Le confinement & moi : manger c’est quoi ?

Photo : Mon sandwich que j’appelle « à la malienne », dans du pain tigre que le Marcass’ appelle « le pain cou de girafe » (avril 2020).

 

La semaine dernière je vous disais que j’avais démissionné. Lâché du lest. Eh ben j’ai vraiment lâché. Même sur les repas. Ouais. Même.

Tenez, hier midi les babi ont mangé des sandwiches.
Y’en a aucun d’eux qui aime le même pain, aucun la même garniture, celui de Lulu est totalement déstructuré (le pain sur le bord de l’assiette, pas de sauce ni de tartinade dedans, les radis nature au milieu, les carottes râpées à côté et la salade par-dessus) mais quand même, on dit sandwich. Un truc qui se mange avec les doigts quoi.

Après, notre alimentation continue d’être variée, saine et équilibrée, ça va, mais je sens que moi je pars en rafales. La nuit le plus souvent, et parfois du chocolat le soir tard après le dîner aussi.
Quand tout est fait et que les enfants sont couchés. Quand il faudrait dormir et que je ne dors pas.

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La déception & moi

Photo : C’était juste après Noël, l’année dernière (Collioure, décembre 2019).

 

Attention, c’est du lourd et de l’intime que je partage avec vous aujourd’hui. Et si je choisis de le partager haut et fort, c’est parce que je cherche du soutien.
Je vous parle de moi et je cherche à savoir comment vous faites, vous, avec la déception. Avec la vie qu’on dit « réelle ».

La déception ne vient pas d’une circonstance extérieure objective. Elle est une émotion qui naît du décalage entre ce à quoi l’on voudrait s’attendre, ce que l’on souhaite, et la réalité.

Elle est un problème pour moi parce qu’elle me fait mal. Genre mal comme mal. Vraiment mal.
Elle éteint d’un coup toutes les étoiles qui scintillent en moi et ensuite je la traîne pendant des semaines et des semaines, elle me colle au cœur et je n’arrive pas à m’en détacher. Enfin, je finis par y arriver parce que je suis une optimiste – et c’est à la fois ce qui me sauve et ce qui m’expose à de nouvelles déceptions, j’y reviendrai plus loin – mais il m’en reste toujours de la poussière d’étoile âcre et froide sur la langue. Continuer la lecture de « La déception & moi »

La Saint-Valentin & moi

 

Mickaël & moi sommes partis en week-end en amoureux. Je veux dire, on y est là, partis. Depuis hier. Je vous programme un article et à l’heure où vous me lisez, en vrai j’ai même pas mon ordi !

On le fait régulièrement dans l’année, partir en week-end tous les deux, et on ne va pas forcément loin : il y a même eu des week-ends à 30 km de chez nous. Mais où qu’on aille, loin ou pas loin, ce sont des moments précieux pour nous deux pendant lesquels on réinterroge, à distance des enfants, de la maison et de nos contingences logistiques et matérielles, ce pour quoi on est ensemble.
Notre désir commun d’être ensemble, d’avancer ensemble et comment, au-delà de ce qu’on a ensemble – les enfants, la maison, blablabla. Continuer la lecture de « La Saint-Valentin & moi »

Et je cours

Photo : Quand Mickaël me prend en photo au retour de running (décembre 2019).
C’était dans le sud de la France à Noël, il faisait chaud, j’avais pas mis mon bonnet du Commandant Cousteau qui est pourtant follement seyant, glamour et paillettes…

 

J’ai déjà raconté ici mon rapport au running. Mais depuis que je suis rentrée de voyage, la course a pris encore plus de place dans mon quotidien.

Trois fois par semaine, toujours le matin à jeun et seule, je cours.

En ce moment j’ai la rage alors je réécoute du rap, je fume plusse, et je rallonge pas mal mes sorties running aussi, parce que courir m’aide, m’a toujours aidée.

Ce matin, dans le froid qui transperce (bon ça va, il faisait pas -20°C. non plus, on n’est pas à Sept-Îles !), j’ai couru presque 1h30.
Facilement, sans me rendre compte que c’était autant.
Sans penser que ce serait le meilleur moment de ma journée. Continuer la lecture de « Et je cours »

Mes tripes & moi

Photo : Un écureuil libre et intrépide. Si vous n’en avez jamais rencontré. On ne le voit pas sur la photo mais en vrai il a peur quand il s’élance dans le vide. Son cœur bat très fort. Il frissonne.

La photo est de Benjamin Lavieu, prise dans son jardin de Toronto (Canada, janvier 2020).
Benjamin est le mari de ma cops Carole avec qui elle s’est expatriée au Canada. Je vous invite à découvrir son travail ici : https://benjaminlavieu.wixsite.com/photo
Les instants qu’il parvient à capter sont saisissants, je suis très impressionnée !

 

L’année commence dur pour certains de mes proches.

À un enterrement auquel je suis allée vendredi dernier, un de mes potes très proche et un peu philosophe aussi dont je vous ai déjà parlé ici – allez c’est facile, il y a des photos de lui sur le blog, son prénom se termine comme le mien commence et contient les mêmes lettres sauf deux consonnes pour lui et deux voyelles pour moi – ce pote-là donc, avec qui j’avais fait la route en morne plaine mais avec arc-en-ciel entier, a dit : Continuer la lecture de « Mes tripes & moi »