Oui c’est vrai, il y a neuf ans j’ai fait une promesse que j’ai déjà racontée ici. Mais les têtards ne peuvent rester de belles perles noires et les chenilles s’empêcher de se transformer en papillons. C’est la vie, petit.
Depuis des mois je ne le fais pas. POUR LUI.
Lui, mon amour.
Parce qu’il n’aime pas, parce qu’il me trouve moche comme ça, parce que, il y a neuf ans, j’avais promis. La première et dernière fois.Continuer la lecture de « Mes cheveux & moi (2) »
Nous cinq dans le jardin, la veille de notre départ. Photo de Patricia Esteban, dimanche 30 septembre 2018.
Ça y est, on est partis !
Maintenant je me trouve dans un avion Emirates à deux étages pour la première fois de ma vie et je partage avec vous la B.O. de notre voyage que nous avons patiemment construite à deux, Mickaël et moi, et que nous sommes (sûrement) en train d’écouter. J’espère. (Parce que sinon c’est qu’on est déjà en train de galérer avec les babi qui en ont marre de dessiner ou qui veulent jouer au Uno ou qui ont faim ou whatever.)
Suite à plusieurs réflexions de mes ami(e)s mais pas que, de connaissances aussi, de gens qui lisent mon blog, je viens faire mon mea culpa. Avant de partir. Comme Roch Voisine.
Je sais que des fois j’ai l’air vénère. Je suis vénère. En vrai. Mais c’est parce que je m’emballe vite, c’est mon côté Walter Sobchak, je l’ai dit plein de fois déjà…
Au fond je sais que les choses ne sont pas si graves. Qu’elles ne devraient pas, disons.
Alors je vous propose juste une mise au point sur les plus belles images de ma vie mon rapport à la langue française (et promis, j’arrête avec les chansons pourries). Continuer la lecture de « La langue française & moi »
Photo : Nos baluches pour partir. On a des grands, nous. Qui voyagent avec Uno et Dobble mais sans doudous…
J-6
Je ne vous cache pas que l’ambiance est ultra tendue à la maison. Les babi sont à cran, papa Écureuil dans le stress de tout ce qu’on n’a pas fait avant de partir, et moi personnellement je suis au bout du rouleau. Au bout de ma vie, comme disent les ados du collège.
Au bout de cette vie-là en tout cas, ouais.
Tout ce qui vient dans ma tête en ce moment, c’est ça.
(Clique sur le petit triangle. Attends un peu la 25e seconde que ça démarre. Voi–là. C’est–bien).
Photo envoyée par un téléphone pourri sur un téléphone pourri : Le Grand Lièvre au Palais de Tokyo (Paris, août 2018).
Par le Grand Lièvre
Pendant les vacances de l’été, mounette nous a emmenés au Palais de Tokyo pour voir l’exposition « Encore un jour banane pour le poisson-rêve ».
Dans le métro j’ai oublié mon pull et mounette a envoyé un texto à maman pour dire :
« Devine qui a laissé son pull dans le métro ? »
Et c’était sûr que maman allait savoir que c’était moi, et j’étais triste. Déjà j’ai perdu mes lunettes dans le jardin et on les trouve plus maintenant.
Au Palais de Tokyo, il y a des portes et des couloirs où on rentre, et dans un couloir on a vu la queue d’une baleine et la moitié de son corps. Quand on s’avançait, on entendait un cri de baleine comme si il venait de son corps.
À un moment dans le musée, il y a une fontaine avec de l’eau qui coule mais par terre c’est pas de l’eau, c’est des plaques qui ressemblent à de l’eau et où on marche mais on n’est pas mouillé (comme c’est pas de l’eau). J’ai trop aimé !
Et puis il y avait des clowns aussi dans une salle. Mounette a dit qu’on pouvait choisir le clown qu’on préférait et essayer de se mettre dans la même position que lui. Moi j’ai choisi le clown bleu à paillettes et je me suis allongé pareil.
Mais sur la photo, c’est dommage, on voit pas mon clown. Il était plus sur la droite. C’est interdit de prendre des photos dans le musée, c’est pour ça qu’on peut pas le voir.
À la fin de l’expo, on passait entre deux statues qui étaient cassées exprès, et comme j’étais le dernier de tous les cinq à passer au milieu des statues et que mounette s’est tournée pour m’appeler parce qu’elle me cherchait, elle a eu l’idée de faire une blague à maman et papa. Et aussi à tata. Elle m’a dit de me mettre à côté de la statue et de prendre l’air penaud.
J’ai demandé :
– Ça veut dire quoi penaud, mounette ? – Ça veut dire comme si tu avais fait une grosse bêtise.
Alors j’ai pris l’air penaud et mounette a pris une photo. Après elle l’a envoyée sur le téléphone de maman, sur le téléphone de papa et sur le téléphone de tata et elle a écrit :
« La dernière de Lulu : il a fait tomber une statue dans le musée !!! »
Et tout le monde a cru que c’était pour de vrai ! Maman a même dit qu’elle allait pleurer parce qu’elle avait trop de peine pour moi à cause que j’avais pris l’air penaud sur la photo ! 😉