l’aube, ni même l’aurore, mais on est encore dimanche !
En plus j’ai une bonne excuse. Je suis en retard aujourd’hui parce que j’étais de mariage. Nan j’déconne ! Dans cette expression horrible, « être DE mariage », on n’entend que la contrainte, la corvée. Écoutez les instits autour de vous raconter quand elles sont « DE service ». Surtout le vendredi, rapport à ce que si le jeudi est le nouveau samedi, paraît-il, le vendredi n’est toujours pas le nouveau dimanche. Malheureusement.
Bref. Je n’étais pas DE mariage, pas du tout. J’étais invitée AU mariage d’Arnaud et Maud.
Les mêmes Arnaud et Maud que ceux qui nous ont rejoints en Thaïlande pendant notre voyage et que vous avez déjà croisés en photo par ici.
En vérité, j’étais plusse qu’invitée. J’étais témoin de ce mariage. Et témoigner pour des amis qui sont ensemble depuis presque vingt-cinq ans (et deux enfants) quoique vivant toujours à la colle, c’est tout sauf une contrainte, une corvée. C’est une inspiration joyeuse !
Un tout petit mariage de dix personnes le jour – les mariés, leurs témoins avec conjoints, that’s it – mais le soir une très grande fête, avec plein, vraiment plein, d’amis. Du coup quand je suis rentrée à 5h ce matin, ivre d’émotion et de bonheur d’avoir témoigné tant d’amour et d’amitié, tout était un peu mélangé et je ne me sentais plus bien en phase avec mon idée folle de plus tôt dans la journée : nan mais j’écrirai la newsletter avant d’aller me coucher, elle sera prête pour 6h. Euh… non. Non, non.
Il faut dire aussi que cette semaine a été intense et trouble.
Trouble au sens de : qui altère la sérénité, le contrôle de soi, ou qui suscite le doute et l’agitation, ou encore qui déconcerte et rend confus(e). Et d’autres trucs.
(Aime ton dictionnaire jusqu’à ce que la mort vous sépare – et au-delà.)
J’avais du mal à trouver mes mots et j’ai laissé le blog en friche sur mon article de la semaine dernière, Partir c’est revenir aussi.
Et en cherchant des ancres pour écrire un texte sur Maud, mon amie qui se marie, qui est blonde, j’ai découvert cette autre Maud, qui est brune. Maud Lübeck, l’auteure et interprète de la chanson d’amour que je partage avec vous en préambule de cette newsletter. Qui m’a troublée (au sens de, lire plus haut).
C’est bien, une vraie chanson d’amour pour un mariage.
Ça change de Ô Death Metal et de Rage against the machine (Killing in the name est la chanson d’amour d’Arnaud Maud. Ouais je sais, c’est spécial… C’est parce qu’ils sont spéciaux. Et beaux.).
Audrey
P.S. Si vous ne vous êtes pas encore essayé(e) au quiz de mon TOP 10 des meilleures reprises de chansons, c’est le moment ! Je donnerai les réponses la semaine prochaine…
Depuis la rentrée
13 septembre 2019 : La B.O. des newsletters de Let’s go : on the road
6 septembre 2019 : Partir, c’est revenir aussi
2 septembre 2019 : Mon TOP 10 des meilleures reprises de chansons