I’ll rise

Photo : Street art, by Miss.Tic, quartier de La Butte-aux-Cailles, Paris 13e (2016).

 

Dimanche prochain, enfermez-vous tout(e) seul(e) dans la salle de bain, prenez un bain si vous aimez, ou frottez les joints des carreaux de votre douche (rapport à ce que tous les matins vous vous dites que, quand même, vous devriez le faire).
Ou bien dégagez les enfants de la cuisine et préparez avec votre amoureux(se) un truc qui prend du temps, une bouillabaisse ou les boulettes d’Ottolenghi aux fèves et au citron – une nouvelle dinguerie, entre nous soit dit.
Quand vous en êtes là, ne pensez surtout plus au dehors et à toutes les raisons que vous avez de déprimer. Respirez profondément et allumez votre podcast de La Poudre pour 1h30 autour de l’auteure américaine Maya Angelou avec Christiane Taubira.

C’est l’épisode 82, diffusé le 5 novembre dernier. C’est là : Continuer la lecture de « I’ll rise »

Être une femme, est-ce que c’est pourri ?

 

Alors clairement en ce moment je vais pas bien. Clairement. J’ai beau me repasser le Radio Bemba Sound System à donf dans l’auto, y’a pas moyen. Welcome to Tijuana, tequila, sexo, marijuana… sauf que c’est pas la marijuana, c’est tout l’album qui est illégal avec mon moral !

Je vais pas bien, mais au moins j’ai des amies qui prennent soin et qui ne font pas semblant que je vais bien. Qui ne me demandent pas d’aller bien. Qui ne me demandent rien du tout d’ailleurs. Qui me prennent là où j’en suis et qui m’envoient des je t’aime et des petits pains à l’huile d’olive du Portugal des photos pour me faire rire et des vidéos comme celle que j’ai eu envie de partager avec vous ici. Continuer la lecture de « Être une femme, est-ce que c’est pourri ? »

Fan de : Augustin

Augustin Trapenard.
Photo non libre de droits, parue dans Les Inrocks je crois, mais je ne sais pas qui est le photographe, ni même en quelle année (2019 ?).

 

C’est obligé que je vous aie déjà parlé d’Augustin Trapenard sur ce blog. Parce que je suis fan. Mais genre big fan. HUGE fan.
Fan de « Boomerang », l’émission culturelle qu’il anime sur France Inter depuis six ans.
Soyons honnêtes : je ne connaissais pas Augustin avant ces six dernières années, je ne le connais pas ailleurs, il y a « Boomerang » et c’est grand.

En cherchant l’indicatif musical de « Boomerang » pour l’insérer dès le début dans mon article, parce que je l’adore, parce que les premières notes qui arrivent dans mes oreilles emplissent de joie mon cœur et mon esprit à la perspective de tout ce que je vais apprendre de riche sur le monde ce matin encore, je ne l’ai pas trouvé mais je suis tombée sur cette pépite en noir et blanc que je jubile de partager avec vous…
Franchement, si tu te lèves un dimanche, t’as pas le moral parce que t’as mal dormi, tout le monde te fait chier et tu trouves que ça manque méchamment d’héroïsme et de flamboyance autour de toi, prends trois minutes, regarde ça ! Continuer la lecture de « Fan de : Augustin »

Bref.

 

Totalement par hasard, j’ai découvert bref., une série de mini-épisodes de 1’30 à 2 minutes. Ce sont des petites pastilles de la vie quotidienne d’un trentenaire qui est pas mal un looser, et qui est interprété par le co-créateur (et scénariste et réalisateur) de la série : Kyan Khojandi.

Alors moi je n’avais jamais entendu parler de lui avant mais apparemment la série est ultra connue, et, de fait, un certain nombre de célébrités apparaissent au fil des épisodes : Blanche Gardin, Norman, Florence Foresti, Chantal Lauby, Djamel, les gars de C’est pas sorcier
(Pour les gars de C’est pas sorcier, je ne savais pas, c’est les babi qui m’ont dit. Oui parce que je regarde bref. avec les enfants, je vous en reparle plus bas. Bref.)

J’ai bien aimé la description que les réalisateurs de bref. font d’eux-mêmes sur YouTube pour expliquer pourquoi maintenant ils sont sur YouTube. Moqueuse, qui ne se prend pas au sérieux, et qui m’a permis d’apprendre ce qu’était un point Godwin. Et un first. Continuer la lecture de « Bref. »

Still Alanis

 

Partage musical ce matin – pour celles et ceux qui n’ont pas eu l’heur de le découvrir en avant-première dans ma newsletter de dimanche (newsletter 62 # 28 juin 2020).
Bon et pour les autres aussi, ceux qui ont déjà eu et qui veulent encore plus (plusse).

 

À la fin du mois, le 31, Alanis Morissette sort un nouvel album : « Such Pretty Forks in the Road ». Un titre qui n’est pas sans rappeler un petit je-ne-sais-quoi des précédents. Les vieux de vieux : « Jagged Little Pill » d’abord, la claque de 1995, puis « Supposed Former Infatuation Junkie », en 1998.
Il y en a eu d’autres après : le « MTV Unplugged » de 1998 que j’ai traîné partout, égaré et retrouvé tant de fois, « Under Rug Swept » en 2002, « So-Called Chaos » en 2004, puis deux albums que je ne connais pas du tout en 2008 et 2012 parce qu’alors j’avais arrêté de la suivre.

Il y en a eu d’autres mais, en premier, ces deux-là. 1995 et 1998.

Alanis Morissette est donc une figure de longue date de mon univers musical, un pilier de bar de mon adolescence pourrait-on dire. Continuer la lecture de « Still Alanis »