Eh mais les scones, c’est trop bon quoi ! (2)

 
Par le Marcass’

Ça fait depuis qu’on est allés à Londres que je demande à maman qu’on fasse des scones, comme elle avait promis, et le week-end dernier elle a dit oui mais en fait elle n’a pas voulu que je les fasse avec elle parce qu’elle a dit qu’on doit pas trop toucher la pâte sinon les scones ils deviennent pas bons.
Il faut juste mettre la farine, le beurre, le yaourt dans le bol du robot et mélanger une fois avec la feuille*, et c’est bon.

Moi je sais très bien casser les œufs, mais on met pas d’œuf dans les scones.
Le seul truc que je pouvais faire, c’est couper le beurre en morceaux mais je déteste faire ça parce que ça colle sur les doigts et après c’est tout dégoûtant.

Donc j’étais pas content parce que j’avais fait tous les haricots, et moi ce que je préfère le plus c’est préparer les trucs qui sont bons, comme des biscuits ou un gâteau, c’est pour ça que je voulais faire les scones, et à cause qu’il faut pas trop mélanger, j’ai pas pu. 🙁

Heureusement, quand même, ils étaient trop bons. Mais ils étaient pas ronds comme à Londres, ils étaient en triangles, et maman les a coupés en deux quand ils étaient encore tièdes du four, et j’ai mis du sirop d’érable dessus.
Même Garance et Lulu ont aimé, alors qu’ils avaient pas aimé les scones à Londres.
Moi j’adore les deux. Ceux de Londres et ceux de maman.

Le prochain truc que je veux faire maintenant, c’est des doigts de sorcière.
À Londres on en avait acheté avec les scones, et maman avait dit qu’on pourrait en faire à la maison aussi. Là j’ai demandé et elle a dit que je pourrai tout faire tout seul parce que c’est pas comme les scones qu’il faut presque pas mélanger.
En plus j’adore pétrir la pâte, étaler avec le rouleau, et couper des formes en étoile ou en cœur ou en bonhomme avec mes emporte-pièces. Même manger la pâte crue comme ça, Garance et moi on adore, c’est trop bon !
Je vais faire bientôt les doigts de sorcière, et je vous dirai si c’est bon.

 

Marcel

 

 

* Note de Maman Ourse : La « feuille » du robot, le K.