Bonne année 2023 !

 

Bonne année les amis !

 

On n’est que le 15, franchement ça vaaaaa ! Alors pour 2023, on se souhaite quoi ?
Hier soir, mon pote Arnaud m’a dit :

– Bonne année Audrey ! 2023, c’est l’année où tu as tous les droits…

J’ai kiffé. C’est donc ce que je vous souhaite à vous aussi. À toi – sinon avec vous ça rime pas.
2023, l’année où tu feras ce que tu voudras. Tu vois ?

De mon côté, je veux commencer l’année dans la joie et la légèreté – bon pour l’instant j’avoue que je me l’arrache un peu, rapport à la grippe de tout le mois de décembre qui a décidé de m’achever en janvier avec une toux démente qui m’a écrasé le diaphragme, possiblement décollé le poumon de la plèvre, et enfermée dans ma propre cage thoracique. Flu of a bitch.
Mais.
Après que j’ai perdu ma voix puis retrouvé des cordes vocales fêlées, graves et incertaines, je suis allée puiser dans l’énergie vibrante de Calypso Rose. Et c’est elle qui m’a apporté la lumière tout à coup. Alors que je me sentais si lourde et empêchée dans mon corps, alors que j’étais traversée de douleurs vives entre le dos et la poitrine et que je ne pouvais plus courir (et ça c’est GRAAAVE), c’est en écoutant Calypso Rose que m’est apparue l’intention avec laquelle je veux vivre les douze prochains mois.

Continuer la lecture de « Bonne année 2023 ! »

S’il n’en restait qu’un(e) # décembre 2022

Photo : Mon arbre de décembre. C’est moi qui l’ai vu, de loin, tout nu, lors d’une balade de Noël en forêt autour d’Annecy (25 décembre 2022).

 

Au début du mois, j’ai lu sur un blog :

Gratitude pour la reprise des jeux de société en famille le dimanche après-midi, avec une provision de M&M’s à grignoter et la cheminée qui ronronne !

J’en suis restée comme deux ronds de flan, comme disait ma grand-mère maternelle, parce que personnellement les jeux de société le dimanche et la cheminée blabla, c’est tout ce que je déteste ! Les décos de Noël, boules, guirlandes, bonhommes de neige, traîneaux, le vieux Père-Noël, et pourquoi il est toujours gros ? a demandé le Marcass’ (9 ans), ça me fait chier.

Moi tout ce que je vois en décembre, c’est le froid. Et la nuit. La nuit le matin quand mes enfants partent à l’école, la nuit quand ils rentrent. Pas du centre de loisirs tard après l’école, non, quand ils rentrent direct de l’école à 16h30. Partout la nuit. La tristesse, le froid, la maladie. J’ai pété un thermomètre entre mes fesses s’te plaît. À l’équerre, au début du mois. True story.
Et dans ce froid, mon four me lâche. Il fait tout sauter dans la maison, puis il s’autodétruit. Terminé, salut. Plus de four.

Heureusement que je sais m’échapper. M’ouvrir des portes secrètes dans ma Continuer la lecture de « S’il n’en restait qu’un(e) # décembre 2022 »

Tu fais quoi toi, quand t’es triste ?

Illustration de Gomargu.

 

Comme chaque année, l’entrée dans l’hiver avant que ce ne soit vraiment l’hiver, les feuilles qui meurent, le ciel bas et le changement d’heure, ne se font pas sans une bonne dose de mélancolie chez moi. Cette année c’est venu plus tard parce que novembre en a eu sa claque de novembre et a enfilé un déguisement de printemps (S’il n’en restait qu’un(e) # novembre 2022).

C’était la fête, je ne pensais presque plus que ça allait venir, et puis quand même, c’est venu. Aux premiers jours de décembre. Quand l’angoisse me prend dans sa toile et me serre la poitrine au moment où le soir tombe, on dirait que mon cœur se vide et je voudrais m’enfuir loin.

– T’es trop sensible mon amour, a dit mon mari.

