Pourquoi j’ai mal au ventre

 

Pourquoi les filles ont mal au ventre ?

C’est le titre d’un livre québécois de Lucile de Pesloüan et Geneviève Darling que j’ai pris à la bibliothèque la semaine dernière pour la Petite Souris (12 ans). Je ne l’ai pas ouvert avant de l’emprunter parce que j’étais pressée : je rentrais de l’école avec les garçons qui crèvent de faim à 16h30 depuis qu’ils remangent à la cantine, j’ai aperçu le livre en présentation dans la vitrine « ados » entre un ouvrage sur la puberté et le dernier Hunger Games, et je me suis dit qu’il fournirait l’explication physiologique que je suis incapable de donner à une question qui revient souvent chez nous en ce moment. Rapport à ce que, en cours de SVT, j’étais « élève inconnue » – comme vous le savez depuis cet article : Le confinement avec enfants (3) : la démission.
(Article que vous pouvez relire pour le seul plaisir de vous rappeler comment c’était quand on était vraiment confinés réécouter la chanson de Ouali Pizza 06 12 12 12 33, la porte est toujours ouverte, une achetée une offerte, ici le client est roi, bienvenue chez Ouali Pizza !)

Quand j’ai finalement ouvert le livre, j’ai compris qu’il n’avait rien à voir avec les règles.
Mais qu’il arrivait à l’exact bon moment pour moi parce qu’il a tout à voir avec cette règle que l’on intériorise et qui est celle du silence.

Au moment précis où la problématique ressurgit de manière brutale dans ma vie, un podcast m’est envoyé par Continuer la lecture de « Pourquoi j’ai mal au ventre »

L’allaitement & moi

Photo : Bah oui, si tu publies un article sur l’allaitement, tu balances les photos qui vont avec. T’es pas une tricheuse !
Ici le Marcass’ a deux mois (juillet 2013).

 

Avertissement

Assurez-vous d’avoir du temps devant vous pour lire l’article que vous vous apprêtez à lire. Pas juste le temps de faire chauffer l’eau dans la bouilloire pour le thé, et hop, retourner (télé)travailler. Non. C’est un article long. Imaginez qu’il vous faut TOUT le temps du thé. Et plusse encore. Il faut que le thé vous brûle les lèvres, il faut qu’il soit trop chaud pour le boire tout de suite.

Je sais qu’avec ces mots je vais à l’encontre des règles en vigueur qui préconisent d’indiquer en tête d’article le temps de lecture le plus court possible pour ne pas décourager les zappeurs.
Ce faisant, je table sur le fait que :

1- vous n’êtes pas un(e) zappeur(se) ;
2- vous aimez lire ;
3- vous aimez réfléchir et vous interroger.

J’ai conscience de lancer un pari audacieux par les temps qui courent, mais AUDACE est justement le mot de mon année 2021, je vous en reparle plus loin.
Et puis je vous ai mis plein de photos et d’illustrations exprès pour ne pas vous perdre au milieu de gros blocs de texte austères… (texte austère, texte austère, répète-le plusieurs fois à haute voix et dis-moi si toi aussi tu finis par entendre « textostér(one) » ?!)

Ça y est ? Vous tenez entre les mains votre tasse de thé bouillant et vous êtes prêt(e) à prendre du temps ? Continuer la lecture de « L’allaitement & moi »

Mon ostéoporose & moi

Photo : Une journée de liberté arrachée ce lundi-là, avec ma chouette. C’était bien (Lieuvilliers, lieu Aimé, juin 2020).

 

Cela fait quatre mois que je n’ai pas publié d’article à cet endroit de mon blog que je chéris pourtant et qui s’appelle Ma chambre à moi.

Je le chéris parce que ce sont les articles de cette catégorie qui suscitent le plus de retours et d’histoires personnelles que vous me racontez. J’aime recevoir et lire vos courriers privés par lesquels vous me faites entrer dans vos vies parce qu’alors je me sens plus proche de vous, et riche de la confiance que vous me faites. Souvent en vous lisant je me remets en question, je n’avais pas vu telle chose comme ci ou comme ça, je m’interroge, et finalement je grandis.

 Or apprendre et grandir sont deux choses TRÈS IMPORTANTES à mes yeux.

Mais… les articles que je publie ici, dans ma chambre, sont plus difficiles à écrire que les autres. Continuer la lecture de « Mon ostéoporose & moi »

Le confinement & moi : manger c’est quoi ?

Photo : Mon sandwich que j’appelle « à la malienne », dans du pain tigre que le Marcass’ appelle « le pain cou de girafe » (avril 2020).

 

La semaine dernière je vous disais que j’avais démissionné. Lâché du lest. Eh ben j’ai vraiment lâché. Même sur les repas. Ouais. Même.

Tenez, hier midi les babi ont mangé des sandwiches.
Y’en a aucun d’eux qui aime le même pain, aucun la même garniture, celui de Lulu est totalement déstructuré (le pain sur le bord de l’assiette, pas de sauce ni de tartinade dedans, les radis nature au milieu, les carottes râpées à côté et la salade par-dessus) mais quand même, on dit sandwich. Un truc qui se mange avec les doigts quoi.

Après, notre alimentation continue d’être variée, saine et équilibrée, ça va, mais je sens que moi je pars en rafales. La nuit le plus souvent, et parfois du chocolat le soir tard après le dîner aussi.
Quand tout est fait et que les enfants sont couchés. Quand il faudrait dormir et que je ne dors pas.

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La déception & moi

Photo : C’était juste après Noël, l’année dernière (Collioure, décembre 2019).

 

Attention, c’est du lourd et de l’intime que je partage avec vous aujourd’hui. Et si je choisis de le partager haut et fort, c’est parce que je cherche du soutien.
Je vous parle de moi et je cherche à savoir comment vous faites, vous, avec la déception. Avec la vie qu’on dit « réelle ».

La déception ne vient pas d’une circonstance extérieure objective. Elle est une émotion qui naît du décalage entre ce à quoi l’on voudrait s’attendre, ce que l’on souhaite, et la réalité.

Elle est un problème pour moi parce qu’elle me fait mal. Genre mal comme mal. Vraiment mal.
Elle éteint d’un coup toutes les étoiles qui scintillent en moi et ensuite je la traîne pendant des semaines et des semaines, elle me colle au cœur et je n’arrive pas à m’en détacher. Enfin, je finis par y arriver parce que je suis une optimiste – et c’est à la fois ce qui me sauve et ce qui m’expose à de nouvelles déceptions, j’y reviendrai plus loin – mais il m’en reste toujours de la poussière d’étoile âcre et froide sur la langue. Continuer la lecture de « La déception & moi »