Super campervan !

Photo : Avec le campervan, on peut s’arrêter où on veut.
Sur la plage de Narooma (Australie, novembre 2018).

Par la Petite Souris en Australie.

 

Le premier jour en Australie est passé très très lentement parce qu’on n’avait pas dormi de la nuit dans l’avion. On est arrivés tôt le matin, on est allés tout de suite à l’agence pour prendre le campervan, mais papa et maman étaient stressés de conduire.

Moi j’avais hâte de partir parce que j’ai toujours voulu avoir un campervan : quand on était en vacances avec mounette et les cousins chez une dame qui s’appelle Danièle et que nous aimons beaucoup, elle nous a fait visiter ses deux camping-cars, et ça m’avait donné trop envie !

Donc après, tous les autres jours en Australie sont passés trop vite, et maintenant j’arrive pas à croire qu’il ne nous reste plus que quatre jours sur les trois semaines !!!
À Bali et au Sri Lanka, le temps passait plus lentement (sauf à Gili Air où c’était trop bien 🙂 ).

J’aime beaucoup être en Australie et j’ai pas envie de partir.

On n’a pas trop chaud, souvent même on a un peu froid et on doit mettre les polaires, mais ça nous fait du bien parce que j’en avais marre du chaud au Sri Lanka et à Bali. En plus, tout est hyper super propre ici, même les douches et les toilettes publiques, donc moi je préfère.

Dans le campervan, on est bien parce qu’on a toutes nos affaires, on est tranquilles, on fait ce qu’on veut, je me sens à l’aise comme à la maison.

 

Sur la plage de Cudmirrah le soir, juste après qu’on avait vu pour la première fois des kangourous carrément dans le camping, juste à côté de notre campervan !

 

Sur la route, on croise pas mal de Français ou des gens qui parlent français comme les Suisses qu’on a rencontrés. Même à l’agence pour louer le campervan, dans les gens qui s’en occupent, il y a trois Français. On dirait que les Français aiment plus l’Australie que les autres pays où on est allés !
Mais ça ne m’étonne pas parce qu’ici on mange quasiment la même nourriture que chez nous : il y a du pain et du fromage, du vin, du lait, des amandes, des noisettes et d’autres graines, donc c’est plus facile pour les Français.

 

Au Queen Victoria Market, le plus grand marché de Melbourne. On a vu beaucoup de sortes différentes de noix de macadamia parce que c’est une graine qui pousse QUE en Australie. L’arbre qui produit la noix de macadamia s’appelle le noyer du Queensland, et le Queensland c’est la région au nord-est de l’Australie.

 

Les fruits aussi sont comme chez nous, avec toutes sortes de pommes, sauf qu’en plus il y a beaucoup de mangues et qu’elles sont pas chères parce qu’elles sont cultivées en Australie. Depuis Bali, on a pris l’habitude de manger une mangue chacun alors qu’à la maison on doit toujours partager parce qu’elles coûtent cher. Sauf les mangues sauvages qui sont toutes petites, là quand même on en a une chacun, mais sinon le week-end on a une mangue pour deux, et des fois si elle est vraiment grosse, une seule pour quatre ! (Parce que papa aime pas trop les mangues.)

Quand je suis arrivée en Australie, j’ai eu un choc parce que je pensais que ça allait être comme Bali et le Sri Lanka : qu’il allait faire chaud et qu’il y aurait des gens pauvres et qu’on irait toujours au restaurant parce que ce serait moins cher que de préparer à manger nous-mêmes.

Mais c’est pas du tout comme je l’imaginais !

L’Australie est un pays riche et ici on ne fait aucun hôtel ni restaurant parce qu’on voyage dans le campervan, donc on peut manger et dormir dedans, même aller aux toilettes la nuit et se laver.

 

C’est notre super campervan ! (Australie, novembre 2018).

 

C’est un campervan pour six personnes, donc il y a trois lits mais nous on ne déplie pas celui du milieu, comme ça on a toujours une table pour manger ou travailler, et on n’a pas besoin de tout défaire le soir et tout ranger le matin. On ne prend que deux lits : un sur le toit pour les garçons et moi, et un au fond du camping-car pour papa et maman qu’on laisse toujours déplié.
J’ai tout de suite pensé que si on avait été avec les cousins et mounette, Noa et moi on aurait pris le lit d’en haut et ça aurait été notre coin privé à nous deux. Surtout qu’on peut fermer les rideaux et personne nous voit !  🙂  🙂  🙂

Avec Noa mon cousin, on rigole trop et on aurait adoré faire nos trucs que tous les deux.

Il y a quelques jours, dans le camping où il y avait les saucisses au barbecue quand pour nous c’était l’heure du goûter, papa et maman nous ont dit que tata et tonton vont déménager à la montagne donc on ne retrouvera plus les cousins tous les mardis soirs et le mercredi toute la journée, et les vacances chez mounette.
Ça m’a rendue très triste et j’ai pleuré parce que, quand on reviendra du voyage, Noa et Lilie seront déjà partis.
Moi je voudrais jamais qu’ils s’en aillent et je voudrais jamais déménager non plus.

 

Garance

 

 

Et vous, est-ce que vous avez déjà été triste parce que des gens que vous aimez vont s’en aller ?