Bah ouais mais si t’es pas sensible, si tu t’en fous des autres, du monde, de la vie, alors à quoi ça sert tout ça hein ?
N’empêche, si j’étais ta fée Clochette sexy paillettes, vraiment, je m’enfuirais. Je partirais pour un pays de soleil, de mer et de lumière. Mais puisque je ne suis pas fée et que le froid dur est là, j’ai demandé autour de moi, comment font les autres. Cette question que je me pose depuis toujours, depuis l’enfance, depuis que j’ai l’âge de m’en souvenir : comment font les autres ?
Pour vivre, pour aimer, pour manger ?

Comme j’ouvrais ma peine d’un mercredi soir tout triste à une cops très proche, elle m’a dit : Continuer la lecture de « Tu fais quoi toi, quand t’es triste ? »

S’il n’en restait qu’un(e) # novembre 2022

Photo : Le cèdre du Liban de Rome (novembre 2022).
Mais si. Lis la suite, tu vas voir.

 

Je n’ai pas écrit d’article depuis un mois. Un mois, dis-toi !
Depuis le début du blog, c’est la première fois que ça arrive. Et la raison de mon silence ne vient pas de ma déprime de saison annuelle.
Non non.
Ce n’est pas parce que j’étais au fond du gouffre que je n’ai pas écrit, au contraire, c’est le plus beau mois de novembre que j’ai passé depuis… quoi ? 1998 ? Des gens se souviennent de novembre 1998 ? Des gens étaient nés déjà ?

Des fois il suffit d’un rien, comme dirait Kool Shen ma cops Marlou qui me sert aussi du vin. Pour vivre le bonheur ou le drame. Un pique-nique, un rhum, une cabane. Week-end à Rome… pour la douceur de vivre et pour le fun puisqu’on est jeunes – demande à Etienne !
Hey les gens… Parmi ceux qui étaient nés, aussi, en 1984, QUI pensait comme moi que la suite de la chanson c’était : week-end d’automne, retrouver le sourire et blablabla ? (la bulle dans ta bulle, la notte, la notte, tout ça.)
Eh ben non ! En fait c’est : week-end rital, retrouver le sourire et blablabla. J’te jure ! Je viens de chercher les paroles de Daho sur Google ! Et je suis déçue, parce qu’« automne » ce serait mieux, « automne » ça rime avec Rome, ça rime parfaitement avec mon début du mois de novembre à Rome !
Vas-y viens on s’en fout, on continue à dire week-end d’automne !

Oh j’voudrais tant, j’voudrais tant coincer la bulle dans ta bulle
Et traîner avec toi qui ne ressemble à personne Continuer la lecture de « S’il n’en restait qu’un(e) # novembre 2022 »

S’il n’en restait qu’un(e) # octobre 2022

Photo : Il paraît que le chêne est le roi de la forêt. Merci au chêne d’octobre de m’ouvrir les portes de son royaume où le ciel est si bleu.

 

Ce mois-ci, j’ai aimé quelqu’un qui ne vit pas les choses comme moi.
J’ai déjeuné avec quelqu’un qui ne doute jamais.
J’ai revu quelqu’un qui pense que « le tchize-quèke au yuzu bio avec obligation de boire du jus de goyave allongé » (sic), c’est très bien pour les autres du moment que lui-même reste normal. « Normal », il a dit normal. Alors que le gars est ouf. Mais genre ouf de ouf de malade de ouf. Ouf et clairvoyant à la fois. Inopinément (vôtre), il te sort une bombe à propos de cellule familiale, comme quoi la cellule c’est la vie mais c’est la prison aussi.
Ah ouais. Puissant. Médite, papillon !

En rentrant ce soir-là, j’ai lu un livre dans le métro qui s’appelle Vénère – Être une femme en colère dans un monde d’hommes, de Taous Merakchi.
Je l’avais choisi quelques jours plus tôt dans la vitrine de la médiathèque à cause de mon pote Arnaud qui venait de me dire que je suis tout le temps vénère. En plusse que c’est déjà ce que m’avait dit l’année dernière mon autre pote Monsieur Tro : « Mais toi Madame Ra, t’es tout le temps vénère ! »
Comme ils sont tous les deux un peu proches de moi, à force, ça interroge.
J’ai demandé à mon mari qui est encore plus proche. Il a répondu : Continuer la lecture de « S’il n’en restait qu’un(e) # octobre 2022 »