Bonne rentrée les amis !

Photo : Chaque soir de l’été, quand il arrose le jardin, Papa Écureuil tente de me faire partager sa fascination pour les mantes religieuses qui se sentent si heureuses chez nous. Viens voir ! Nan mais viens voir, celle-là tu l’as pas encore vue, elle est énorme, viens ! Voilà voilà…

 

Newsletter 2 # septembre 2018


Comment s’est passé votre été ?

Le mien a commencé début juillet par un gros flash dans ma face en rentrant de la campagne picarde. Les fourbes. Deux points et 135 €. Papa Écureuil n’était pas content du tout. Enfin quand même, ça arrive à tout le monde, j’ai dit. Mais il m’a jeté des cailloux, un pour chaque papier vert au Trésor Public de toute l’année passée.
Ça faisait beaucoup de cailloux.

Alors qu’en plus après, en août, j’ai conduit 11h30 d’affilée – avec trois pauses, trois babi trois pauses – et je n’ai pas allumé un seul radar ! Ce truc de dingue. Je ne me souviens même plus de la dernière fois que c’était arrivé, un trajet aussi long et pas une seule amende !

Et sinon, what else ?

Eh ben sinon on a beaucoup vécu nus. Enfin les babi et moi, j’entends. Le chouch surtout. Rapport à la chaleur qui retournait nos corps, troublait nos esprits, et nous rendait à nos primaires instincts.

J’ai moins cuisiné – parce que c’est ça pour moi les vacances. Moins planifier, moins équilibrer. Acheter du vrai Nutella à l’huile de palme dégénérée. Ne même plus faire les yaourts. Et nourrir les babi de melon, de pastèque et de poulet rôti. Dévorer tout ça à pleines mains. Nos instincts, j’ai dit.

Vivre comme un luxe une semaine à ne s’occuper de rien dans la nouvelle maison de papy et mamie. Avec piscine, parce que c’est la classe. Et les babi heureux dans l’eau du matin au soir. Découvrir l’apéro au Martini blanc avec glaçons et rondelle de citron. Marcher pieds nus tout le temps. Écouter des chansons que je ne connaissais pas. Lire de la littérature érotique au lieu de préparer des itinéraires à partir des guides de voyage comme Papa Écureuil me le demande depuis des mois. Manger du maquereau tout frais revenu de la pêche que je n’ai ni vidé ni cuisiné moi-même. Réparer mes bayas* et remettre mon pagne du Mali.
Ralentir.

Mais quand même bouger des neurones, aller au théâtre de poche de La Huchette avec ma sœur, « comme deux sœurs en promenade » disait ma grand-mère sur la Promenade des Anglais à Nice quand on allait la voir l’été et qu’on se mourait d’ennui.

 

Ma sœur et moi à Paris, un mojito avant le théâtre de la Huchette (juillet 2018).

 

Réfléchir, écrire des articles qui demandent d’aller chercher loin plus loin, et encore plus loin

Et puis surtout, beaucoup de nuits sans sommeil. En un été, plus que le nombre total de mes amendes pour dépassement de la vitesse autorisée des cinq dernières années. Je ne sais pas si tu imagines.

Des trois, quatre heures par nuit. Le corps épuisé, la tête ailleurs, distraite ou au contraire trop remplie. Pas mal de tartines aussi.

Tout ça pour en arriver là : the final countdown

 

Bonne rentrée à tous !

 

Audrey

 

* Et, parce que je sais que vous allez me demander : « tes quoi ?? », mes bayas, voilà. Allez, cliquez et rigolez bien ! N’empêche, c’est très joli. Et comme on dit au Mali : rire de l’anus de son voisin n’est pas un crime, mais convier toute sa famille pour le faire est inadmissible. À bon entendeur, salut !

 

*****

 

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