Le dimanche en famille

Photo : Vue sur Paris depuis le parvis du Sacré-Cœur à Montmartre (février 2020).
C’était pas dimanche, c’était vendredi dernier. Lisez, vous saurez.

 

Quand tu as des enfants, tu passes pas le week-end tranquille à la maison. Enfin tu peux, d’ailleurs ils le réclament, passer tout le week-end en pyjama sans sortir, mais t’es pas tranquille quoi.
Surtout s’ils sont en surdose de sucre parce qu’ils ont mangé du granola industriel au petit-déjeuner, à un moment il faut VRAIMENT qu’ils sortent. Ne serait-ce que pour toi, pour pas péter un câble.

Donc tu fais le job. ON fait le job.
On part à cinq en sortie vélo sur les chemins. Avec les casques et tout, comme quoi les temps changent. Tu roules pas vite, parce qu’il faut que les babi suivent, donc t’as froid, et même comme ça, tu t’arrêtes toutes les cinq minutes pour les attendre. Donc t’as encore plus froid, c’est pas du tout Continuer la lecture de « Le dimanche en famille »

Le syndrome de Calvin

Photo : Si le Grand Lièvre me retrouve le strip en français, je changerai la photo. Mais ça peut prendre du temps parce qu’il y a chez nous une pleine collection de Calvin et Hobbes appartenant à Mickaël avec des albums en français et d’autres en version originale, de sorte que père et fils peuvent lire en même temps et se marrer tous les deux des mêmes trucs qui, la Petite Souris, le Marcass’ et moi, nous passent totalement à côté…

 

Depuis qu’on est ensemble, avant même d’avoir des enfants, Mickaël me dit que je souffre de ce qu’il appelle : le syndrome de Calvin.
(Bon, en réalité il y a des niveaux dans la souffrance. Celle-là ça va. Facile.)

Si vous n’êtes pas un petit garçon, et pas non plus un papa qui se souvient qu’il a été un petit garçon, il est probable que vous ne sachiez pas de quoi on parle. Moi non plus, avant de vivre avec Mickaël, je ne savais pas. Rapport à ce que j’ai découvert – et aimé – la BD sur le (très) tard, et pas n’importe quelle BD. Pas Calvin & Hobbes par exemple.
Comme je ne suis pas un petit garçon. Et pas non plus un papa. Continuer la lecture de « Le syndrome de Calvin »

Une mer(e) avec de l’eau et des bruits dedans

Photo : Les babi à Collioure (décembre 2019).

 

C’est mercredi, y’a pas école. Et rien qui me donne envie de me réveiller non plus.

J’ai de la chance d’avoir des enfants qui dorment bien le matin. Ou qui ne dorment plus mais qui se lèvent et qui lisent ou jouent tranquille, sans me réveiller, jusqu’à ce que l’un de leurs estomacs soit vraiment au bout du bout du rouleau (mais JAMAIS avant 9h).

Ce mercredi matin, à dix heures bien passées, c’était le Marcass’. Il enlève ses chaussons-chaussettes, grimpe dans mon lit et se glisse contre moi sous les draps. Il m’agrippe, il me sent, Continuer la lecture de « Une mer(e) avec de l’eau et des bruits dedans »

Comme un vol d’hirondelles

Photo : Le Grand Lièvre le jour de Noël dans le sud de la France (décembre 2019).

 

Ce matin j’ai accompagné une sortie scolaire. Les enfants aiment cette incursion de la maison à l’école, comme si on enlevait une barrière tout à coup, comme si on ouvrait un nouvel espace.
Alors ça m’arrive de temps en temps. Pas trop. Un peu.

Ce matin je le faisais pour le Grand Lièvre.
Nous nous sommes rendus à un concert d’accordéon et de percussions dans le cadre d’un Festival de notre région. Au début du spectacle, le musicien a annoncé que le titre du concert était : « L’accordéon migrateur ». Continuer la lecture de « Comme un vol d’hirondelles »

Les gousses

Photo : C’est l’Avent-ure… (décembre 2019).

 

* Non, les gousses ne sont pas QUE le titre d’un poème en prose des Écrits pornographiques de Boris Vian. Qui n’ont rien de porno ni d’inoubliable non plus, malgré toute l’admiration que j’ai pu avoir pour Boris Vian quand j’étais ado. Que j’ai toujours. Mais ses Écrits pornographiques, non, vraiment.

 

Lundi 2 décembre 2019.

Si vous avez des enfants, il y a fort à parier que vous ayez aussi un calendrier de l’Avent. Difficile de passer à côté.

Depuis le début – c’est-à-dire depuis que la Petite Souris est entrée à la maternelle il y a sept ans – nous avons opté pour des calendriers réutilisables dans lesquels je glisse chaque soir une gourmandise différente à découvrir le lendemain matin : un Schoko-Bon, un Ferrero Rocher de sa mère l’ambassadeur, un collier de bonbons, un triangle de Toblerone que j’enferme Continuer la lecture de « Les gousses »