Dessin : « En attendant la catastrophe ».
Street art dans les rues de Kaboul, Afghanistan, par Shamsia (Ommolbahni Hassani), 2020.
Jeudi 9 juin 2022
Il faut être fort pour traverser le temps
J’étais un peu vénère hier, non ? Avec l’histoire du Qatar et de M’Bappé ?
C’est moi je suis comme ça, des fois je m’emporte et je sais plus m’arrêter. Pardon.
Aujourd’hui ça va mieux, la pluie est venue nettoyer mon cœur et le ciel paraît plus bleu. Il y a toujours de quoi désespérer, évidemment, mais on peut quand même s’aimer. En attendant.
Lundi j’étais en mission avec deux amies et on en a vu plein, de ces maisons toutes pareilles. On a vu des humains dans des jardins, qui nettoyaient des gouttières, tondaient des pelouses, triaient des trucs. Je ne sais pas dans eux s’ils se faisaient croire que tout va bien mais ce qu’on a senti nous en les regardant, c’était tellement triste, t’as pas idée. Triste comme un bonheur qu’on croyait et qui s’est enfui, triste comme un couvercle qui nous écrasait nous aussi.
J’ai pensé : peut-être c’est vrai qu’on est tous pareils et tristes et déçus parce que tout Continuer la lecture de « Médiocratie #jeudi 9 »