Printemps d’avril

Dessin tiré du roman (bio)graphique de Léonie Bischoff : Anaïs Nin, Sur la mer des mensonges (p.184).

 

Comme je vous l’annonçais dans mon premier article de l’année (relisez-le, j’ai tout donné pour celui-là ; mes prochains articles ne seront que succédanés à faible densité nutritionnelle !), je vous propose de célébrer les 3 ans d’existence de mon blog par un rappel des articles parus le même mois pour chaque année écoulée.

 

Quand je pense avril, je pense printemps, coccinelles, papillons, entendre les oiseaux chanter le matin, les fleurs pousser, la vie renaître, et surtout… arrêter de manger des putain de choux !!!

J’adore le mois d’avril alors je n’ai pas envie de vous coller ici un poème désespéré. Déjà que c’est pas marrant la vie en ce moment. La haute pression, les restrictions, la peur qui rend con. Avec les gens qui, comme me l’écrit ma cops Clea avant-hier, « sont fous. Pire, ils sont dociles et bêtes ! ». Bon, pas tous évidemment. Vous par exemple, vous êtes formidables.
Mes ami(e)s sont formidables de soutien et d’amour.

Pour avril, je vous propose un poème qui commence aussi par « les gens ». Plein de « les gens », en anaphore. C’est le texte d’un tout petit livre d’une toute petite maison d’édition, numéroté et fait à la main, qui m’a été offert par Continuer la lecture de « Printemps d’avril »

Ma quête de mars

Illustration de Jack Koch.

 

Comme je vous l’annonçais dans mon premier article de l’année (relisez-le, j’ai tout donné pour celui-là ; mes prochains articles ne seront que succédanés à faible densité nutritionnelle !), je vous propose de célébrer les 3 ans d’existence de mon blog par un rappel des articles parus le même mois pour chaque année écoulée.

 

Quand je pense mars, je pense Life on Mars ?, Marce comme Marce, et je pense aussi que presque à la fin du mois c’est mon anniversaire. Ouais, encore… D’ailleurs un peu plus loin dans cet article, je vous propose de me faire un cadeau. Si ça vous dit.

Et donc c’est complètement en lien avec mon anniversaire (là c’est flou mais vous comprendrez mieux quand vous aurez lu la suite) que je cherchais ces derniers jours une chanson à la fois intime et représentative, qui dirait des choses vraies de moi.
C’est difficile parce qu’on a tous beaucoup de chansons qui nous parlent au cœur, dans lesquelles on se reconnaît. La première qui m’est venue, c’est « J’ai faim » de Jeanne Cherhal. Mais je l’avais déjà partagée avec vous il y a longtemps ici.
Évidemment il y a Janis Joplin, mais vous le savez déjà aussi. Continuer la lecture de « Ma quête de mars »

Froid février

Photo : Balade de février sur les bords de l’Oise (février 2021).

 

Comme je vous l’annonçais dans mon premier article de l’année (relisez-le, j’ai tout donné pour celui-là ; mes prochains articles ne seront que succédanés à faible densité nutritionnelle !), je vous propose de célébrer les 3 ans d’existence de mon blog par un rappel des articles parus le même mois pour chaque année écoulée.

 

Quand je pense février, je pense froid, pluie, et l’hiver n’est pas fini.

La lumière c’est qu’en préparant cette récap’, j’ai relu mon article La Saint-Valentin & moitouche-moi avec ta flèche je te nique ta mère – je rigolais toute seule ! Parfois je m’énerve vraiment d’un coup, je pars comme une fusée et j’arrive plus à m’arrêter…
Alors puisque février est « le mois des amoureux », comme je l’ai vu écrit en gros sur une putain de devanture de parfumerie, je vous Continuer la lecture de « Froid février »

Janvier à ma fenêtre

Photo : Ce n’est pas tout à fait ma fenêtre mais c’est mon regard. Je vois derrière les barreaux. C’est fragile et c’est beau (janvier 2021).

 

Comme je vous l’annonçais dans mon premier article de l’année (relisez-le, j’ai tout donné pour celui-là ; mes prochains articles ne seront que succédanés à faible densité nutritionnelle !), je vous propose de célébrer les 3 ans d’existence de mon blog par un rappel des articles parus le même mois pour chaque année écoulée.

Quand je pense janvier, je pense janvier à ma fenêtre et les mots de Mano Solo murmurent sur mes lèvres. Ce n’est pas la première fois que je vous parle de Mano Solo. J’ai même déjà partagé une chanson de lui avec vous quand j’étais en voyage dans mes newsletters on the road (newsletter 23 # 24 mars 2019).

C’est un artiste dont les textes ont énormément compté pour moi quand j’étais au lycée, et puis juste après, quand j’apprenais à devenir adulte. Il y a eu des périodes où je n’écoutais plus que lui (bon clairement, c’étaient pas des périodes qui brillaient par leur insouciance et leur légèreté ! 😉 ).
Aujourd’hui ça fait presque deux dizaines d’années que je ne l’écoute plus, probablement parce que sa musique me ramène trop loin en arrière justement, mais il m’arrive très souvent d’avoir l’une ou l’autre de ses chansons dans la tête, avec les paroles qui me reviennent encore par cœur, intactes.

Comme là, quand je pense janvier.

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Là où j’ai peur, j’irai

Photo : Anne Sylvestre en 1965. Elle avait 30 ans.

 

HOMMAGE À ANNE SYLVESTRE

Le titre de cet article, « Là où j’ai peur, j’irai », est une citation d’Anne Sylvestre, tirée de son interview par le journal Le Monde en novembre 2018.

Anne Sylvestre est morte lundi.

Je sais que d’habitude, dans la bienséance et les clichés de langage du billet nécrologique, on lit plutôt : « une grande voix de la chanson française s’est éteinte ».
Ça sonne plus doux et plus poétique peut-être. Plus politiquement correct sans doute. Mais c’est faux ! D’abord il n’y a rien de doux ni de poétique dans la mort de quelqu’un qu’on aime. Ensuite la voix d’Anne Sylvestre ne s’éteint pas : elle chante encore pour nous, autant qu’on le souhaite, et c’est l’ultime doigt d’honneur de l’art de survivre à la mort.

Anne Sylvestre, c’est plus de 60 ans de carrière musicale ininterrompue et des centaines de chansons qui sont des bijoux d’écriture.

C’est aussi une femme entière dans ses choix et ses Continuer la lecture de « Là où j’ai peur, j’irai »